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Jacques Viallebesset

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Poésies

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    Jacques Viallebesset

    @jacquesViallebesset

    Avec toi Je suis avec toi âme sincère et cœur pur Egaré dans le dédale de ta forêt obscure Cherchant en aveugle la clairière de l’être Je suis le compagnon qui a travaillé comme toi A qui tu peux dire tes espoirs et désirs secrets Je t’apporte les forêts les mers les montagnes Je suis avec toi quelles que soient tes erreurs Dans tes yeux sont gravés tes rêves ta nostalgie Toute l’innocence perdue depuis l’enfance Cette absence de pureté que tu ne vois plus C’est ainsi que la mort arrive avant l’heure Je suis ton compagnon en perpétuelle révolte Et si la société a tué en toi cette faculté Je te dis que les prés fleuris t’appartiennent Je suis avec toi partout où tu es esseulé Je t’attends aux estuaires de ta résignation Tu imagines les routes du vent les joies du monde Au nom de l’espoir je t’offre amour et amitié Pour soumettre ton désir au rythme du cosmos Je suis avec le berger qui t’attend près de ta source.

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    Jacques Viallebesset

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    Comment ne pas penser à toi Bien sûr je sais qu’à cette heure Partout dans le monde Des hommes se blottissent de peur Des enfants ne font plus la ronde Des étoiles au bout de leurs doigts Que des femmes se cachent de la bête immonde De la violence quotidienne qui leur est faite… Mais comment ne pas penser d’abord à toi A tes seins bourdonnant comme des abeilles A ta bouche fruitée qui déborde du cœur A tes mains d’où ruissellent des caresses de soleil A tes épaules nues ou je cueille des fleurs Au parfum crémeux de ton ventre blanc Oui comment ne pas penser d’abord à toi A tes caresses comme une odorante verdure A tes élans puissants traduits dans un murmure A la source de vie que tu portes en toi A ce regard d’Amour que tu as posé sur moi A ce sourire de fée qui dessine ma joie Comment ne pas d’abord penser à toi Qui n’a que la beauté à opposer à la laideur La vérité de toi dissimulée à toi dans ton regard Qui cherche à te trouver dans les méandres du cœur Qui veux être pour toi une belle aventure Et qui cherche toi-même à te mettre au monde Ô Mon Amour, ma force et ma vigueur t’accompagnent Puisque de tous les jours je te veux ma compagne.

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    Cosette est ma princesse Cosette est venue à moi Dans les sanglots d’un soir Pour pouvoir s’endormir Dans les branches de mes bras Contre une promesse d’espoir Ma petite princesse est venue à moi La graine de ses ailes Pousse dans le vent Je la porte dans moi Comme l’oiseau sur sa branche. Ma femme- tourterelle, Virevoltes et t’envoles Sans te bruler les ailes Je te garde mes tendres pays Pour y bâtir des nids Et notre seule demeure. Je te garde mes noueuses ramures Ou te poser et soigner tes blessures Tant que j’aurai l’air Qu’il faut aux arbres pour te plaire.

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    Dans la marge 7 J’aurais voulu être celui-là qui vient Porteur d’une joie d’être à partager Avec tous les humains qui saignent De leurs rêves lourds d’espoirs blessés Je porte en moi les sucs de la terre La danse de flamme du sang au cœur Ma poitrine se gonfle du vent des astres J’halète de la sève de tout ce qui vibre Frémit palpite et vit au rythme des saisons

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    Forgerons du désir Que les tisserands de rêves Inventent un autre futur Tout au long de la rivière Où nos espoirs se sont noyés Dans des flots de larmes de sang On est revenu de si loin D’où sont mortes nos illusions Qu’il faut bien tenter d’élargit Encore l’horizon humain Et les frontières de la vie Là se lèvent les forgerons Du désir et de la joie d’être De vrais camarades viendront Et des femmes dans le regard Desquels il fera bon vivre Il est toujours temps d’être heureux Tant qu’une aube est à venir Et le monde à recréer La terre est une île aux trésors Dans un océan d’étoiles.

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    Fumées de la mémoire L’écume des peuples s’efface de la mémoire Dans les sillons stériles des parois du temps Des hommes sans visages sont venus les chercher Ils ont amassé leurs bagages dans les clameurs Toutes ces vies entassées dans des énigmes d’ombre Les trains gris poussaient des cris de violon brisé Enfants barbouillés des couleurs du cauchemar Lignes de leurs mains creusées des rails du destin Leur étoile était clouée sur cette nuit sans aube Un désespoir tout jaune marqué au fer rouge L’immense fumée noire qui emportait leurs cris A dissous leurs rêves de miel dans un brasier Sur le magma rougeoyant de leurs entrailles Le soleil a quitté un ciel vide vitrifié d’horreur Images fragiles volées au secret de la mort Ces cendres et ces fumées brûlent encore mes larmes.

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    Je te donne Riche du désert de mon cri Je, scribouilleur sous-saigné Te donne à fleurs de mots La nuit qui postillonne À l’enfant ses étoiles. Je ne veux pas pour toi D’une vie sans histoires Tu as droit au rire Éclaté des bourgeons Tu as droit d’affouage Aux forêts du bonheur Droit à ce goût qui nous vient De plus loin que nos rêves Au goût d’un jour fumé Jusqu’au bout du mégot Au goût de pomme à naître A l’arbre de nos faims. Je te donne la Vie A cueillir mon amour Aux branches basses des poèmes Je voudrais qu’il t’en reste à jamais Une saveur de fruit mûr Comme un soleil fondu Dans la bouche du temps. Il y a tant de promesses Nées aux lèvres des chemins Tant de désirs qui nous attendent Devant la porte des mémoires… Qu’apparaisse enfin ce pays Où l’arbre de l’instant éternel Me cache la forêt des souvenirs En ce premier matin de la vie Je compte nos soleils Au bord du bonheur.

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    La parole retrouvée Les mots sont feuilles mortes Usés trop usés d’avoir trop mal servi Ils jonchent vos vies devant votre porte A force de ne les avoir pensés ni ressentis Vous ne savez que parler Alors que c’est DIRE qu’il faudrait Comment retrouver l’arbre vivant Sous l’écorce de bois mort Et qui croire désormais En sachant que c’est vrai Comment palper du bout des doigts Les gouttes de résine du sens Derrière les apparences Et retrouver la flamme Dans les fossiles et la cendre Comment dire à une femme En étant sûr qu’elle va vous rendre Comment être compris maintenant Et pouvoir faire autrement En épanchant ses sentiments Que de faire couler son propre sang Et comment écrire ses espoirs et ses rêves Sans tremper sa plume dans la sève Comment dire l’Amour et la Joie En partageant confiance et foi Et plus encore dire  » je t’aime «  Et être entendu de même Faudra-t-il donc me taire Et accepter que l’on m’enterre Sans avoir su sans avoir pu Et que jamais jamais plus La lettre est sédentaire Mais le sens, lui, est nomade Ah ! Crier que mon cœur bat la chamade Une dernière fois à la face de l’univers L’arbre de mes poèmes Saura cacher la forêt de vos paroles Son feuillage vibre et chante sous les archets du vent Il est peuplé de piafs de libellules de tourterelles Qui portent ce message des confins de la terre à leurs pôles Et, en vrai, on s’aime dans l’Agapè Comme des frères, des amis et des amants Mutuellement et réciproquement.

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    Le coeur d’une femme Je ne veux pas pour toi les déchirures des ronces Ni les étangs glauques des illusions ou l’on s’enfonce Efface de ton âme les noirs tourbillons Une étoile flamboie au milieu de ton front Abandonne les cauchemars au fond de leur nuit L’amertume blême de la tristesse est un désert Je veux un ciel clair et des poitrines au cœur chantant Des poumons vibrant comme des arbres en plein vent Je ne veux pas pour toi l’ombre portée de la souffrance Sur le pur visage embué de ton enfance Arraches de toi les barreaux de la cage Le fardeau de douleur est un trop lourd bagage La vie est là qui frémit et palpite dans là sève Chaude vie plus forte que les illusions Une vie jamais vécue voilà ce que je veux Où les oiseaux viennent chanter dans tes cheveux Je ne veux pas pour toi l’étendue du dérisoire Ni les lèvres murées par tant de pierres noires Tu as trop arpenté déjà les labyrinthes du malheur Pour qu’enfin ton cœur soit parsemé de fleurs.

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    Les braises du coeur Quand on est dans le monde Prisonnier des jours qui se suivent, Quand on est pris dans cette guerre sans pitié, On ne pense jamais que l’Amour, le seul, existe. On ne prend pas le temps. Et puis, et puis… Un jour, on est couché dans un lit Auprès de la seule femme qu’on n’ait jamais aimée Et tout le reste a disparu, à jamais. Les jeux périlleux du monde se sont déroulés Dans une autre vie, ailleurs. On ne veut plus les connaître. On ne peut plus les revoir. Adieu mensonges vains, adieu semblants, adieux combats ! Ce seul lit est le désert et c’est l’oasis. C’est la mer des sables et l’océan des eaux. Et elle est plus belle, rafraichissante et douce Que les caravaniers ne l’avaient dit, Que ne l’espéraient les marins. Nous nous mettons à vivre A l’abri d’un monde ou nous mourions Inexorablement jour après jour, Ou, moi, du moins, je mourais ; Elle pose sa tête sur mon épaule Les lèvres posées sur mon cou Et caresse mes cheveux. Quarante- huit heures pour changer une vie Ce n’est pas long, c’est très court. Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ? Demande-t-elle … Un brasier dont la flamme naît D’aussi loin que la nôtre, Dans les sourdes braises du cœur, Ce brasier, sans fin ni cesse Au moindre souffle d’air se ranime. Puis nous nous endormons, la main dans la main Ce qui double la profondeur du repos Car les courants magnétiques D’elle et de soi, par les paumes des mains S’échangent et s’additionnent. Quand on dort ainsi, quand on dort enfin, Dans ce monde ou l’on n’avait jamais dormi Quand on peut enfin déposer les armes Et abandonner ses défenses, Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé, L’étrange est qu’on ne s’étonne pas. C’est naturel, c’est vrai, c’est simple, Alors que tout le reste était inextricable. C’est évident, alors que tout était complexe. Et l’on est à ce rendez-vous Et à cause de l’espoir trop grand on le rate Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps. La suite horizontale des jours Parait-il reprend alors son cours… Les jours viennent et s’en vont, Je demeure, a dit Guillaume. Ô temps, suspends ton vol Lui a répondu Alphonse. Et moi échoué comme un navire Sur une île maintenant déserte. Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ? Demande-t-il ? Un brasier dont la flamme naît D’aussi loin que la nôtre, Dans les sourdes braises du cœur, Ce brasier sans fin ni cesse Au moindre souffle d’air se ranime. Il brulera jusqu’à la fin de nos jours. On se réveille alors la main dans la main Ce qui double l’intensité de la vie Dans un matin éclaboussé de délivrance Car les courants magnétiques S’échangent et s’additionnent. Quand on s’éveille ainsi, Quand on s’éveille enfin, Dans cette vie où l’on ne s’était jamais éveillé Quand on peut enfin laisser couler les larmes De la seule joie et abandonner son chagrin, Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé, L’étrange est qu’on ne s’étonne pas. C’est naturel, c’est vrai, c’est simple, Alors que tout le reste était inextricable, C’est évident alors que tout était complexe Et l’on est au seul rendez-vous Même si on ne l’attendait plus, Car il n’est pas trop tard. La suite verticale des jours Reprend alors enfin son cours… Je pose ma tête sur son épaule Les lèvres posées contre son cou Et je caresse ses cheveux…

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    Les jours anciens J’efface de mes virtuelles caresses Les jours anciens de ton corps Pour que tu retrouves encore Le chemin ébloui de ma tendresse La main modelant le désir Le mystère et l’audace au tréfonds La beauté est toujours au fond D’une blessure du plaisir Tu effaces de tes virtuelles caresses Les jours anciens de mon corps Pour que je retrouve encore Le chemin ébloui de ta tendresse Ce qui est dit l’est toujours en fonction De ce qui ne sera jamais exprimé C’est là que nous nous reconnaissons Le seul vrai langage est un baiser.

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    Les nobles voyageurs En hommage à OV.L de Milosz Chevaliers errants qui rêvent leurs vies et vivent leurs rêves Vagabonds solitaires de l’âme chemineaux anonymes de l’esprit Ils traversent le temps et l’espace sans repos ni trêve Pour venir allumer des soleils noirs au cœur de la nuit Ayant l’âge du sable de la mer et du vent du désert Empruntant les vêtements du siècle où nous sommes Le pain des forts le feu et le sel leur sont offerts Dans des haltes secrètes où s’aiment les hommes Alchimistes du Verbe et forgerons de l’âme Ce sont des maîtres sans temple qui ont rendez-vous Une lanterne sourde à la main protégeant la petite flamme Dans la clairière de l’être où règne l’amour fou Ils pérégrinent de siècle obscur en siècle obscur Portant sur leur épaule droite un noir corbeau Eclairant le chemin des consciences pures Pour que le monde et les jours soient enfin beaux L’œil est le soleil du cœur comme le cœur celui de l’esprit. Venus ici et maintenant dans le monde sans lui appartenir Réincarner dans le creuset des cœurs la parole qui vit En eux s’élève le souffle d’une vie plus forte que la mort à venir.

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    Les papillons bleus Dans les alvéoles de sa mémoire La petite fille qu’elle était danse encore A chaque battement de ses paupières S’envolent de ses yeux des papillons bleus Elle savait déjà tout sans vraiment le savoir Elle a tout donné venu de son grand cœur Des années dorées transformées en plomb Les ailes du malheur ont fracassé les cages Ses oiseaux se sont envolés dans son ciel Ils pépient le soir à la margelle des pupilles Elle a dans le cœur un cerf-volant qui poursuit Les tendres moutons roses du ciel en rêvant A des croisières bleues au pays du croissant Où languide dans les saveurs ocres de l’orient De ses mains naissent des chants de couleurs A l’instant de rejoindre le ventre de la terre Elle laissera ici-haut quelques traces légères De bleu pour que les douces jacinthes des cœurs Les océans le ciel les humains se rappellent Que les yeux bleus sont les yeux des amoureux

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