Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Chénier

La tragédie classique française - au sens large : de Jodelle à Marie-Joseph Chénier - présente une impressionnante unité. Elle la doit, en grande partie, aux règles, mais celles-ci ne suffisent pas à rendre compte de sa physionomie. Théâtre d'intrigue, d'acteurs, d'amour, théâtre politique, tel est son vrai visage. Sur le plan diachronique, on note moins une évolution linéaire qu'une série de compromissions du genre avec d'autres réalités littéraires, poésie, roman, opéra, philosophie des Lumières. Existe-t-il, dans ces conditions, une époque où la tragédie, réalisant une sorte de pureté, ait mérité d'être appelée plus particulièrement « classique » ?, c'est un point à débattre. À débattre aussi le problème des causes - et du moment - de sa disparition. Et de nos jours ? L'exégèse du théâtre tragique reste marquée par deux faits : sa prise en charge par la métaphysique, vers les années quarante, et les luttes autour de la « nouvelle critique », dans la décennie 1955-1965. À la scène, la tragédie, tenue parfois pour injouable, a donné lieu à des expériences qui conduisent l'observateur à se poser trois questions : chant ou discours ? texte ou spectacle ? représentation ou démonstration ?

La tragédie classique en France

En 1991, alors que le Rugby mondial se préparait à entrer dans l'ère du professionnalisme, le Rugby français vivait une des plus grandes crises de son histoire. Albert Ferrasse, son président omnipotent, devait passer la main, victime de l'usure du temps et du pouvoir.
Sept ans plus tard, le bilan de son successeur, Bernard Lapasset, élu sans être candidat à la suite de singulières manœuvres, s'avère désastreux sur bien des points.
Désastreux au plan de la démocratie puisque le mode de scrutin est toujours aussi sujet à caution...
Désastreux au plan de la gestion et de l'éthique puisque la FFR fera l'objet de nombreux rappels à l'ordre de la part des autorités de tutelle...
Le Rugby porte en lui des valeurs éducatives et culturelles fortes : sport collectif dans une société individualiste, sport de vérité forgeant les caractères et les personnalités. Sur le terrain, les tricheurs, en général, n'y font pas de longue carrière. Dans les coulisses, les choses sont souvent différentes et parfois très surprenantes.
Cela constitue, à terme, un danger réel pour le développement d'une discipline qui, par son histoire, sa tradition et sa culture, devrait avoir une place privilégiée dans la société actuelle. Cet objectif n'est pas atteint car l'épanouissement de sa pratique est, plus que jamais, liée à l'organisation de son environnement et à la qualité des hommes qui le dirigent.
Cet ouvrage retrace les huit dernières années de dérives d'un sport qui a raté ses rendez-vous avec l'ère moderne. Jean Fabre, candidat en 1991 à la présidence de la FFR, analyse ces erreurs et ces manquements.
Ces événements sont remis en lumière par un journaliste, Pierre Capdeville, qui s'est attaché à les retranscrire au travers de nombreux articles de presse de l'époque, conférant ainsi une authenticité que nul ne pourra contester.
Ecrit comme un roman vécu, dévoilant les dessous d'une fédération organisée en clan, ce livre pose le problème du devenir d'un sport qui, en France, n'a toujours pas su choisir véritablement sa voie.

Rugby. La Quatrieme Mi-Temps

Le baccalauréat professionnel représente une filière à part pour des études courtes offrant à la fois théorie et pratique, ceci permettant au candidat de s'adapter ensuite à diverses situations de la vie professionnelle. Le programme du "bac pro" a été conçu avec cette idée de privilégier l'application concrète plurisdiciplinaire. Le programme de mathématiques, commun à toutes les options, se devait d'imposer un cadre simple pour introduire les différentes notions, tout en favorisant l'ouverture sur diverses disciplines telles que la physique, la biologie, les sciences humaines, l'économie. Les auteurs ont tenu le plus grand compte des recommandations pédagogiques qui accompagnaient ce programme ; ils ont cherché à apporter à l'élève des connaissances de bases. Les nouvelles technologies ont été particulièrement mises en évidence, surtout dans la partie "informatique" qui consacre plusieurs paragraphes aux multimédias. Chaque chapitre comprend : les objectifs précisés dès le début ; des parties de cours introduisant chaque notion nouvelle à partir d'exemples et mettant en évidence le résultat obtenu ; des applications pratiques utilisant les connaissances mathématiques dans d'autres sciences ou dans des situations concrètes ; des fiches de test où la réponse ne peut être que OUI ou NON : les solutions commentées sont données en fin d'ouvrage ; des fiches de QCM où l'on doit choisir les réponses valables parmi celles qui sont proposées ; les solutions sont indiquées en fin d'ouvrage ; des exercices et problèmes résolus pour montrer à l'élève une façon de rédiger la solution ; de nombreux exercices et problèmes proposés en fin de chapitre (accompagnés de réponses partielles) pour contrôler l'assimilation du programme. A la fin de l'ouvrage sont proposés les sujets d'examens du bac pro des sessions 2000, avec les indications nécessaires à la correction.

Mathematiques Pour Le Bac Pro

LES REPERES DE L'EMPEREUR JAUNE - Fondements de l'acupuncture et clés taoïstes de la connaissance

Rien ne résiste à l'humidité... surtout pas l'humeur des ascensionnistes En 1979, Jean Fabre et Bernard Domenech réussissent la première ascension française du point culminant du continent océanien, le mont Carstensz ou Puncak-Jaya, situé en Irian-Jaya, la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée. Ce sommet perdu dans la jungle, et dont l'altitude frise les 5 000 m, n'avait alors été gravi que cinq fois. En 1979, l'état d'urgence avait été déclaré en Irian. Les Papous victimes d'exactions étaient chassés de leurs territoires et les étrangers n'étaient pas autorisés à y pratiquer le tourisme, encore moins l'alpinisme. Jean Fabre et Bernard Domenech parviennent malgré tout à se faufiler entre les mailles du filet. Cette clandestinité ajoute une grosse pincée d'aventure, offrant à leur récit un souffle romanesque autant qu'une réflexion sur l'alpinisme équatorial et le colonialisme en Nouvelle-Guinée.

Puncak Jaya - Deux alpinistes en territoires papous

À l'été 1968, deux jeunes de 19 ans, un descendant de Chamoniards, Jean Fabre et un Marseillais, Jean Marie Picard-Deyme, alias Picou, rêvent d'ascensions majeures à Chamonix. Sur les conseils d'alpinistes chevronnés, ils se décident pour celle du Pilier Gervasutti au Mont Blanc du Tacul. Trop confiants, ils partent sans conseiller la météo, sans matériel de bivouac, sans topo... Au début de la voie, ils trouvent un sac sur une vire, qui contient du vieux matériel de montagne. À qui appartenait-il ? Comment est-il arrivé là ? Poursuivant leur progression, ils sont surpris par l'orage, le tonnerre et les éclairs et se perdent. Après un bivouac hasardeux sur une arête, ils finissent par atteindre le sommet du Mont Blanc du Tacul noyé dans les nuages, et se perdent à nouveau à la descente. Le deuxième bivouac dans les séracs est inévitable lorsque, surprise, ils entendent des voix...
Dans ce récit écrit plus de cinquante ans après, Jean Fabre livre avec humour sa vision de l'alpinisme de l'époque. Avec son style décalé, un peu à la San-Antonio, il nous emmène dans cette aventure de jeunes inconscients, innocents qui découvrent sans le savoir le sac de Guido Gervasutti mort tragiquement dans ce pilier le 16 septembre 1946.

Les rescapés du Gervasutti

Lumieres et romantisme - energie et nostalgie de rousseau a mickievicz

Sarti le maître du domaine de la Prade se retrouve seul dans cette grande maison si vivante quelques années en arrière. Sa seconde fille : il l'a foutue dehors. Son fils, le second de ses enfants a quitté la maison paternelle le soir de la répudiation. Son aînée, le jour de sa majorité s'en est allée retrouver celui qu'elle aime. Son épouse a fini par rejoindre Julien, le deuxième fils parce qu'elle n'en pouvait plus des mauvais traitements qu'il lui infligeait et qu'elle devait supporter en silence. Quant à l'avant dernier, Louis, il s'est engagé dès seize ans dans les enfants de troupe et ne vient plus à la Prade.
Seul, le dernier, Charlot, a trouvé grâce à ses yeux. Il l'a choyé et façonné à son image.
Sarti lui a enseigné comment devait se comporter un homme, un vrai : autoritaire, tyrannique, misogyne ; Charlot sera tout cela. Après avoir multiplié les conquêtes, ce fils va se trouver confronter à une jeune femme à la rancune tenace qui n'a pas oublié les atrocités qu'il lui a fait subir dans sa jeunesse. Elle a préparé année après année un piège machiavélique. L'heure de la vengeance a sonné. Comment ce fils va-t-il pouvoir s'en sortir, va-t-il pouvoir avoir le soutien de sa famille éloignée ? Va-t-il pouvoir faire perdurer la vie quotidienne au domaine avec ses traditions ?

Cette histoire, riche en rebondissements, racontée avec beaucoup de sensibilité, laisse apparaître à travers le destin de cette famille en proie à une autorité tyrannique une lueur d'espoir grâce à la plume juste et sensible de Jean Fabre qui ravira les lecteurs.

L'orage de la colère

L'activité dramatique en France au seizième siècle n'est pas encore assez connue. Sa richesse et sa diversité sont pourtant étonnantes. Le siècle qui voit naître les grands genres du théâtre classique est aussi celui où s'épanouissent encore, en pleine Renaissance, les formes dramatiques médiévales, toujours en faveur. Mystères, miracles et moralités ne s'étiolent qu'à partir des années 50 et la vogue de la farce ne faiblira pas. Les nouveaux genres, tragédie et comédie, s'adressent à une élite lettrée. Leur création reste un événement marginal. Mais le fossé se creuse entre le public populaire et le public cultivé. A la fin du siècle naissent des genres hybrides : la pastorale, divertissement de cour, et la tragi-comédie, plus largement goûtée, répondent à la sensibilité du temps. Victime de nombreux préjugés, le théâtre français du seizième siècle a souffert injustement de la comparaison avec les chefs-d'ouvre classiques, alors que ses fins étaient toutes différentes. Quelques excellents ouvrages, des recherches érudites ont rétabli la juste perspective et rendu possible la présente tentative d'en donner pour la première fois un tableau d'ensemble. L'anarchie dramatique d'un siècle en fermentation ne saurait dissimuler sa richesse et son importance dans l'histoire du théâtre français.

Le théâtre en France au XVIe siècle

Table des matires L'art de l'analyse dans La Princesse de Clves Biensance et sentiment chez Madame de Lafayette Intention et structure dans les romans de Marivaux L'Abb Prvost et la tradition du roman noir Allgorie et symbolisme dans Jacques le Fataliste Les Liaisons dangereuses, roman de l'ironie Sade et le roman noir Prfaces aux Crimes de l'amour Prface Aline et Valcour Jan Potocki, Cazotte et le roman noir

Livres