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Esther Granek

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Poésies

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    Esther Granek

    @estherGranek

    L’oeuvre Une onde. Un courant. Un souffle envoûtant. Un germe latent… L’oeuvre ? Un flux. une transe. Pulsions. Jouissance. Ferveur. Et souffrance… L’oeuvre ? Feux insoupçonnés. Pudeur entamée. Ardeurs déployées… L’oeuvre ? Tumulte intérieur. Enfer et bonheur. Naissance en douleur… Enfin ! L’oeuvre ! Joyau ou navet. Honneurs. Ou sifflets. Silence. Ou succès… L’oeuvre. Et puis… page close. Classée est la chose. S’annonce la pause… Désarroi soudain. Et désert sans fin. Que gris, ce chemin ! Un matin pourtant, une onde, un courant… un souffle envoûtant… un germe latent… un flux obsédant… État… délirant… L’oeuvre ?

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    Esther Granek

    @estherGranek

    L’orateur A sa table de conférence il se lève et déjà commence, laissant flotter (le temps qu’il faut) un instant infime de silence ainsi qu’au lever du rideau… On se manifeste aussitôt : Bravos. Il ne s’engage que sobrement (les coups de gueule viendront à temps). Du geste, il souligne le verbe, malgré lui comédien en herbe se démenant sur les tréteaux… On se manifeste aussitôt : Bravos. Lorsqu’il frappe du poing sur la table, un temps d’arrêt dans ses propos en rendra l’effet plus durable… Et dans l’air qui encore frémit et qui évoque la tragédie, on se manifeste aussitôt : Bravos. Soudain il ne tient plus en place et de force il saura créer (pour le public c’est un cadeau) les gestes longuement étudiés qu’il répéta devant la glace… On se manifeste aussitôt : Bravos. Voilà. Le rideau est tombé. L’orateur, merci. Bien parlé ! Mais il se montre un peu inquiet quoiqu’à la fois fort satisfait, tout pareil à l’homme de métier lorsqu’il a quitté le plateau. BRAVO !

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    Madame de la tour Madame de la Tour dans votre château Vous êtes si belle et vous semblez triste Vous versez des pleurs dans de la batiste Vous versez des pleurs dans de la batiste Vous êtes sans amour Madame de la Tour Dans votre château Vous craignez la nuit, Madame de la Tour Dans votre château vous craignez la nuit Car dans les couloirs tournent les esprits Car dans les couloirs tournent les esprits Qui ont leur caveau Non loin de la tour De votre château Et vous n’aimez point votre époux hobereau Qui est à l’image de tous ces tableaux Cadres de dorure suspendus aux murs Cadres de dorure suspendus aux murs Visages de peinture A la bouche dure Qui vous jugent sans mot Et vous détestez, Madame de la Tour Tous les bibelots époussetés chaque jour Que vous rencontrez de salons en bureau Que vous rencontrez de salons en bureau Traînant vos oripeaux Et observant le jour A travers vos carreaux Et vous pleurez au lit, Madame de la Tour Couchée dans la soie et dans la broderie Près de votre mari qui rêve de gras perdreaux Près de votre mari qui rêve de gras perdreaux Vous rêvez aussi Au valet joli Qui panse vos chevaux « Je le voudrais à moi, ce valet si beau Je rêve de lui et d’odeurs d’écurie De ses yeux qui me narguent et de sa bouche qui rit De ses yeux qui me narguent et de sa bouche qui rit D’un corps épanoui De bonheur et de foin Loin de mon châtelain ! » Haha Hoho Madame de la Tour dans votre château Vous êtes si belle et vous semblez triste Vous versez des pleurs dans de la batiste Vous versez des pleurs dans de la batiste Vous êtes sans amour Madame de la Tour Dans votre château.

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    Mea-culpa Me maintenant comme à l’écart de par mes choix et ma manière, coupable, suis, d’être en lisière tout aussi bien qu’en un tiroir et d’y rester. Verdict austère que j’entendis plus qu’à mon gré mais ne puis que le ratifier. De m’y soustraire, il ne me sied. Bien trop j’ai négligé les fleurs et fort peu j’ai parlé des arbres. A tout artiste ils font honneur. Grandes lacunes en mon labeur ! Et qu’en est-il de mon crédit ? Des manquements je paie le prix ! car j’ai trop négligé les fleurs et fort peu j’ai parlé des arbres… Ah ! voyez-vous, que n’ai-je écrit pour m’éviter accueil de marbre et m’intégrer dans un circuit et avoir un pied dans la place (bien qu’ignorant ce qui s’y passe) ah ! voyez-vous, que n’ai-je écrit : « Les éléphants chantaient dans les arbres et les hirondelles étaient en fleurs ».

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    Miroir miroir Alors que nul ne voit, lorsque l’ennui me guette aux assemblées de têtes, c’est entre moi et moi que je me fais la fête en me marrant tout bas. Or, vu qu’un rien m’engrosse, en traits quelque peu rosses, un tantinet féroces, rien qu’entre moi et moi sitôt portrait je brosse de ceux qui me côtoient. Dès lors, en gaieté folle, pourtant statue de bois, par coeur je me gondole, juste entre moi et moi. Oeil grave et bouche molle où rien ne se lira. Mais soudain… patatras ! Durant que je me tords, d’un seul coup je m’abhorre, là, entre moi et moi. Masque à la James Ensor au guignol de ma joie. Car pouffant sans sourire et me pâmant sans voix, c’est par-delà mon rire qu’en chacun je me mire avec un peu d’effroi ! Rien qu’entre moi. Et moi.

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    Muet Ouvre-moi tes bras Et me sois refuge Ouvre-moi tes bras Et me sois rempart Ouvre-moi tes bras Et me sois espoir Ouvre-moi tes bras Et me sois bien-être Ouvre-moi tes bras Quand me vois paraître Ouvre-moi tes bras… Et me sois… Refuge…

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    Naissance Les opinions prêtes à servir qu’on te ficelle en un bouquet et que tu n’oserais flétrir en tes propos ni en pensées, toujours opinant du bonnet, idolâtrant comme on respire et peut-être inconscient du fait ou refusant d’en convenir… yeux dans les yeux regarde-les, ces opinions prêtes à servir, ces intouchables points de mire ! Et ne te laisse assujettir ! Et qu’importe ton désarroi ! Questionne-les ! Questionne-les avec tes doutes et tes désirs, avec tes craintes et tes émois et tout ce qui sommeille en toi ! Et à toi-même tu naîtras !

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    Ne te retourne pas Sur le chemin où tu chemines jour après jour, face au levant, musardant ou ployant l’échine, et parfois aux heures divines cueillant la fleur et contemplant, l’oeil attendri, dans l’écrin de tes paumes unies des étamines et des corolles aux lignes rares, ou sages, ou folles, sur ce chemin de tous les temps, pour qu’en tes mains ouvertes en bol où tu regardes en t’émouvant ne se faufile, s’interposant, l’image aux traits si dégrisants des lendemains de fleurs d’antan, ne te retourne pas Sur le chemin qui se déroule de par ton pas poussant ton pas flanqué d’écarts un peu mabouls dont tu te soûles dès qu’ils sont parés d’une aura, sur ce chemin où tu louvoies à ton gré ou contre la houle entre deux murs longeant ta voie, sortes d’invisibles parois tel un couloir à ciel ouvert (bâbord, tribord semblant offerts) sur ce chemin qui se déploie, toi qui te crois libre et le clames, fier d’un zigzag baptisé « choix » et que tu choies comme on se came, si tu ne te veux peine en l’âme, ne te retourne pas.

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    Offrande Au creux d’un coquillage Que vienne l’heure claire Je cueillerai la mer Et je te l’offrirai. Y dansera le ciel Que vienne l’heure belle. Y dansera le ciel Et un vol d’hirondelle Et un bout de nuage Confondant les images En l’aurore nouvelle Dans un reflet moiré Dans un peu de marée Dans un rien de mirage Au fond d’un coquillage. Et te les offrirai.

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    Promenade Un banc, des coteaux, des fleurs, une treille, rayons de soleil me chauffant le dos. Des troncs noirs et hauts. Émois du matin… Que je me sens bien ! Bocages, ramures. Un toit qui rassure. Abri où je dure. Du rêve. Un piano. Des livres à gogo. Pour moi un festin ! Que je me sens bien ! Et quittant la rade, parfois en balade ou en randonnée, je prends le sentier, coeur et pied légers. Appel quotidien… Que je me sens bien ! S’allongent les lieues. Au vent mes cheveux. Fatigue aux mollets. Un coin oublié. Un silence ailé. Gazouillis soudain… Que je me sens bien ! Des baies, des épines. Et l’air qui burine. Odeurs de résine et de chèvrefeuille. Un saut d’écureuil. Soleil au déclin… Que je me sens bien ! Chemin du retour. Rougeoiement du jour. Et paix alentour. Au loin en beauté, mon toit, mon grenier. En moi un refrain… Que je me sens bien !… Que je me sens bien !… Que je me sens bien !… Que je me sens bien !…

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    Regrets Tu vois, Un jour est passé. Quel beau jour c’était ! Mais tu l’ignorais. Tu vois, Bien qu’à ta portée, Tu l’as laissé là Car tu ne savais. Tu vois, Ce jour-là s’offrait. Fallait lui parler. Et qu’en as-tu fait ? Tu vois, Il resta muet et terne d’aspect comme tant de journées. Tu vois, Fallait l’inviter. Fallait le bercer Et t’y réchauffer. Tu vois, Fallait t’y lover Et t’en imprégner. Il t’appartenait. Tu vois, Il s’en est allé Et trop tard tu sais Qu’il ensoleillait. Tu vois, Un jour est passé. Et tu regrettas. Quel beau jour c’était !…

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    Rêves Je te vois t’accrochant aux rêves. Triste et dur sera ton réveil, car poursuivant de faux soleils, en eux se dessèchera ta sève. En toi tu sais vivre par coeur à force d’imagination. Tristes et dures seront les heures te ramenant à la raison. Tu vas, t’inventant des images, inversant les réalités. Triste et dur sera le voyage qui vient parfois te réveiller. Eh bien, qu’il me soit triste et dur! Encor j’en veux payer le prix, et que mes rêves ne soient finis! Par-delà mes réveils, qu’ils durent!

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    Saisir l’instant Saisir l’instant tel une fleur Qu’on insère entre deux feuillets Et rien n’existe avant après Dans la suite infinie des heures. Saisir l’instant. Saisir l’instant. S’y réfugier. Et s’en repaître. En rêver. À cette épave s’accrocher. Le mettre à l’éternel présent. Saisir l’instant. Saisir l’instant. Construire un monde. Se répéter que lui seul compte Et que le reste est complément. S’en nourrir inlassablement. Saisir l’instant. Saisir l’instant tel un bouquet Et de sa fraîcheur s’imprégner. Et de ses couleurs se gaver. Ah ! combien riche alors j’étais ! Saisir l’instant. Saisir l’instant à peine né Et le bercer comme un enfant. A quel moment ai-je cessé ? Pourquoi ne puis-je… ?

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    Savoir Savoir parler pour ne rien dire Et faire en sorte qu’on vous admire Je vous le dis en aparté C’est là un gage de succès Savoir prier. À rien ne croire Savoir satisfaire aux regards Je vous l’accorde sans ambages Ça ne ternit point le plumage Savoir pleurer au cinéma Avec un coeur sec comme du bois Il n’y a point contradiction Entre ces deux situations Savoir juger sans s’engager Savoir promettre sans aider Voilà judicieuse morale Qui ne vous fera aucun mal Savoir mettre ses intérêts Plus haut que quelque liberté C’est d’une sage politique Et qui vous sera bénéfique Savoir penser : « Comme il canule ! » Dire : « Près de vous on se sent nul » C’est là compliment bien tourné Qu’à bon escient il faut placer… Savoir… Savoir parler… Savoir parler pour ne rien dire…

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    Toi Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas.

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    Toi l’ennui Plus grand que l’océan Plus étroit qu’un carcan Plus cruel qu’un enfant Plus bête qu’un adjudant Plus chaud qu’une gourgandine Plus frigide qu’une béguine Plus vide que le désert Plus peuplé que l’enfer Toi l’Ennui Plus haut qu’une cathédrale Plus mince qu’un pétale Plus triste qu’un vieux clown Plus gai que les Gorgones Plus réel que matière Plus fluide que l’éther Plus muet que le silence Plus parlant qu’une jactance Toi l’Ennui Plus contrit qu’un curé Plus gueulant qu’une traînée Plus gris que la poussière Plus transparent que l’air Plus long qu’une abstinence Plus vide que l’absence Plus lent qu’une agonie Plus ingrat que l’oubli Toi l’Ennui Plus sot qu’un fonctionnaire Plus brimant qu’un clystère Plus bâfrant qu’un glouton Plus radin qu’Harpagon Plus hideux que misère Plus doux qu’une mégère Plus amène qu’un démon Plus mielleux qu’une potion Toi l’Ennui Jamais tu n’abandonnes Tu ne fais grâce à personne Aussi vaste que le monde tu nous mènes à la ronde Aussi vieux que la terre tu ne désarmes guère Aussi long que la vie jamais tu ne t’oublies Toi l’Ennui

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    Ton visage Ton visage est une symphonie Qui chante doucement en moi. Ton visage est une mélodie Que je répète mille fois. Ton visage quand tu n’es pas là Me poursuit partout où je vais Ton visage quand je suis venu C’est comme s’il ne m’avait pas vu. Tu me fais mal sans le savoir. Tu me détruis sans le vouloir Mais je ne peux tourner la page Et ne connais que ton image. Ton visage s’est illuminé Quand tu parlais à mon copain. Et ça m’a brisé de chagrin. C’est comme si la vie s’arrêtait. Ton visage se moque de ma tête Quand je fais rire l’assemblée. Alors c’est pour moi une fête Puisqu’au moins tu m’as regardé. Tu me fais mal sans le savoir. Tu me détruis sans le vouloir Mais je ne peux tourner la page Et ne connais que ton image. Combien je voudrais le toucher. Il est parfois si près du mien. Du bout des doigts du bout des mains Comme on fait d’une chose sacrée. Ton visage me tord les boyaux Car pour moi tu n’as pas un mot Et ça me laisse un goût amer. Mon paradis est un enfer. Tu me fais mal sans le savoir. Tu me détruis sans le vouloir Mais je ne peux tourner la page Et ne connais que ton image. Ton visage est une symphonie Qui chante doucement en moi. Ton visage est une mélodie Que je répète mille fois…

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    Tu te racontes Tu te racontes sans le savoir même quand tu poses et fais semblant. Tes gestes sont comme le miroir de tes pensées d’hier, de maintenant. De toi tu n’arrêtes de parler tout en ne cessant de te taire. Tu es, malgré toi, livre ouvert qui traduit ton langage codé. Souvent rien qu’un tic te résume. En lui s’abrite ton amertume et dans chacun de tes mouvements tu trahis tes rêves latents. Pourtant tu te tiens sur tes gardes et à personne ne te confies. A quoi cela sert-il, ma fille ? puisque tous tes secrets bavardent…

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    Une histoire Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille. Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ? Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal… alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.

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    Une page blanche Une page blanche qui attend immaculée et sans visage déjà fait pleurer les enfants à peine sortis du premier âge. Une page blanche dira demain qui est génie, qui est crétin. Oubliez-la, mauvais élèves ! C’est tout au plus un vilain rêve… Une page blanche qui attend dans sa pureté virginale, c’est encore l’éternel tourment d’une inspiration qui vient mal. Une page blanche se tord de rire quand le poète n’a rien à dire. Et comme il a tout raconté, voilà sa carrière terminée. Une page blanche qui attend parmi les pages d’une vie vous fera regretter souvent vos ambitions inaccomplies. Ça vous rappelle en vérité ce qui en vous tient du raté. Alors pensez : mon fils fera ce que moi-même je ne fis pas. Une page blanche qui ne dit rien des silences qui vous allaient bien sans contrarier votre destin dans notre monde de coquins quand il vous plut de ne pas voir et aussi de ne pas savoir, cette page, disons-le entre nous, elle est encore plus laide qu’un pou!

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    Vacances Tiède est le vent Chaud est le temps Fraîche est ta peau Doux, le moment Blanc est le pain Bleu est le ciel Rouge est le vin D’or est le miel Odeurs de mer Embruns, senteurs Parfums de terre D’algues, de fleurs Gai est ton rire Plaisant ton teint Bons, les chemins Pour nous conduire Lumière sans voile Jours à chanter Millions d’étoiles Nuits à danser Légers, nos dires Claires, nos voix Lourd, le désir Pesants, nos bras Tiède est le vent Chaud est le temps Fraîche est ta peau Doux, le moment Doux le moment… Doux le moment…

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    Velléités Sur ma voie parallèle au chemin de la vie et comme hors du circuit parfois je me rebelle… Voyez tous ces visages. Ils ignorent le mien. Tel est mon paysage, et tel mon quotidien. Alors qu’eux… Alors qu’eux (et j’enrage et j’en perds mon langage), alors qu’eux se côtoient et sans fin se coudoient !… Et dedans ce brassage : ils s’échinent, ils festoient, ils prospèrent, ils déchoient, ils s’étreignent, ils guerroient, se pourvoient, se fourvoient, et se fanent… ou verdoient. Tout ce monde tournoie. Et moi… je merdoie… Sur ma voie parallèle au chemin de la vie et comme hors du circuit, parfois je me rebelle…

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