Terry Tempest Williams
@terryTempestWilliams
Peut-être que le désert que nous craignons est la pause entre nos propres battements cardiaques, le silence qui nous rappelle que nous vivons par grâce.
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@terryTempestWilliams
Peut-être que le désert que nous craignons est la pause entre nos propres battements cardiaques, le silence qui nous rappelle que nous vivons par grâce.
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Il est temps pour nous d'enlever nos masques, de sortir de nos personnages - quoi qu'ils soient: les éducateurs, les militants, les biologistes, les géologues, les écrivains, les agriculteurs, les éleveurs et les bureaucrates - et admet que nous sommes des amoureux, engagés dans un Érotique du lieu. Aimer la terre. Honorer ses mystères. Reconnaître, embrasser l'esprit de lieu - il n'y a rien de plus légitime et il n'y a rien de plus vrai. C'est pourquoi nous sommes ici. C'est pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Il n'y a rien d'intellectuel à ce sujet. Nous aimons la terre. C'est une affaire primitive.
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Je suis obsédé par l'idée du silence. J'ai traversé une bibliothèque entière étudiant l'art, les artistes et leurs détracteurs, les philosophes aussi sur le sens et la signification de la couleur blanche. J'ai rêvé d'oiseaux blancs et d'ours blancs. J'ai pensé aux pages blanches des journaux de ma mère. Je suis devenu fasciné par John Cage et son travail, 4'33 ”, son chef-d'œuvre du son ambiant. Rauschenberg aussi. Et puis à un moment donné, je lâche prise. Ce qui colle à l'âme, c'est ce qui est placé sur la page. C'est peut-être la partie inconnue, le mystère, la puissance de la page vide.
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Je prends une profonde inspiration et monte ma peur et commence à parler de l'endroit où la beauté et la bravoure se réunissent - dans les chambres d'un cœur tremblant.
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Même en tant que femme qui a une voix dans le monde, j'ai du mal à la trouver, à l'utiliser, à le garder, à l'étirer, à prendre des risques avec mes mots. Et je ne pense pas que je suis seul. Je pense que les femmes les plus puissantes parmi nous ont du mal à utiliser leur voix. Parce que je pense que chaque femme sait, c'est que lorsqu'elle dit sa vérité, elle est en danger - que ce soit Hillary Clinton ou une femme rurale au Rwanda.
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...si nous nous accordons un temps de contemplation dans la nature - qu'il s'agisse de jardiner, de se promener avec le chien ou de se trouver au cœur de la nature sauvage du sud de l'Utah - nous pouvons alors entendre la voix de notre conscience. Si nous écoutons cette voix, elle nous demande d'être conscients. Et si nous devenons conscients, nous choisissons de vivre une vie qui porte à conséquence.
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La communauté est extrêmement intime. Quand nous parlons d'humour, j'aime que vous sachiez quand vous êtes à la maison parce qu'il y a du rire dans la pièce, il y a de l'humour, il y a du raccourci. C'est une question de communauté.
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Mon activisme est le résultat de mon amour. Donc, qu'il s'agisse de préserver le désert dans le sud de l'Utah ou d'écrire sur une érotique de lieu, c'est la même impulsion - pour essayer de donner un sens au monde, pour essayer de préserver quelque chose de beau, de poser les questions difficiles, la repousser les limites de ce qui est acceptable.
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C'est étrange comment les déserts nous transforment en croyants. Je crois à la marche dans un paysage de mirages, parce que vous apprenez l'humilité. Je crois à vivre dans un pays de peu d'eau parce que la vie est réunie. Et je crois au rassemblement des os comme un témoignage des esprits qui ont évolué. Si le désert est saint, c'est parce que c'est un endroit oublié qui nous permet de nous souvenir du sacré. C'est peut-être pourquoi chaque pèlerinage du désert est un pèlerinage pour soi.
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...si nous nous accordons un temps de contemplation dans la nature - qu'il s'agisse de jardiner, de se promener avec le chien ou de se trouver au cœur de la nature sauvage du sud de l'Utah - nous pouvons alors entendre la voix de notre conscience. Si nous écoutons cette voix, elle nous demande d'être conscients. Et si nous devenons conscients, nous choisissons de vivre une vie qui porte à conséquence.
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L'espoir n'est pas attaché aux résultats mais est un état d'esprit, comme le dit Vaclav Havel, "une orientation de l'Esprit". Et j'ai la foi; Peut-être plus que de l'espoir, j'ai la foi. Je pense à mon arrière-grand-mère, Vilate Lee Romney, qui est venue d'un bon stock mormone pionnier. Elle nous a toujours dit que la foi sans œuvres est morte, donc je pense que si nous avons de l'espoir, nous devons travailler pour faire avancer cet espoir. C'est peut-être la chose la plus importante de toutes, que notre foi enracinée dans l'action.
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Trouver la beauté dans un monde brisé est de reconnaître que la beauté nous amène à notre moi le plus profond et le plus élevé. Cela nous inspire. Nous avons un désir inné de grâce. Ce n'est pas que toutes nos définitions de la beauté sont les mêmes, mais quand vous voyez un héron particulier dans le virage dans la rivière, jour après jour, quelque chose dans votre âme remue. Nous nous souvenons de ce que signifie être humain.
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J'ai ressenti la douleur qui découle d'une reconnaissance de la beauté, de la douleur que nous tenons lorsque nous nous souvenons de ce à quoi nous sommes connectés et de la délicatesse de nos relations. C'est cette tendresse née d'une connexion à un lieu qui alimente mon écriture. L'écriture devient un acte de compassion envers la vie, la vie que nous refusons si souvent de voir parce que si nous regardons trop de près ou que nous nous sentons trop profondément, il ne peut y avoir de fin à notre souffrance. Mais les mots nous permettent de nous permettre de nous dépasser de nos souffrances et de nous libérer. C'est la sorcellerie de la littérature. Nous sommes guéries par nos histoires.
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La créativité a enflammé une étincelle. À ce moment-là, j'ai vu que l'art n'est pas périphérique, la beauté n'est pas facultative, mais une stratégie de survie.
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Je crois que le personnel est le collectif. L'une des Ironies of Writing Memoir est d'utiliser le "I", il devient un «nous» alchimique. C'est la sorcellerie de la littérature.
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Je peux dire qu'en refuge, la question qui brûlait en moi était: comment trouver refuge dans le changement? Tout autour de moi qui était familier avait été renversé avec le diagnostic de cancer de l'ovaire de ma mère et avec l'inondé des oiseaux migrateurs de la rivière Bear River.
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J'apprécie tous les endroits inattendus, internes et externes, que mon écriture m'a pris.
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Pour moi, cela revient toujours à la terre, en respectant la terre, la faune, les plantes, les rivières, les montagnes et les déserts, le fondement essentiel de nos vies. C'est la source de l'endroit où se trouve mon pouvoir, la source de l'endroit où se trouve tout notre pouvoir.
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Quel que soit le talent artistique dans le manuscrit, la magie se produit pour moi dans le dernier projet. Tout ce qui a résisté à dire doit enfin être dit. En fin de compte, je vois où mon crayon m'a conduit.
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Être entier. Être complet. La nature nous rappelle ce que signifie être humain, ce à quoi nous sommes connectés plutôt que ce dont nous sommes séparés.
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Enfants, nous avions accès à tous les espaces ouverts imaginables. Nous installions des camps dans l'Utah rural où la Tempest Company travaillait à la pose de tuyaux. Nous avons passé du temps dans l'Ouest du Wyoming, de l'Idaho, du Nevada et du Colorado. Beaux endroits sauvages. Aujourd'hui, nombre de ces lieux naturels ont disparu sous la pression du développement.
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Je peux dire que le plus grand Yellowstone des Tetons à la vallée de Lamar où les loups hurlent et les grizzlies se déplacent, agit comme ma colonne vertébrale, ma gamme de mémoire qui me lie au paysage des autres. Et que l'océan de la côte rocheuse du Maine, aux Everglades de Floride, aux falaises imminentes de Big Sur, me soutient, me rappelle que nous ne sommes rien sans l'eau salée, le vent et les vagues.
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Je crois que le capitalisme sera finalement remplacé par une éthique communautaire où les droits et les soins de tous les êtres seront pris en considération, pas seulement la cupidité d'une entreprise.
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J'ai hérité d'une croyance en communauté, la promesse qu'un rassemblement de l'Esprit peut à la fois créer et changer la culture. Dans le désert, le changement est nourri même dans la pierre par le vent, par l'eau, dans le temps.
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Je dirais que je suis en paix avec le mystère des journaux de ma mère. Bien sûr, je me demanderai toujours, mais n'est-ce pas la tension créative de vivre avec incertitude? En me laissant ses journaux vides, ma mère s'est rendue très présente.
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La seule chose que j'ai faite religieusement dans ma vie est de tenir un journal. J'en ai des centaines, remplies de plumes, de fleurs, de photographies et de mots - sans serrures, ouvertes sur mes étagères.
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Je suis obsédé par l'idée du silence. J'ai traversé une bibliothèque entière étudiant l'art, les artistes et leurs détracteurs, les philosophes aussi sur le sens et la signification de la couleur blanche. J'ai rêvé d'oiseaux blancs et d'ours blancs. J'ai pensé aux pages blanches des journaux de ma mère. Je suis devenu fasciné par John Cage et son travail, 4'33 ”, son chef-d'œuvre du son ambiant. Rauschenberg aussi. Et puis à un moment donné, je lâche prise. Ce qui colle à l'âme, c'est ce qui est placé sur la page. C'est peut-être la partie inconnue, le mystère, la puissance de la page vide.
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Je me demande comment nous sommes venus à cet endroit dans notre société où l'art et la nature sont parlés en termes de ce qui est facultatif, le passe-temps et la préoccupation de l'élite?
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J'ai ressenti la douleur qui découle d'une reconnaissance de la beauté, de la douleur que nous tenons lorsque nous nous souvenons de ce à quoi nous sommes connectés et de la délicatesse de nos relations. C'est cette tendresse née d'une connexion à un lieu qui alimente mon écriture. L'écriture devient un acte de compassion envers la vie, la vie que nous refusons si souvent de voir parce que si nous regardons trop de près ou que nous nous sentons trop profondément, il ne peut y avoir de fin à notre souffrance. Mais les mots nous permettent de nous permettre de nous dépasser de nos souffrances et de nous libérer. C'est la sorcellerie de la littérature. Nous sommes guéries par nos histoires.
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Je ne suis pas si intéressé par la religion ou le dogme d'aucune sorte. Il est trop restrictif pour moi, trop organisationnel, trop hiérarchique, et trop lié au pouvoir et à raison. Vous l'appelez un «évangélisation enragée».