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Angoisse

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Angoisse

Poésies de la collection angoisse

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Amour binaire Tu es l’autre partition solitaire et inséparable. La vie sans toi sera néantisée. Symbiose qui réjouit ou véritable angoisse ? Ta présence enflamme la dichotomie de notre amour, fusionne nos étincelles. Crois-tu pouvoir survivre ? Moi, je sais ! Je marche à la dérive dans un désert en décomposition avec cette seule pensée un jour tu ne seras plus. Et je serai Dépariée.

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Angoisse de l’aube Angoisse à hue et à dia Réveil martyrisé Pensées ombragées d’une mort qui nous guette Toujours Je ne saurais espérer un demain Immortalité du soleil Araignée Répétition d’une respiration éphémère Torpeur Ta présence maltraitée me soulage Je te demande pardon

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Baptême de soupirs Je suis telle une feuille bouleversée Un pétale suspendu Sur un lit de marguerites L’aube s’infiltre sagement par la fenêtre J’oublie la banalité du passé Tes mains me caressent, transies Je suis enveloppée dans un Saint-Suaire Lasse de tout Prête à rejoindre mon Géniteur Là où il ne peut plus chanter L’esprit transformé Calciné par la beauté de notre amour Enseveli dans un sarcophage de joie

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Cancer Renaissance De nouveau tu te présentes Jardin juxtaposé, trouble de la sève T’emparer du corps Du cerveau au thorax tu veux scanner son esprit Les larmes coulent sur le visage d’une femme Elle sait Elle connaît la vérité de la solitude Elle respire la décadence Imminente Elle crie son amour Tentacules méprisants s’entortillant autours des ganglions Sans pitié tu convoites tout l’être Il t’attend depuis toujours Depuis le jour où tu es parti avec son odorat Ne lui laissant plus absorber le parfum du monde Rendant chaque jour immanquablement le dernier

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Dépression Eclatement de la tête Aujourd’hui la chaleur ne peut plus s’y engouffrer Torpeur, turpitude, esprit engourdi et englouti dans l’impasse de la vie. Je me sens coincée dans le malaise du silence, Posture suprême indigne sublime essentielle Retour de poussière dans ce vide ensoleillé. Les cerisiers en fleur, l’âme meurtrie par le flétrissement prématuré Sans espérance ma motivation s’est évaporée avec les rêves d’une grandeur immaculée. Toi printemps tu ne crois plus à rien Tu navigues dans les ordures Tu raffoles des maladies Autodestruction à l’état pur Puissance zéro

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Emprise toxique Cerveau siphonné âme possédée paroles atrophiées Tu vis dans une île sans mer bercée par le brouillard Tes rêves en décomposition La haine en tempête Ton amour défiguré ta tête éclatée tu regardes ébahie suffoquée par le mensonge sursauts d’effrois le nain de jardin ricane dans son coin écrasée pulvérisée GAME OVER

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    La date Elle voudrait connaître la date pour enfin arrêter son cœur. Le supplice qui nous écrase volatilise son existence caresse son âme une plume rigide à la main. Elle voudrait connaître le jour fait de néants pour pouvoir construire son aujourd’hui d’une tendre reconnaissance. Elle voudrait savourer la vérité seule, unique, irréfutable responsable de toutes les douleurs. Elle voudrait ne pas vouloir ne pas respirer se noyer dans son sang chaud sur un lit de neige froide en tombant de la falaise de ses désirs.

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Pourquoi ? Les couleurs ne sont plus triomphantes. Les musiciens jouent une marche funèbre. Mes yeux se noient dans l’amertume. La maigreur de la pensée trahit l’apocalypse. Je cherche dans ce labyrinthe l’essence primordiale, elle n’est plus là, elle n’a jamais été là. Sur mes épaules des douleurs ancestrales luttent. Je hurle mon malaise ! Personne ne vient. Personne ne veut plus m’écouter. Une vague déferlante sature mon cloître. La nuit tombe sans un bruit sur ma tombe. Ivresse apathique Cadavre éternel. Je ne sais pas ! Pourquoi ?

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Périmètre de la mémoire Épigénèse Ton cerveau façonné déconstruit l’imaginaire anesthésie le désir Le chagrin grandi le mur te regarde solitaire le musée de tes pensées éclate tu n’es plus vivant la rigidité cadavérique de notre monde te berce Tu as peur d’un cri dépassant le rebord d’une fenêtre avec vue sur le néant Tu pleures ton chagrin le chagrin d’un peuple meurtri par la haine enlevé par le déterminisme torturé par la gloire Anamnèse d’une vie désagrégée

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Tempête Neige réitérée éblouissante blancheur balaye mon cœur asphyxié par la peur du lendemain empreinte volubile glaçon du destin un jour de plus vers l’abime Je marche sur un lac gelé à la recherche de mon âme les flocons tourbillonnent come des étoiles le cap est là devant moi figé il ne changera pas seul un rayon de soleil le fera disparaitre pour une saison mais il reviendra froid corps inanimé sublimation de la vérité perpétuelle comme les ailes d’un papillon refroidies dans l’éternité

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Terres inconnues Aux frontières de la folie le cerveau déploie ses facultés tatouages étranges âme daltonienne ironie du présent fable inquiétante Je regarde le monde avec les yeux d’un séraphin les couleurs se mélangent se blessent Je régurgite la douleur de mes aïeux J’erre parmi les autres en sursis une fine pluie dorée tombe sur mes rêves je suis le gouffre du monde sans fin

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    Sybille Rembard

    @sybilleRembard

    Thaumaturge des enfants Ton départ abrupt a broyé mon cœur Déchirure extrême Artère explosée Noyé dans ton sang par une mort inattendue tu n’es plus hic et nunc. Des larmes de chagrin ruissellent sur mes joues, mes rêves sont envahis de moments partagés Images trop vivantes âme transcendante Nuage rassurant sur la tête de mes enfants Tu n’es que poussière éternelle ici et maintenant.

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    Théodore Agrippa d'Aubigné

    Théodore Agrippa d'Aubigné

    @theodoreAgrippaDaubigne

    J’ouvre mon estomac, une tombe sanglante J’ouvre mon estomac, une tombe sanglante De maux ensevelis. Pour Dieu, tourne tes yeux, Diane, et vois au fond mon coeur parti en deux, Et mes poumons gravés d’une ardeur violente, Vois mon sang écumeux tout noirci par la flamme, Mes os secs de langueurs en pitoyable point Mais considère aussi ce que tu ne vois point, Le reste des malheurs qui saccagent mon âme. Tu me brûles et au four de ma flamme meurtrière Tu chauffes ta froideur : tes délicates mains Attisent mon brasier et tes yeux inhumains Pleurent, non de pitié, mais flambants de colère. À ce feu dévorant de ton ire allumée Ton oeil enflé gémit, tu pleures à ma mort, Mais ce n’est pas mon mal qui te déplait si fort Rien n’attendrit tes yeux que mon aigre fumée. Au moins après ma fin que ton âme apaisée Brûlant le coeur, le corps, hostie à ton courroux, Prenne sur mon esprit un supplice plus doux, Étant d’ire en ma vie en un coup épuisée.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Je respire où tu palpites Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre De cet ange qui s’enfuit ? A quoi bon, sous le ciel sombre, N’être plus que de la nuit ? Je suis la fleur des murailles Dont avril est le seul bien. Il suffit que tu t’en ailles Pour qu’il ne reste plus rien. Tu m’entoures d’Auréoles; Te voir est mon seul souci. Il suffit que tu t’envoles Pour que je m’envole aussi. Si tu pars, mon front se penche ; Mon âme au ciel, son berceau, Fuira, dans ta main blanche Tu tiens ce sauvage oiseau. Que veux-tu que je devienne Si je n’entends plus ton pas ? Est-ce ta vie ou la mienne Qui s’en va ? Je ne sais pas. Quand mon orage succombe, J’en reprends dans ton coeur pur ; Je suis comme la colombe Qui vient boire au lac d’azur. L’amour fait comprendre à l’âme L’univers, salubre et béni ; Et cette petite flamme Seule éclaire l’infini Sans toi, toute la nature N’est plus qu’un cachot fermé, Où je vais à l’aventure, Pâle et n’étant plus aimé. Sans toi, tout s’effeuille et tombe ; L’ombre emplit mon noir sourcil ; Une fête est une tombe, La patrie est un exil. Je t’implore et réclame ; Ne fuis pas loin de mes maux, O fauvette de mon âme Qui chantes dans mes rameaux ! De quoi puis-je avoir envie, De quoi puis-je avoir effroi, Que ferai-je de la vie Si tu n’es plus près de moi ? Tu portes dans la lumière, Tu portes dans les buissons, Sur une aile ma prière, Et sur l’autre mes chansons. Que dirai-je aux champs que voile L’inconsolable douleur ? Que ferai-je de l’étoile ? Que ferai-je de la fleur ? Que dirai-je au bois morose Qu’illuminait ta douceur ? Que répondrai-je à la rose Disant :  » Où donc est ma soeur ? » J’en mourrai ; fuis, si tu l’oses. A quoi bon, jours révolus ! Regarder toutes ces choses Qu’elle ne regarde plus ? Que ferai-je de la lyre, De la vertu, du destin ? Hélas ! et, sans ton sourire, Que ferai-je du matin ? Que ferai-je, seul, farouche, Sans toi, du jour et des cieux, De mes baisers sans ta bouche, Et de mes pleurs sans tes yeux !

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva Au bas d'une montagne en une grande plaine ; Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres, Il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le regardait dans l'ombre fixement. « Je suis trop près », dit-il avec un tremblement. Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse, Et se remit à fuir sinistre dans l'espace. Il marcha trente jours, il marcha trente nuits. Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits, Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve, Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève Des mers dans le pays qui fut depuis Assur. « Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. » Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes L'œil à la même place au fond de l'horizon. Alors il tressaillit en proie au noir frisson. « Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche, Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche. Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont Sous des tentes de poil dans le désert profond : « Étends de ce côté la toile de la tente. » Et l'on développa la muraille flottante ; Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb : « Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond, La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ; Et Caïn répondit : « je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dans des clairons et frappant des tambours, Cria : « je saurai bien construire une barrière. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit « Cet œil me regarde toujours! » Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle. Bâtissons une ville avec sa citadelle, Bâtissons une ville, et nous la fermerons. » Alors Tubalcaïn, père des forgerons, Construisit une ville énorme et surhumaine. Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine, Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ; Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ; Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles. Le granit remplaça la tente aux murs de toiles, On lia chaque bloc avec des nœuds de fer, Et la ville semblait une ville d'enfer ; L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ; Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ; Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. » Quand ils eurent fini de clore et de murer, On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ; Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père ! L'œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et Caïn répondit : « Non, il est toujours là. » Alors il dit: « je veux habiter sous la terre Comme dans son sépulcre un homme solitaire ; Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. » On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! » Puis il descendit seul sous cette voûte sombre. Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain, L'œil était dans la tombe et regardait Caïn.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Une nuit à Bruxelles Aux petits incidents il faut s’habituer. Hier on est venu chez moi pour me tuer. Mon tort dans ce pays c’est de croire aux asiles. On ne sait quel ramas de pauvres imbéciles S’est rué tout à coup la nuit sur ma maison. Les arbres de la place en eurent le frisson, Mais pas un habitant ne bougea. L’escalade Fut longue, ardente, horrible, et Jeanne était malade. Je conviens que j’avais pour elle un peu d’effroi. Mes deux petits-enfants, quatre femmes et moi, C’était la garnison de cette forteresse. Rien ne vint secourir la maison en détresse. La police fut sourde ayant affaire ailleurs. Un dur caillou tranchant effleura Jeanne en pleurs. Attaque de chauffeurs en pleine Forêt-Noire. Ils criaient : Une échelle ! une poutre ! victoire ! Fracas où se perdaient nos appels sans écho. Deux hommes apportaient du quartier Pachéco Une poutre enlevée à quelque échafaudage. Le jour naissant gênait la bande. L’abordage Cessait, puis reprenait. Ils hurlaient haletants. La poutre par bonheur n’arriva pas à temps.  » Assassin ! – C’était moi. – Nous voulons que tu meures ! Brigand ! Bandit !  » Ceci dura deux bonnes heures. George avait calmé Jeanne en lui prenant la main. Noir tumulte. Les voix n’avaient plus rien d’humain ; Pensif, je rassurais les femmes en prières, Et ma fenêtre était trouée à coups de pierres. Il manquait là des cris de vive l’empereur ! La porte résista battue avec fureur. Cinquante hommes armés montrèrent ce courage. Et mon nom revenait dans des clameurs de rage : A la lanterne ! à mort ! qu’il meure ! il nous le faut ! Par moments, méditant quelque nouvel assaut, Tout ce tas furieux semblait reprendre haleine ; Court répit ; un silence obscur et plein de haine Se faisait au milieu de ce sombre viol ; Et j’entendais au loin chanter un rossignol.

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    William Braumann

    @williamBraumann

    Le geôlier sous la peau L’insistante aiguille bien ancrée Dans la chair de poule De sa mémoire junky, S’infiltre dans son tendre bras de baby-doll Sous l’oeil d’un scorpion perdu dans les herbes folles, Qui s’avance, encravaté de fièvre sourde Poupée sans escale, esclave du venin Qui trône dans son sang de mescaline, Elle voit défiler des couturiers en habits nus Sous la toile de latex de sa came isole échancrée Quand elle sent monter la faim Elle dévore sa soupe De viande rouge Encore fumante D’un coup de langue crantée, Sous les feux de ses revolvers sans gâchette Et des rushs obscurs de son carnaval souterrain Au bout de la nuit, Son misérable geôlier la libère, Enfin Et ramène son corps Cassé, Au bord de l’écume De ses draps sales et froissés.

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Explosions Silence On n’entend pas le vent, on n’entend pas la pluie. Le cours du fleuve avance au ralentit. Il n’y aucun souffle, aucune vie. Silence. Huis clos dans l’atmosphère… Nuages blancs, Vertige. Silence. Soudain un point fixe à l’horizon Silence. Le vide. Puis, Explosions.

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Extasis et tourments africains J’ai perdu l’équilibre, j’ai perdu sans raisons je me suis senti Libre, ouvert, enraciné, fécond J’ai touché Galatée, j’ai conquis les saisons Et j’ai continué encor, j’ai bâti des maisons Ce jour j’ai vu l’Impasse Ce jour j’ai vu la Fin Le début d’un beau sentiment d’Extase, La panacée d’Airain ! J’ai palpé cette machine tiède J’ai parcouru ces courbes pleines de géométries complexes et tourments africains J’ai connu Damballa, la pure connaissance Mawu, Erzulie, Léwas Et suis rentré en trance J’ai vaincu le démon des nuits J’ai pleuré en cherchant l’Essor J’ai rencontré la Vie J’ai rencontré la Mort Retour à la case départ…

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Hyper Chinois Chavirer, n’est pas bon pour moi Chavirer, n’est pas ma tasse de thé C’est Le jour C’est La nuit Tu es dans ton lit et tu bois ton café trop froid avec du lait Il y a du soleil, La lune se cache… C’est toujours pareil C’est Le jour C’est La nuit Tu fumes dans ton lit et tu n’es jamais en retard Tu n’as jamais le cafard Il fait trop chaud Tu prends le vaporetto Et tu t’allonges nu Et tu écoutes le boléro de Ravel ou Jorge Pardo ? C’est Le jour C’est La nuit Tu fumes du haschisch Tu es l’Hyper chinois comme si tu étais un Roi Qui aimes casser des noix Et tu donnes à manger à ton chien Et tu commences à te sentir bien C’est très bien Maintenant, tu prépares des sushis C’est bientôt minuit… Chavirer, n’est pas bon pour moi Chavirer, n’est pas ma tasse de thé

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Revers Je suis parti et j’ai pensé : « Qu’ai-je oublié de pur, qu’ai-je oublié de beau ? » En descendant l’escalier qui menait à la cour abritée du vent Obstacle Sensation Revers J’ai compris qu’il fallait atteindre ce soleil que l’on n’atteint pas Penser Ne plus juger Admettre Fuir le cloisonnement Explorer l’abîme et fuir ce continent Résolution Symptôme Absence La fleur n’est plus là Juin 1943 Je suis parti et j’ai pensé Revers

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Surexpositions dans le désert de Namib Vitesse 250 Perte d’essentiel Trafic d’absurde Je sème mes sonates Et je m’acquitte de la perte De ce luxe De ces trottoirs de républiques tristes Ces entonnoirs livides et perplexes je suis sûr de moi, d’eux, d’elle Et, J’ai brûlé, j’ai senti, j’ai parlé avec la myrrhe, l’oliban, le benjoin Les vagues m’ont vaincu ont englouti mon âme Quand j’ai traversé les dunes du désert de Namib

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