Dorothee Solle
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@dorotheeSolle
Vraiment vivre comme le Christ ne signifiera pas la récompense, la reconnaissance sociale et un revenu assuré, mais des difficultés, la discrimination, la solitude, l'anxiété. Ici aussi, l'expérience fondamentale de la croix s'applique: plus nous nous ouvrons le cœur aux autres, plus nous intervenons de manière audible contre l'injustice qui régit sur nous, plus nos vies dans la riche société injuste deviendront.
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Se contenter du monde tel qu'il est mort.
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Ce qui est important, ce n'est pas ce que quelqu'un est, mais ce qu'il attend. Pas les événements de la vie mais ses possibilités.
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Si mes mains sont pleinement occupées à tenir quelque chose, je ne peux ni donner ni recevoir.
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La mort est ce qui se passe en nous lorsque nous considérons les autres non pas comme un cadeau, une bénédiction ou un stimulus mais comme une menace, un danger, une compétition.
@dorotheeSolle
La mort est ce qui se passe en nous lorsque nous considérons les autres non pas comme un cadeau, une bénédiction ou un stimulus mais comme une menace, un danger, une compétition.
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Il n'y a pas de mauvaise souffrance. Il y a des souffrances imaginaires, simulées, simulées, simulées, prétendues. Mais l'affirmation selon laquelle quelqu'un souffre pour la bonne ou la mauvaise raison présuppose un jugement divin et plus pénétrant capable de distinguer les formes historiquement obsolètes de souffrir de ceux de notre temps, au lieu de laisser cette décision aux victimes elles-mêmes.
@dorotheeSolle
Plus des gens anticipent l'élimination de la souffrance, moins ils ont de force pour s'y opposer. Celui qui ne traite de ses souffrances personnelles uniquement dans la façon dont notre société lui a appris - par l'illusion, la minimisation, la suppression, l'apathie - traitera de la souffrance sociétale de la même manière.
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Une société compétitive est une société d'envie.
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Il n'y a pas de mauvaise souffrance. Il y a des souffrances imaginaires, simulées, simulées, simulées, prétendues. Mais l'affirmation selon laquelle quelqu'un souffre pour la bonne ou la mauvaise raison présuppose un jugement divin et plus pénétrant capable de distinguer les formes historiquement obsolètes de souffrir de ceux de notre temps, au lieu de laisser cette décision aux victimes elles-mêmes.
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Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres. Si les malades doivent être guéries, ce sont nos mains qui les guériront. Si les solitaires et les effrayés sont réconfortés, c'est notre étreinte, pas celle de Dieu, qui les réconfortera.
@dorotheeSolle
Tous les théologiens fondamentalistes font des ordonnances de la création une partie essentielle de la création et les absolutisent. Les femmes appartiennent à la maison, accomplissent leur vie à travers la maternité, en prenant soin de leurs maris et en les servant. Le modèle de rôle fixe d'un ordre économique et familial particulier est transformé en un ordre voulu par Dieu et donné par la création. Avec une logique méthodologiquement similaire, les esclaves étaient compris comme ceux élus par Dieu pour servir les blancs.
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La religion ne confirme pas qu'il y a des gens affamés dans le monde; Il interprète la faim d'être nos frères que nous permettons de mourir de faim.
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La mort est ce qui se passe en nous lorsque nous considérons les autres non pas comme un cadeau, une bénédiction ou un stimulus mais comme une menace, un danger, une compétition.
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La tolérance de l'exploitation, de l'oppression et de l'injustice indique une affection se trouvant comme un voile sur toute la société; C'est l'apathie, une insouciance qui est incapable de souffrir.
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Les textes bibliques sont mieux lus avec une paire de lunettes faites dans le journal d'aujourd'hui.
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Avec la disparition de Dieu, l'ego avance pour devenir la seule divinité.
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C'est le but de la théologie. Par elle, ma vie devient plus claire et plus consciente.
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Pour moi, en tant que femme, la fierté n'est pas vraiment le péché, mais plutôt quelque chose que je dois encore apprendre. La conception masculine de la personne qui se rebelle contre Dieu en s'affirmant, en agissant fièrement, avec arrogance et sans contraintes, n'est pas la préoccupation d'une femme. Au contraire, nous, les femmes, risquons de ne développer aucune fierté, de ne jamais devenir indépendante, de rester constamment dans des frontières trop étroites.
@dorotheeSolle
Notre vie entière consiste en désespérant d'une réponse et en cherchant une réponse.
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Chaque acceptation de la souffrance est une acceptation de ce qui existe. Le déni de chaque forme de souffrance peut entraîner un vol de la réalité dans laquelle le contact avec la réalité devient de plus en plus mince, toujours plus fragmentaire. Il est impossible de se retirer totalement de la souffrance, à moins que l'on ne se retire de la vie elle-même, n'entre plus dans les relations, ne se rend pas invulnérable.