Titre : Même quand tu ne bandes pas
Auteur : Paul Verlaine
Même quand tu ne bandes pas,
Ta queue encor fait mes délices
Qui pend, blanc d’or entre tes cuisses,
Sur tes roustons, sombres appas.
— Couilles de mon amant, sœurs fières
À la riche peau de chagrin
D’un brun et rose et purpurin,
Couilles farceuses et guerrières,
Et dont la gauche balle un peu,
Tout petit peu plus que l’autre
D’un air roublard et bon apôtre
À quelles donc fins, nom de Dieu ? —
Elle est dodue, ta quéquette
Et veloutée, du pubis
Au prépuce fermant le pis,
Aux trois quarts d’une rose crête.
Elle se renfle un brin au bout
Et dessine sous la peau douce
Le gland gros comme un demi-pouce
Montrant ses lèvres justes au bout.
Après que je l’aurai baisée
En tout amour reconnaissant,
Laisse ma main la caressant,
La saisir d’une prise osée,
Pour soudain la décalotter,
En sorte que, violet tendre,
Le gland joyeux, sans plus attendre,
Splendidement vient éclater ;