Mario Vargas Llosa
@marioVargasLlosa
Tout le monde est pressé à New York, même dans les restaurants et dans les cafés. Vous n'avez pas la sérénité. Je pense que cela est très important pour lire.
Mario Vargas Llosa
Mario Vargas Llosa [ˈmaɾjo ˈβarɣas ˈʎosa], né le 28 mars 1936 à Arequipa (région d'Arequipa, au Pérou), est un écrivain péruvien naturalisé espagnol. Auteur de romans et d'essais politiques, il est notamment lauréat du prix Nobel de littérature 2010 « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l'individu, de sa révolte et de son échec ». Comme beaucoup d'auteurs hispano-américains, Mario Vargas Llosa s’engage activement en politique, avec des opinions qui passent progressivement du communisme au libéralisme, jusqu'à un soutien à des candidats de l'extrême droite chilienne et brésilienne. Candidat à l'élection présidentielle péruvienne de 1990 avec le soutien de la coalition libérale de centre droit Front démocratique, il est battu au second tour par le populiste de droite Alberto Fujimori. En 2021, il est élu à l'Académie française, devenant le premier membre de cette institution à n’avoir jamais écrit un ouvrage en français, bien qu’il parle cette langue couramment et qu’il ait été le premier écrivain étranger à être publié à la Pléiade de son vivant.
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Tout le monde est pressé à New York, même dans les restaurants et dans les cafés. Vous n'avez pas la sérénité. Je pense que cela est très important pour lire.
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Maintenir la démocratie ou aller à la dictature: c'est ce qui est en jeu dans ces élections.
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Il était une fois, il y avait un garçon qui a appris à lire à l'âge de 5 ans. Cela a changé sa vie. En raison des contes d'aventure qu'il a lus, il a découvert un moyen d'échapper à la pauvre maison, au pauvre pays et à la pauvre réalité dans laquelle il vivait.
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Je ne pouvais pas imaginer un autre mode de vie, en dehors des livres, en dehors de mon travail. Ce qui ne signifie pas que je ne suis pas intéressé par d'autres choses, bien sûr - je m'intéresse à beaucoup de choses. Mais le centre, le nœud, est toujours de la littérature.
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Puisqu'il est impossible de savoir ce qui se passe réellement, nous, les Péruviens, nous menons, inventions, rêvons et nous réfugions dans l'illusion. En raison de ces circonstances étranges, la vie péruvienne, une vie dans laquelle si peu lisent réellement, est devenue littéraire.
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Le bon roman est une conjonction de nombreux facteurs, dont le principal est, sans aucun doute, un travail acharné. Il y a beaucoup de choses derrière un bon roman, mais en particulier, il y a beaucoup de travail - beaucoup de patience, beaucoup d'entêtement et un esprit critique.
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Quand j'étais jeune, quand j'ai commencé à écrire, nous étions totalement convaincus que la littérature était une sorte d'arme.
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Je l'ai convaincue que sa première loyauté n'est pas envers les autres, mais pour ses propres sentiments.
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Je travaille très dur, vous savez, mais je ne pense pas que je travaille, parce que ce que je fais me plaît tellement. J'écris sur certaines choses parce que certaines choses m'arrivent.
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La révolution libérera la société de ses afflictions, tandis que la science libérera son individu.
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La littérature est une forme d'insurrection permanente. Sa mission est de susciter, de déranger, d'alarmer, de garder les hommes dans un état d'insatisfaction constant envers eux-mêmes.
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Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité.
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L'érotisme a sa propre justification morale car il dit que le plaisir me suffit; Il s'agit d'une déclaration de la souveraineté de l'individu.
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Prospérité ou égalitarisme - vous devez choisir. Je préfère la liberté - vous n'atteignez jamais une véritable égalité de toute façon: vous sacrifiez simplement la prospérité pour une illusion.
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Une bonne littérature finit toujours par montrer ceux qui l'ont lu ... la limitation inévitable de tout pouvoir pour accomplir les aspirations et les désirs humains.
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J'étais très jeune et je vivais avec mes grands-parents dans une villa avec des murs blancs dans la Calle Ocharan, à Miraflores.
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Mes trois années en politique ont été très instructives sur la manière dont l'appétit pour le pouvoir politique peut détruire un esprit humain, détruire les principes et les valeurs et transformer les gens en petits monstres.
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La liberté est un bien précieux, mais aucun pays, aucun homme ne peut être assuré de sa pérennité s'il n'est pas en mesure de la faire sienne, de l'exercer et de la défendre.
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Si vous êtes tué parce que vous êtes écrivain, c'est l'expression maximale du respect, vous savez.
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Je pense que la littérature est quelque chose qui embrasse une expérience beaucoup plus large que la politique. C'est une expression de ce qui est la vie, de toutes les dimensions de la vie. Mais la politique est entre autres.
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La société nord-américaine n'aurait pas pu atteindre son état de développement élevé et de modernité si elle n'avait pas été une société ouverte.
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J'étais absolument convaincu que je ne gagnerais pas le prix Nobel. Mon impression était que le prix Nobel de littérature a été accordé aux gens plus ou moins affiliés, disons, des idées socialistes, et ce n'était pas mon cas.
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En 1975, je suis allé en République dominicaine pendant huit mois lors du tournage d'un film basé sur mon roman «Captain Pantoja and the Special Service». C'est au cours de cette période que j'ai entendu et lu sur Trujillo.
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Je pense que dans un pays comme le mien, la violence est à l'origine de toutes les relations humaines.
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Un roman est quelque chose, alors que le désespoir n'est rien.
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La liberté est inséparable de la justice sociale, et ceux qui les dissocient, sacrifiant le premier dans le but d'atteindre le second plus rapidement, sont les vrais barbares de notre temps.
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J'écris parce que je suis malheureux. J'écris parce que c'est une façon de lutter contre le malheur.
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La mort ne suffit pas. Il ne supprime pas la tache. Mais une gifle, un coup de fouet cervical, carré sur le visage, le fait. Parce que le visage d'un homme est aussi sacré que sa mère ou sa femme.
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Même si ce que j'apprécie le plus, c'est la littérature, je ne voudrais pas vivre uniquement dans un monde de fiction, coupé du reste de la vie. Non - Je veux toujours avoir un pied dans la rue, être inmenti dans les activités de mes contemporains, dans le Times, à l'endroit où je vis.
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Chaque livre, pour moi, a été une aventure, une période de temps consacrée à l'étude, à documenter certains faits, à voyager et à fantasmer et à inventer.