Frédéric Bastiat
Frédéric Bastiat, né le 30 juin 1801 à Bayonne et mort le 24 décembre 1850 à Rome, est un économiste, homme politique et magistrat français. Rattaché à l'école libérale française, il est entré tardivement dans le débat public. Il marque la France du milieu du XIXe siècle en prenant part aux débats économiques : il collabore régulièrement au Journal des économistes et entretient une polémique virulente avec Proudhon. Élu à l'Assemblée, il participe à la vie politique française en votant tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite. Il développe une pensée libérale, caractérisée par la défense du libre-échange ou de la concurrence et l'opposition au socialisme et au colonialisme. Il est considéré comme un précurseur de l'école autrichienne d'économie et de l'école des choix publics. Tombé dans un oubli relatif en France, il bénéficie en revanche d'une renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques.
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@fredericBastiat
Étant donné qu'aucun individu n'agissant séparément ne peut utiliser légalement la force pour détruire les droits des autres, ne suit-il pas logiquement que le même principe s'applique également à la force commune qui n'est rien de plus que la combinaison organisée des forces individuelles?
@fredericBastiat
Le socialisme, comme les idées anciennes à partir desquelles elle jaillit, confond la distinction entre le gouvernement et la société. À la suite de cela, chaque fois que nous nous opposons à une chose qui se faisait par le gouvernement, les socialistes concluent que nous nous opposons à son fait. . . . C'est comme si les socialistes devaient nous accuser de ne pas vouloir manger parce que nous ne voulons pas que l'État soulève des céréales
@fredericBastiat
Ainsi, s'il existe une loi qui sanctionne l'esclavage ou le monopole, l'oppression ou le vol, sous quelque forme que ce soit, il ne faut même pas mentionner. Car comment peut-il être mentionné sans endommager le respect qu'il inspire? De plus, la moralité et l'économie politique doivent être enseignées du point de vue de cette loi; De la supposition que ce doit être une loi juste simplement parce que c'est une loi. Un autre effet de cette perversion tragique de la loi est qu'elle accorde une importance exagérée aux passions politiques et aux conflits et à la politique en général.
@fredericBastiat
Il est plus facile de montrer le trouble qui doit accompagner la réforme que l'ordre qui devrait le suivre.
@fredericBastiat
En fait, si le droit était limité à la protection de toutes les personnes, de toutes les libertés et de toutes les propriétés; Si le droit n'était rien de plus que la combinaison organisée du droit de l'individu à la légitime défense; Si le droit était l'obstacle, le chèque, le punisseur de toute oppression et pillage - est-il probable que nous, citoyens, nous disputions alors beaucoup sur l'étendue de la franchise?
@fredericBastiat
Lorsque les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront.
@fredericBastiat
La vie, les facultés, la production en d'autres termes, l'individualité, la liberté, la propriété - c'est l'homme. Et malgré la ruse des dirigeants politiques astucieux, ces trois dons de Dieu précèdent toute législation humaine et y sont supérieurs.
@fredericBastiat
L'État a tendance à se développer proportionnellement à ses moyens d'existence et à vivre au-delà de ses moyens, et ce sont, dans la dernière analyse, rien que la substance du peuple. Malheur aux personnes qui ne peuvent pas limiter la sphère de l'action de l'État! Liberté, entreprise privée, richesse, bonheur, indépendance, dignité personnelle, tous disparaissent.
@fredericBastiat
...l'affirmation "Le but de la loi est de faire régner la justice" n'est pas rigoureusement exacte. Il faudrait plutôt dire que le but de la loi est d'empêcher l'injustice de régner. En effet, c'est l'injustice, et non la justice, qui a une existence propre. La justice n'est atteinte que lorsque l'injustice est absente.
@fredericBastiat
Le pillage juridique peut être commis de manière infinie de façons; Par conséquent, il existe un nombre infini de plans pour l'organiser: tarifs, protection, bonus, subventions, incitations, impôt sur le revenu progressif, éducation gratuite, droit à l'emploi, droit de profit, droit aux salaires, droit à l'allégement , le droit aux outils de production, le crédit sans intérêt, etc., etc. Et il est le total de tous ces plans, en ce qu'ils ont en commun, le pillage juridique, qui porte le nom du socialisme.
@fredericBastiat
Maintenant, puisque l'homme est naturellement enclin à éviter la douleur - et comme le travail est une douleur en soi - il s'ensuit que les hommes recouriront au pillage chaque fois que le pillage est plus facile que le travail. L'histoire le montre très clairement. Et dans ces conditions, ni la religion ni la moralité ne peuvent l'arrêter. Quand, alors, le pillage s'arrête-t-il? Il s'arrête quand il devient plus douloureux et plus dangereux que le travail.
@fredericBastiat
La liberté n'est-elle pas la destruction de tout despotisme - y compris, bien sûr, le despotisme juridique?
@fredericBastiat
J'ai du mal à comprendre pourquoi ceux qui exigent l'éducation unitaire de l'État ne demandent pas également une presse unitaire de l'État ... soit l'État est infaillible, auquel cas nous ne pouvions pas faire mieux que de lui soumettre tout le domaine entier de pensée intelligente, ou ce n'est pas le cas, auquel cas il n'est pas plus rationnel de lui remettre l'éducation que la presse.
@fredericBastiat
Maintenant, puisque l'homme est naturellement enclin à éviter la douleur - et comme le travail est une douleur en soi - il s'ensuit que les hommes recouriront au pillage chaque fois que le pillage est plus facile que le travail. L'histoire le montre très clairement. Et dans ces conditions, ni la religion ni la moralité ne peuvent l'arrêter. Quand, alors, le pillage s'arrête-t-il? Il s'arrête quand il devient plus douloureux et plus dangereux que le travail.
@fredericBastiat
Et qu'est-ce que la liberté, dont le nom même fait battre le cœur et ébranle le monde ? N'est-ce pas l'union de toutes les libertés, liberté de conscience, d'éducation, d'association, de presse, de voyage, ou de travail, ou de commerce ?
@fredericBastiat
Le type de dépendance qui résulte de l'échange, c'est-à-dire des transactions commerciales, est une dépendance réciproque. Nous ne pouvons pas dépendre d'un étranger sans qu'il dépend de nous. Maintenant, c'est ce qui constitue l'essence même de la société. Couper les interrelations naturelles, ce n'est pas se rendre indépendant, mais s'isoler complètement.
@fredericBastiat
Si les tendances naturelles de l'humanité sont si mauvaises qu'il n'est pas sûr de permettre aux gens d'être gratuits, comment se fait-il que les tendances de ces organisateurs soient toujours bonnes? Les législateurs et leurs agents nommés n'appartiennent-ils pas également à la race humaine? Ou croient-ils qu'ils sont eux-mêmes faits d'une argile plus fine que le reste de l'humanité?
@fredericBastiat
La loi a été pervertie et les pouvoirs de l'État sont devenus pervertis avec lui. La loi a non seulement été détournée de sa fonction appropriée, mais a fait de suivre un objectif entièrement contraire. La loi est devenue un outil pour toutes sortes de cupides. Au lieu de prévenir le crime, la loi elle-même est coupable des abus qu'il est censé punir. Si cela est vrai, c'est une affaire sérieuse, et le devoir moral m'oblige à attirer l'attention de mes camarades.
@fredericBastiat
Le pillage juridique peut être commis de manière infinie de façons; Par conséquent, il existe un nombre infini de plans pour l'organiser: tarifs, protection, bonus, subventions, incitations, impôt sur le revenu progressif, éducation gratuite, droit à l'emploi, droit de profit, droit aux salaires, droit à l'allégement , le droit aux outils de production, le crédit sans intérêt, etc., etc. Et il est le total de tous ces plans, en ce qu'ils ont en commun, le pillage juridique, qui porte le nom du socialisme.
@fredericBastiat
Les impulsions de mon cœur sont la voix de la nature, qui ne se trompe jamais. Les institutions qui me gênent sont artificielles et ne sont que des conventions arbitraires auxquelles je n'ai jamais donné mon consentement. Dans le piétinement de ces institutions sous le pied, j'aurai le double plaisir de satisfaire mes inclinations et de me croire un héros
@fredericBastiat
Le coût réel de l'État est la prospérité que nous ne voyons pas, les emplois qui n'existent pas, les technologies auxquelles nous n'avons pas accès, les entreprises qui n'existent pas et le brillant avenir qui nous est volé . L'État nous a pillets tout aussi sûrement qu'un voleur qui entre dans notre maison la nuit et vole tout ce que nous aimons.
@fredericBastiat
Lorsque le droit et la moralité se contredisent mutuellement, le citoyen a la cruelle alternative de perdre son sens moral ou de perdre son respect pour la loi.
@fredericBastiat
Le socialisme, comme les idées anciennes à partir desquelles elle jaillit, confond la distinction entre le gouvernement et la société. À la suite de cela, chaque fois que nous nous opposons à une chose qui se faisait par le gouvernement, les socialistes concluent que nous nous opposons à son fait. . . . C'est comme si les socialistes devaient nous accuser de ne pas vouloir manger parce que nous ne voulons pas que l'État soulève des céréales
@fredericBastiat
La loi est l'organisation collective du droit de l'individu à la défense légitime de sa vie, de sa liberté et de ses biens. Lorsqu'il est utilisé pour autre chose, quelle que soit la cause de la cause, elle devient pervertie et la justice est affaiblie. Ainsi, la loi est devenue pervertie par une cupidité stupide et une fausse philanthropie.
@fredericBastiat
La vie, la liberté et les biens n'existent pas parce que les hommes ont fait des lois. Au contraire, c'est le fait que la vie, la liberté et les biens existaient au préalable qui ont amené les hommes à faire des lois en premier lieu.
@fredericBastiat
Rien n'est plus insensé que de baser tant d'attentes à l'égard de l'État, c'est-à-dire pour assumer l'existence de la sagesse collective et de la prévoyance après avoir pris pour acquis l'existence d'une imbécile et d'une improvisation individuelles.
@fredericBastiat
Le droit ne peut pas organiser le travail et l'industrie sans organiser l'injustice.
@fredericBastiat
Pas de pillage légal: c'est le principe de la justice, de la paix, de l'ordre, de la stabilité, de l'harmonie et de la logique. Jusqu'au jour de ma mort, je proclamerai ce principe avec toute la force de mes poumons (ce qui est tout à fait trop insuffisant).
@fredericBastiat
Le socialisme, comme les idées anciennes à partir desquelles elle jaillit, confond la distinction entre le gouvernement et la société. À la suite de cela, chaque fois que nous nous opposons à une chose qui se faisait par le gouvernement, les socialistes concluent que nous nous opposons à son fait. . . . C'est comme si les socialistes devaient nous accuser de ne pas vouloir manger parce que nous ne voulons pas que l'État soulève des céréales
@fredericBastiat
Si chaque personne a le droit de défendre - même par la force - sa personne, sa liberté et ses biens, il s'ensuit qu'un groupe d'hommes a le droit d'organiser et de soutenir une force commune pour protéger ces droits constamment. Ainsi, comme une personne ne peut pas légalement utiliser la force contre la personne, la liberté ou les biens d'une autre personne, alors la force commune - pour la même raison - ne peut pas être légalement utilisée pour détruire la personne, la liberté ou les biens des individus ou des groupes.