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Érotisme

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Érotisme

Poésies de la collection érotisme

    Arthur Rimbaud

    Arthur Rimbaud

    @arthurRimbaud

    Les chercheuses de poux Quand le front de l'enfant, plein de rouges tourmentes, Implore l'essaim blanc des rêves indistincts, Il vient près de son lit deux grandes sœurs charmantes Avec de frêles doigts aux ongles argentins.

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    Arthur Rimbaud

    Arthur Rimbaud

    @arthurRimbaud

    Les stupra Les anciens animaux saillissaient, même en course, Avec des glands bardés de sang et d’excrément. Nos pères étalaient leur membre fièrement Par le pli de la gaine et le grain de la bourse. Au moyen âge pour la femelle, ange ou pource, Il fallait un gaillard de solide grément ; Même un Kléber, d’après la culotte qui ment Peut-être un peu, n’a pas dû manquer de ressource. D’ailleurs l’homme au plus fier mammifère est égal ; L’énormité de leur membre à tort nous étonne ; Mais une heure stérile a sonné : le cheval

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    Charles Baudelaire

    Charles Baudelaire

    @charlesBaudelaire

    À celle qui est trop gaie Ta tête, ton geste, ton air Sont beaux comme un beau paysage ; Le rire joue en ton visage Comme un vent frais dans un ciel clair. Le passant chagrin que tu frôles Est ébloui par la santé Qui jaillit comme une clarté De tes bras et de tes épaules. Les retentissantes couleurs Dont tu parsèmes tes toilettes Jettent dans l'esprit des poètes L'image d'un ballet de fleurs. Ces robes folles sont l'emblème De ton esprit bariolé ; Folle dont je suis affolé, Je te hais autant que je t'aime ! Quelquefois dans un beau jardin Où je traînais mon atonie, J'ai senti, comme une ironie, Le soleil déchirer mon sein ; Et le printemps et la verdure Ont tant humilié mon coeur, Que j'ai puni sur une fleur L'insolence de la Nature. Ainsi je voudrais, une nuit, Quand l'heure des voluptés sonne, Vers les trésors de ta personne, Comme un lâche, ramper sans bruit, Pour châtier ta chair joyeuse, Pour meurtrir ton sein pardonné, Et faire à ton flanc étonné Une blessure large et creuse, Et, vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T'infuser mon venin, ma soeur !

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    Charles Baudelaire

    Charles Baudelaire

    @charlesBaudelaire

    Une martyre Au milieu des flacons, des étoffes lamées Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des robes parfumées Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme en une serre, L'air est dangereux et fatal, Où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre Exhalent leur soupir final,

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    Guillaume Apollinaire

    Guillaume Apollinaire

    @guillaumeApollinaire

    Con large comme un estuaire Con large comme un estuaire Où meurt mon amoureux reflux Tu as la saveur poissonnière l’odeur de la bite et du cul La fraîche odeur trouduculière Femme ô vagin inépuisable Dont le souvenir fait bander Tes nichons distribuent la manne Tes cuisses quelle volupté même tes menstrues sanglantes Sont une liqueur violente La rose-thé de ton prépuce Auprès de moi s’épanouit On dirait d’un vieux boyard russe Le chibre sanguin et bouffi Lorsqu’au plus fort de la partouse Ma bouche à ton nœud fait ventouse.

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    Jean de La Fontaine

    Jean de La Fontaine

    @jeanDeLaFontaine

    Aimons, foutons, ce sont plaisirs Aimons, foutons, ce sont plaisirs Qu’il ne faut pas que l’on sépare; La jouissance et les désirs Sont ce que l’âme a de plus rare. D’un vit, d’un con et de deux cœurs, Naît un accord plein de douceurs, Que les dévots blâment sans cause. Amarillis, pensez-y bien : Aimer sans foutre est peu de chose Foutre sans aimer ce n’est rien.

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    M

    Marie Catherine de Villedieu

    @marieCatherineDeVilledieu

    Jouissance Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée, Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur Triomphe impunément de toute ma pudeur Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    À Madame... Vos narines qui vont en l'air, Non loin de vos beaux yeux quelconques, Sont mignonnes comme ces conques Du bord de mer de bains de mer ; Un sourire moins franc qu'aimable Découvre de petites dents, Diminutifs outrecuidants De celles d'un loup de la fable ; Bien en chair, lente avec du chien, On remarque votre personne, Et votre voix fine résonne Non sans des agréments très bien ; De la grâce externe et légère Et qui me laissait plutôt coi Font de vous un morceau de roi, Ô de roi non absolu, chère !

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Au bal Un rêve de cuisses de femmes Ayant pour ciel et pour plafond Les culs et les cons de ces dames Très beaux, qui viennent et qui vont. Dans un ballon de jupes gaies Sur des airs gentils et cochons ; Et les culs vous ont de ces raies, Et les cons vous ont des manchons ! Des bas blancs sur quels mollets fermes Si rieurs et si bandatifs Avec, en haut, sans fins, ni termes Ce train d’appâts en pendentifs, Et des bottines bien cambrées Moulant des pieds grands juste assez Mènent des danses mesurées En pas vifs, comme un peu lassés Une sueur particulière Sentant à la fois bon et pas, Foutre et mouille, et trouduculière, Et haut de cuisse, et bas de bas, Flotte et vire, joyeuse et molle, Mêlée à des parfums de peau A nous rendre la tête folle Que les youtres ont sans chapeau. Notez combien bonne ma place Se trouve dans ce bal charmant : Je suis par terre, et ma surface Semble propice apparemment Aux appétissantes danseuses Qui veulent bien, on dirait pour Telles intentions farceuses, Tournoyer sur moi quand mon tour, Ce, par un extraordinaire Privilège en elles ou moi, Sans me faire mal, au contraire, Car l’aimable, le doux émoi Que ces cinq cent mille chatouilles De petons vous caracolant A même les jambes, les couilles, Le ventre, la queue et le gland ! Les chants se taisent et les danses Cessent. Aussitôt les fessiers De mettre au pas leurs charmes denses, Ô ciel ! l’un d’entre eux, tu t’assieds Juste sur ma face, de sorte Que ma langue entre les deux trous Divins vague de porte en porte Au pourchas de riches ragoûts. Tous les derrières à la file S’en viennent généreusement M’apporter, chacun en son style, Ce vrai banquet d’un vrai gourmand. Je me réveille, je me touche ; C’est bien moi, le pouls au galop… Le nom de Dieu de fausse couche ! Le nom de Dieu de vrai salop !

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Autant certes la femme gagne Autant certes la femme gagne À faire l’amour en chemise, Autant alors cette compagne Est-elle seulement de mise À la condition expresse D’un voile, court, délinéant Cuisse et mollet, téton et fesse Et leur truc un peu trop géant.

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Balanide II Gland point suprême de l’être De mon maître, De mon amant adoré Qu’accueille avec joie et crainte, Ton étreinte Mon heureux cul, perforé

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Dizain ingénu O souvenir d’enfance et le lait nourricier Et ô l’adolescence et son essor princier ! Quand j’étais tout petit garçon j’avais coutume Pour évoquer la Femme et bercer l’amertume De n’avoir qu’une queue imperceptible bout Dérisoire, prépuce immense sous quoi bout Tout le sperme à venir, ô terreur sébacée, De me branler avec cette bonne pensée D’une bonne d’enfant à motte de velours. Depuis je décalotte et me branle toujours !

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Gamineries Depuis que ce m’est plus commode De baiser en gamin, j’adore Cette manière et l’aime encore Plus quand j’applique la méthode Qui consiste à mettre mes mains Bien fort sur ton bon gros cul frais, Chatouille un peu conçue exprès, Pour mieux entrer dans tes chemins. Alors ma queue est en ribote De ce con, qui, de fait, la baise, Et de ce ventre qui lui pèse D’un poids salop — et ça clapote, Et les tétons de déborder De la chemise lentement Et de danser indolemment, Et de mes yeux comme bander, Tandis que les tiens, d’une vache, Tels ceux-là des Junons antiques. Leur fichent des regards obliques, Profonds comme des coups de hache, Si que je suis magnétisé Et que mon cabochon d’en bas, Non toutefois sans quels combats ? Se rend tout à fait médusé. Et je jouis et je décharge Dans ce vrai cauchemar de viande A la fois friande et gourmande Et tour à tour étroite et large, Et qui remonte et redescend Et rebondit sur mes roustons En sauts où mon vit à tâtons Pris d’un vertige incandescent Parmi des foutres et des mouilles Meurt, puis revit, puis meurt encore, Revit, remeurt, revit encore Par tout ce foutre et que de mouilles ! Cependant que mes doigts, non sans Te faire un tas de postillons, Légers comme des papillons Mais profondément caressants Et que mes paumes de tes fesses Froides modérément tout juste Remontent lento vers le buste Tiède sous leurs chaudes caresses.

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Mille et tre Mes amants n’appartiennent pas aux classes riches : Ce sont des ouvriers faubouriens ou ruraux, Leur quinze et leurs vingt ans sans apprêts sont mal chiches De force assez brutale et de procédés gros. Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ; Ils ne sentent pas l’ambre et fleurent de santé Pure et simple ; leur marche un peu lourde, va preste Pourtant, car jeune, et grave en élasticité ; Leurs yeux francs et matois crépitent de malice Cordiale et des mots naïvement rusés Partent non sans un gai juron qui les épice De leur bouche bien fraîche aux solides baisers ; Leur pine vigoureuse et leurs fesses joyeuses Réjouissent la nuit et ma queue et mon cu ; Sous la lampe et le petit jour, leurs chairs joyeuses Ressuscitent mon désir las, jamais vaincu. Cuisses, âmes, mains, tout mon être pêle-mêle, Mémoire, pieds, cœurs, dos et l’oreille et le nez Et la fressure, tout gueule une ritournelle, Et trépigne un chahut dans leurs bras forcenés. Un chahut, une ritournelle fol et folle Et plutôt divins qu’infernals, plus infernals Que divins, à m’y perdre, et j’y nage et j’y vole, Dans leur sueur et leur haleine, dans ces bals. Mes deux Charles l’un jeune tigre aux yeux de chattes Sorte d’enfant de chœur grandissant en soudard, L’autre, fier gaillard, bel effronté que n’épate Que ma pente vertigineuse vers son dard. Odilon, un gamin, mais monté comme un homme Ses pieds aiment les miens épris de ses orteils Mieux encore mais pas plus que son reste en somme Adorable drûment, mais ses pieds sans pareils !

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Monte sur moi comme une femme Monte sur moi comme une femme Que je baiserais en gamin Là. C’est cela. T’es à ta main ? Tandis que mon vit t’entre, lame Dans du beurre, du moins ainsi Je puis te baiser sur la bouche, Te faire une langue farouche Et cochonne, et si douce, aussi ! Je vois tes yeux auxquels je plonge Les miens jusqu’au fond de ton cœur D’où mon désir revient vainqueur Dans une luxure de songe. Je caresse le dos nerveux, Les flancs ardents et frais, la nuque, La double mignonne perruque Des aisselles, et les cheveux ! Ton cul à cheval sur mes cuisses Les pénètre de son doux poids Pendant que s’ébat mon lourdois Aux fins que tu te réjouisses, Et tu te réjouis, petit, Car voici que ta belle gourle Jalouse aussi d’avoir son rôle, Vite, vite, gonfle, grandit,

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Même quand tu ne bandes pas Même quand tu ne bandes pas, Ta queue encor fait mes délices Qui pend, blanc d’or entre tes cuisses, Sur tes roustons, sombres appas. — Couilles de mon amant, sœurs fières À la riche peau de chagrin D’un brun et rose et purpurin, Couilles farceuses et guerrières, Et dont la gauche balle un peu, Tout petit peu plus que l’autre D’un air roublard et bon apôtre À quelles donc fins, nom de Dieu ? — Elle est dodue, ta quéquette Et veloutée, du pubis Au prépuce fermant le pis, Aux trois quarts d’une rose crête. Elle se renfle un brin au bout Et dessine sous la peau douce Le gland gros comme un demi-pouce Montrant ses lèvres justes au bout. Après que je l’aurai baisée En tout amour reconnaissant, Laisse ma main la caressant, La saisir d’une prise osée, Pour soudain la décalotter, En sorte que, violet tendre, Le gland joyeux, sans plus attendre, Splendidement vient éclater ;

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Un peu de merde et de fromage Un peu de merde et de fromage Ne sont pas pour effaroucher Mon nez, ma bouche et mon courage Dans l’amour de gamahucher. L’odeur m’est assez gaie en somme, Du trou du cul de mes amants, Aigre et fraîche comme la pomme Dans la moiteur de saints ferments. Et ma langue que rien ne dompte, Par la douceur des longs poils roux Raide et folle de bonne honte Assouvit là ses plus forts goûts,

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Ô mes amants O mes amants, Simples natures, Mais quels tempéraments ! Consolez-moi de ces mésaventures Reposez-moi de ces littératures, Toi, gosse pantinois, branlons-nous en argot, Vous, gas des champs, patoisez moi l’écot, Des pines au cul et des plumes qu’on taille,

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    Paul Verlaine

    Paul Verlaine

    @paulVerlaine

    Ô ne blasphème pas Ô ne blasphème pas, poète, et souviens-toi. Certes la femme est bien, elle vaut qu’on la baise, Son cul lui fait honneur, encor qu’un brin obèse Et je l’ai savouré maintes fois, quant à moi. Ce cul (et les tétons) quel nid à nos caresses ! Je l’embrasse à genoux et lèche son pertuis Tandis que mes doigts vont fouillant dans l’autre puits Et les beaux seins, combien cochonnes leurs paresses !

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    Paul Éluard

    Paul Éluard

    @paulEluard

    Prête aux baisers résurrecteurs Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance Il me faut voir entendre et abuser T’entendre nue et te voir nue Pour abuser de tes caresses Par bonheur ou par malheur Je connais ton secret pas coeur Toutes les portes de ton empire Celle des yeux celle des mains Des seins et de ta bouche où chaque langue fond ET la porte du temps ouverte entre tes jambes La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure Tout en gardant cette pâleur de perle morte Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes Tu es comme la mer tu berces les étoiles Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares Les amants et les fous Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

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    Pierre de Ronsard

    Pierre de Ronsard

    @pierreDeRonsard

    Les poètes l’ont si bien dit Je te salue, Ô merveillette fente, Qui vivement entre ces flancs reluis; Je te salue, Ô bienheureux pertuis, Qui rend ma vie heureusement contente! C’est toi qui fais que plus ne me tourmente L’archer volant qui causait mes ennuis; T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente. Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu, Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer, A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

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    Stéphane Mallarmé

    Stéphane Mallarmé

    @stephaneMallarme

    Mignonne Mignonne, sais-tu qu’on me blâme De t’aimer comme je le fais ? On dit que cela, sur mon âme ! Aura de singuliers effets ; Que tu n’es pas une duchesse, Et que ton cul fait ta richesse, Qu’en ce monde, ou rien n’est certain, On peut affirmer une chose : C’est que ton con vivant et rose N’est que le con d’une putain ! Qu’est-ce que cela peut foutre ? Lorsqu’on tient ces vains propos, Je les méprise, et je passe outre, Alerte, gaillard et dispo ! Je sais que près de toi je bande Vertement, et je n’appréhende Aucun malheur, sinon de voir, Entre mes cuisses engourdies, Ma pine flasque et molle choir ! …

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    T

    Théophile de Viau

    @theophileDeViau

    La solitude Dans ce val solitaire et sombre Le cerf qui brame au bruit de l'eau, Penchant ses yeux dans un ruisseau, S'amuse à regarder son ombre. De cette source une Naïade Tous les soirs ouvre le portail De sa demeure de cristal Et nous chante une sérénade. Les Nymphes que la chasse attire À l'ombrage de ces forêts Cherchent des cabinets secrets Loin de l'embûche du Satyre. Jadis au pied de ce grand chêne, Presque aussi vieux que le Soleil, Bacchus, l'Amour et le Sommeil Firent la fosse de Silène. Un froid et ténébreux silence Dort à l'ombre de ces ormeaux, Et les vents battent les rameaux D'une amoureuse violence.

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