Récit anatomique et métaphysique de l'auteur qui passe en revue neuf parties de son corps (cicatrices, cheveux, voix, main...), lui permettant de décrire sa vie et les événements marquants de son existence.

Mon corps en neuf parties

Mon corps en neuf parties: Avec quatre suppléments & illustrations

Est-ce que tout finit quand on meurt ? Non ! Trop vide, trop triste pour le grand fabulateur Federman qui, sans donner dans la " méta-pata-physique ", invente un système très organisé - quoique exubérant - de transmutation : les êtres vivants sont des carcasses circulant sans cesse de la vie à la mort - et vice versa -, se transmutant indéfiniment en humains, animaux, plantes ou objets divers. S'ensuivent des aventures cocasses et rocambolesques nous permettant d'observer les révoltes qui agitent la zone des carcasses - conçue comme une sorte de purgatoire-entrepôt - mais aussi de suivre la destinée de carcasses historiques ou particulièrement malchanceuses en matière de transmutation... Livre impertinent entre fable et science-fiction, Les Carcasses est à la fois une ode à la vie teintée de burlesque et un livre profond, intensément federmanien.

Les Carcasses

" Vous avez certainement compris que je ne vais pas vous parler de Beckett d'une façon académique. Que je ne vais rien vous expliquer. Mais seulement vous raconter ce que cela a voulu dire pour moi d'avoir passé cinquante ans de ma vie avec Beckett. D'avoir été son contemporain. Je veux partager avec vous le plaisir que j'ai quand je lis une phrase de Sam... " De sa vision enthousiaste de En attendant Godot en 1956 à sa dernière rencontre avec " Sam " quelques mois avant sa mort (1989), l'écrivain Raymond Federman rend hommage à celui qui fut pour lui un modèle et un ami. Réunissant souvenirs, poèmes, extraits d'articles et de conférences, citations beckettiennes et anecdotes, le Livre de Sam dévoile l'écriture de Federman en même temps qu'il témoigne de son admiration pour Samuel Beckett.

Le Livre de Sam - Ou des pierres à sucer plein les poches

Pour le soustraire aux Nazis, une mère cache son enfant dans un placard. C'est depuis ce lieu à la fois excitant et angoissant que l'enfant-narrateur va pouvoir suivre sans oser bouger l'arrestation de ses parents et de ses sœurs, qu'il ne reverra jamais. Dans un bref récit écrit simultanément en anglais et en français, Raymond Federman restitue, sous la forme d'un monologue halluciné, cet événement-clé de sa vie dont il conjure le traumatisme par une violence verbale jamais vue et surtout jamais entendue dans un récit de survivant. Comme l'écrit Marc Avelot, dans une préface éclairante, " la grande force de Raymond Federman est de conjoindre les chaos dans un récit qui s'élabore comme une sorte d'art poétique de l'horreur. Si l'on veut bien aborder le livre sous cet angle, il s'offre, à la charnière de James Joyce et de Pierre Guyotat, comme un des textes majeurs du XXe siècle ".

La voix dans le débarras - Edition bilingue français-anglais

" L'histoire de Moinous et Sucette. Leur histoire d'amour. Il faut la raconter. L'intensité de son espérance. La violence de sa déception en sursis. Tout cela mérite d'être raconté. D'une manière ou d'une autre. Ils se rencontrent pour la première fois à New York, un après-midi de mars... A moins que ce ne soit février. Rien d'exceptionnel. En fait peu s'en faut qu'ils se rencontrent, alors qu'ils sont tous deux au même endroit au même moment. Mais ce jour-là, ils ne se parlent pas. Non. Ils se sourient, sans plus. Un sourire fugace et complice, comme s'ils savaient qu'ils sont destinés à se rencontrer de nouveau... " Moinous et Sucette est le récit a posteriori d'une histoire qui n'a pas encore eu lieu. Un amour sublimé, dans un texte traversé d'optimisme et de nostalgie. La confusion des sentiments se mêle ici à l'irrationalité américaine : avec humour et tendresse, Raymond Federman donne à lire un apprentissage sentimental, intellectuel et social dans l'Amérique des années 50 - the Land of Opportunity, pays de tous les espoirs et de toutes les illusions. Ce roman, consacré par le prestigieux American Book Award, a remporté un franc succès aux Etats-Unis, et a été traduit en huit langues.

Moinous & sucette

Réduit au non-sens, à la non-connaissance, le monde n'est plus à connaître ou à expliquer. Il est là pour qu'on en fasse l'expérience tel que le Nouveau roman le recrée, non plus comme une image (une représentation réaliste illusoire) ou comme une expression (un sentiment vague) de ce que nous pensions qu'il était, mais comme une réalité nouvellement inventée, nouvellement découverte - une vraie réalité fictive. Dans ce livre qui peut se lire comme un manifeste de la fiction " expérimentale ", l'auteur examine comment, du début des années soixante jusqu'à nos jours, prend forme une nouvelle sorte de fiction aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et en Amérique Latine, en réponse aux changements et tumultes culturels, sociaux et politiques. Loin d'un discours académique, le néologisme Surfiction, renvoie davantage à une appropriation singulière et distanciée de la postmodernité. Ce manifeste sur la littérature contemporaine constitue une clé - tonique et désopilante - pour entrer l'univers foisonnant de l'auteur. Nourri de nombreuses lectures, Raymond Federman néanmoins, a toujours réussi à se placer au centre de son œuvre. Dans cet ouvrage, il tire le meilleur parti de ses talents de polémiste et de ses qualités d'écrivain.

Surfiction

In occupied France, an adolescent boy, pushed into a closet as his family is taken by Nazi soldiers, accidentally escapes the death camps. As an adult, "Federman," at once the novelist himself and a literary character, wonders what it means to re-tell this experience, if it can be re-told, or if the reduction of one's story or life to a single moment isn't the greatest of all horrors. Since its initial publication in 1979, The Voice In The Closethas been hailed as one of the great experiments of prose ficiton: a single sentence, concrete recit of wrenching emotional impact. The new bilingual edition of the text features French and English versions newly revised by the author, with an introduction by Gerard Bucher and an end note by Theodore Pelton.

La voix dans le cabinet de débarras / The voice in the closet

La fourrure de ma tante Rachel - Roman improvisé en fourire

Amer eldorado

Il était une fois un homme d'âge moyen têtu et déterminé qui avait décidé d'enregistrer pour la postérité, le plus fidèlement possible, petit à petit et mot à mot, l'histoire d'un autre homme, un type un tantinet paranoïaque célibataire, sans attaches et plutôt irresponsable, qui avait décidé de s'enfermer dans une chambre une chambre meublée avec bain privé et kitchenette, un lit, une table et une chaise au moins, à New York, pendant un an 365 jours pour être précis, avec l'intention d'écrire l'histoire d'une autre personne - un jeune homme timide de 19 ans - qui, après la guerre la Seconde Guerre mondiale, avait quitté la France pour l'Amérique the land of opportunities grâce aux finances de son oncle, qui lui-même était parti pour l'Amérique pendant la guerre à la suite d'une série d'aventures plutôt ignobles, et qui, à la fin de la guerre, avait écrit au père son cousin par mariage du jeune homme, curieux de savoir si lui le père et sa famille avaient survécu à l'Occupation allemande, et avait été très triste d'apprendre, par une lettre du jeune homme, que ses parents son père et sa mère et ses deux sœurs avaient été déportés ils étaient juifs dans un camp de concentration probablement Auschwitz et n'en étaient jamais revenus, et que par conséquent le jeune homme qui était maintenant orphelin, apatride, après avoir réussi pendant la guerre à échapper à la déportation en travaillant très dur dans une ferme du Sud de la France, aurait été bien heureux et très reconnaissant qu'on lui donne une chance de partir pour l'Amérique...

Quitte ou double

À qui de droit

FOURIRE - ou quand le rire rit du rire - évoque l'histoire de deux raconteurs qui s'écrivent par-delà l'Atlantique des courriels, pour inventer en jubilation une "conversation" entre deux amoureux transis et fadas. Tentative de recréation de la langue française, de la création littéraire, du quotidien amoureux dans ce couple débridé et souvent explosif. Les thématiques abordées sont la folie, la mort, l'amour, l'éternité et la création traitées avec humour, bienveillance et ironie. Ce texte en laughtrature est à la fois gai et inquiétant car il invente ses formes. Il surprend ses auteurs aussi bien que les lecteurs complices, car dans "écrire il y a rire" mais ça, c'est une autre histoire... Ce texte fut écrit huit mois avant la mort de Federman survenue en 2009.

Fourire - Les contemporains favoris

Fiction. Jewish Studies. "Shhh, murmured my mother. And the first thirteen years of my life vanished into the darkness of that third floor closet." On a July morning in 1942, Raymond Federman's childhood ended, as his parents and two sisters were arrested by collaborationist French police and sent to their deaths at Auschwitz, with Raymond alone evading capture. In SHHH, his final novel, Federman reconstructs this childhood out of fragments, speculations, and doubtful recollections--the stories of a lost life, enmeshed with a history that can never be forgotten. "Federman is inarguably one of the most significant vanguard writers of the second half of the twentieth century and first years of the twenty-first"--Lance Olsen.

Livres