Jésus de Nazareth, Christ et Seigneur, I

La distinction entre la Tradition apostolique et la Tradition ecclésiastique est d'une importance décisive pour la compréhension de la nature de la Révélation et de l'Écriture. La "Tradition des apôtres", fondatrice de la foi et de la vie pratique dans l'Église de Jésus-Christ, éclaire divers problèmes contemporains : dogmatiques, ecclésiologiques, oecuméniques...

La tradition apostolique

Le Couple humain dans l'Écriture

C'est un fait : la Vierge Marie ne cesse pas d'intéresser le chrétien ou de l'intriguer. Dans un sens ou dans l'autre. Souvent avec âpreté. Oserait-on relire dans ce "discours" saccadé la prophétie de Siméon, lors de la Présentation au Temple ? Dans le silence de sa longue préparation, puis lors de sa courte mission, le Christ s'est heurté au doute, à l'aveuglement de beaucoup. Ses proches l'ont rejeté ou ne l'ont pas compris. Pour Marie, ce fut une épreuve d'autant plus dure qu'elle vivait dans la solitude d'un coeur déchiré entre l'amour de son Fils et l'amour de ceux pour qui il était né. La dévotion mariale est un phénomène qui fascine les historiens de la piété populaire. Tant d'intérêts, parfois peu conciliables, s'entremêlent, qui expliquent peut-être en partie les excès et, inversement, les rejets. Les pages qui suivent ne prétendent pas tout éclairer, ni tout simplifier. Elles s'arrêtent plutôt, à partir de l'Ecriture et à travers les diverses époques, à souligner une continuité riche de sève spirituelle. Elles souhaiteraient aider, au-delà des controverses et des divergences, à réconcilier l'esprit et le coeur de ceux qui s'interrogent. Et, dans leurs limites mêmes, elles renvoient doublement à une âme transpercée : celle de Marie et la nôtre.

Marie

On ne saurait séparer le " Christ en gloire ", dont il est question ici, de Jésus de Nazareth, personnage historique. Mais, dans l'Église, la foi des croyants s'attache à lui en tant que Seigneur ressuscité. Sa mort en croix est un fait passé, mais sa résurrection l'a rendu présent à tous les siècles. Par lui le monde à venir nous est ouvert : présence permanente du sacrifice de sa vie, qu'il a opéré par sa mort sur la croix. Présence permanente de son corps livré et de son sang versé, dans la célébration eucharistique qui en constitue le mémorial. La présente étude suit pas à pas les manifestations de cette présence et sa compréhension dans le Nouveau Testament, sur la base des textes bibliques qui l'annonçaient ou le préfiguraient de diverses façons. Plusieurs "excursus" montrent l'attachement des théologiens chrétiens au culte de ce Corps et de ce Sang du Christ : Newman et Augustin, Grégoire de Nazianze et Romanos le Mélode, et pour finir Catherine de Sienne, qui montre une intense dévotion au sang du Christ.

Corps et sang du Christ en gloire

En remontant dans sa mémoire, le père Pierre Grelot raconte comment il s'est découvert, dès sa jeunesse, un goût passionné pour la Bible, en un temps où la lecture n'en était guère encouragée. Il retrace la façon dont il apprit, dans l'Église, à lire l'Écriture sainte en attendant de l'enseigner à son tour. Professeur à l'Institut catholique de Paris, il a vécu l'évolution de l'exégèse biblique dans l'Église catholique, depuis l'époque où la peur régnait chez les enseignants en raison de la violente réaction anti-moderniste, jusqu'à l'encyclique de 1943 et la Constitution conciliaire de 1965, qui ont rendu aux exégètes la sérénité.Ce sont toutes ces étapes de l'histoire de l'exégèse catholique que l'on peut suivre à travers ce récit. Témoignage loyal d'un prêtre, connu - entre autres ! - pour son réel talent de polémiste, qui fut mêlé de près à ces mouvements mais ne fut jamais récupéré par aucun clan. Témoignage d'un homme étonnamment libre, dont la voix mérite d'être entendue, particulièrement aujourd'hui : si la Bible a bien retrouvé sa place dans l'Église, la peur semble, en bien des lieux, reprendre le dessus.

Combats pour la Bible en Eglise

Voici l'édition entièrement nouvelle, profondément revue et largement augmentée, du livre du même nom depuis longtemps épuisé. 

On y présente, de la façon la plus complète, les textes juifs non bibliques centrés sur la figure du médiateur de salut, autrement dit le Messie. L'enquête part du IIIe siècle av. J.C., avec les apocalypses; elle se termine au Ve siècle après, avec le Talmud. Le champ est immense. Il permet que l'on décrive les variations (en fonction des courants: Pharisiens, Sadducéens, Esséniens, juifs de la Diaspora grecque, etc.) mais aussi l'évolution des croyances, des idées et des représentations juives. La section sur les textes de Quoumrân ou manuscrits de la mer Morte a été la plus remaniée, en fonction des découvertes et études plus récentes. Tous les textes sont traduits de première main, resitués dans leur contexte historique et richement commentés.

Cet ouvrage n'a pas d'équivalent. Il présente l'arrière-plan sur lequel se détachent avec leur originalité: 1. la prédication de Jésus avec ses thèmes les plus forts (le Royaume de Dieu, la résurrection, etc.); 2. les titres que les écrits du Nouveau Testament donnent au fondateur du christianisme (Prophète, Messie ou Christ, Serviteur de Dieu, Fils de l'Homme).

Jésus de Nazareth, Christ et Seigneur, I

Plus de livres de Pierre Grelot

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques