Pourquoi ce succès du bouddhisme en Occident ? Révèle-t-il une faille dans la civilisation occidentale, scientifique et technique, un besoin insatisfait ? Nul n'était mieux placé que Matthieu Ricard, à la fois intellectuel occidental et moine bouddhiste, pour traiter cette question et d'abord exposer ce qu'est exactement le bouddhisme. Les considérations de Jean-François Revel, tout en comportant de sérieuses réserves ou objections, retiennent la partie du bouddhisme qu'il estime acceptable et universelle, sa sagesse dans la conduite de la vie. Elles mettent en lumière les échecs de la pensée occidentale, notamment la faillite des grands systèmes philosophiques et des grandes utopies politiques, qui peuvent expliquer la présente attirance des Occidentaux pour une forme de sagesse à la fois très ancienne et très nouvelle. Voilà pourquoi et comment, à Hatiban, au Népal, dans l'isolement d'un site perché sur une montagne dominant Katmandou, se déroulèrent, en mai 1996, les entretiens qui fournissent la substance de cet échange entre le moine et le philosophe.

Le moine et le philosophe - Le bouddhisme aujourd'hui

L'Autoportrait de Nicolas Poussin

Memoires le voleur dans la maison vide

Les entretiens avec des écrivains que Madeleine Chapsal publie dans L'Express prennent une importance de plus en plus grande dans l'explication et la pénétration de la littérature d'aujourd'hui. Après "Les écrivains en personne" qui réunissait douze écrivains parmi lesquels Sartre, Sagan, Beauvoir, Mauriac, Céline et Moravia, voici un second recueil, "Quinze écrivains", qui groupe entre autres Bataille, Borges, Breton, Duras, Giono, Leiris, Lévi-Strauss, Miller, Montherlant, Paulhan, Prévert, Rostand, Simon... Mené, poussé par des questions souvent intimes, chaque écrivain ici interrogé révèle à Madeleine Chapsal ce qu'il n'avait jamais dit sur lui-même et ses rapports secrets avec l'écriture.

Quinze écrivains - Entretiens

"Nul ne peut décider qu'il est intelligent et s'en autoriser pour dénoncer l'imbécillité des autres. Mais il existe un moyen qui consiste à laisser le lecteur juge en procédant par étalage, accumulation de pièces à conviction. Aussi la littérature consacrée à la bêtise recourt-elle systématiquement à l'inventaire, au catalogue, au dictionnaire, à l'encyclopédie, au recueil de "pertes". L'effet d'entassement est ici essentiel." L'essai de Lo Duca s'inscrit dans cette tradition (...) Mais ici Lo Duca dépasse le principe de composition des livres sur le crétinisme en inaugurant ce que l'on pourrait appeler la bêtise-fiction, ou, plus exactement, la bêtise-prospective. Ne se contentant point d'être un simple manager de la bêtise, il en devient le premier futurologue. Herman Kahn du crétinisme, il trace, comme lui, un "cadre pour la spéculation" permettant de prévoir la bêtise en l'an 2000, son budget, son coût, sa technologie, ses retombées. "Technologie de pointe, où la France, bien entendu, tient une place éminente, comme dans l'aéronautique les filières nucléaires et les téléphones."

Et si nous parlions des crétins ?

Jean-François Revel, né Ricard le 19 janvier 1924 à Marseille et mort le 30 avril 2006 au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), est un journaliste et essayiste libéral français.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Revel

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