« Un monde splendide, heureux, où l'été suivant serait exactement pareil, et ainsi de suite - les commérages du comté, les bals, les fiançailles que l'on annonçait, les présentations de débutantes, ce que cela coûtait pour tenir un rang - la chasse, la meute, le bétail -, les allusions humoristiques aux gens qui avaient fait fortune dans le coton - Mrs Beddoes et les autres allant de la table à thé à la fraîcheur de la maison, avec des assiettes de sandwichs au cresson et au concombre. Ce vieux monde sûr, heureux, splendide... »

Le Mémorial

Roman traduit de l'anglais par Léo Dilé Après avoir réédité, en 2010, Un homme au singulier à l'occasion de la sortie du film de Tom Ford, les éditions Fayard ont entrepris de rééditer les dix romans les plus importants du grand écrivain anglais naturalisé américain Christopher Isherwood, dont les traductions françaises étaient épuisées. Ces parutions auront lieu de janvier 2012 à fin 2014, à raison de trois ou quatre ouvrages par an. Tous les conspirateurs est le premier roman d'Isherwood, écrit en 1926 et publié en Angleterre 1928, alors que l'écrivain n'avait que vingt et un ans. Dans son introduction à la première édition américaine (1958), l'auteur expliquait : "Tous les conspirateurs est le récit d'un engagement mineur dans ce que Shelley appelait "la grande guerre entre les vieux et les jeunes"." Le thème en est la tragédie intérieure d'un fils unique trop choyé par sa mère restée veuve. Stylistiquement, il s'apparente au découpage d'un film. Sont déjà présents dans ce premier roman l'aller et retour, très significatifs de toute son oeuvre, entre ses expériences de la vie et le parti de romancier-metteur en scène qu'il en tire.

Tous les conspirateurs

Adieu a berlin

La manne, l'extase

Au début des années 1920, un jeune homme, Philipp Lindsay, qui travaille à la City de Londres, se bat pour se libérer de l’emprise de sa mère, qui entend décider de son destin et l’empêcher de se consacrer à la peinture et à l’écriture. Il se rapproche de deux de ses amis, Victor et Allen. L’un représente le monde étouffant du passé (il est manipulé par la mère de Philipp qui veut lui faire épouser sa fille, Joan), l’autre la perspective d’une nouvelle vie (il s’adonne à la boisson et remet tout en question).Dans ce premier roman, écrit à l’âge de vingt et ans dans un style avant-gardiste, Christopher Isherwood dépeint avec une maturité et un talent prodigieux la tragédie intérieure d’un fils unique trop choyé. Sont déjà présents ici l’ironie grinçante, la vivacité et la sensibilité si caractéristiques de son œuvre.

Dans ce roman d’apprentissage, Isherwood raconte « l’éducation d’un écrivain » - la sienne. Dès le début des années 1920, à la public school, puis dans un college de Cambridge d’où il se fait renvoyer délibérément, il s’essaie à la littérature. Expérimentant tous les genres, du gothique au surréalisme avant la lettre, il se frotte à la bohème londonienne, côtoie Stephen Spender, le peintre Lichtenberg et le musicien André Mangeot, puis, après avoir essayé de se ranger en commençant des études de médecine, s’en va à Berlin rejoindre le turbulent Auden et son gourou du moment. Dans un style très vivant, plein d'humour et d'autodérision, Isherwood relate nombre d'anecdotes sur sa jeunesse et ses désarrois d'un adolescent. Doué d’une sensibilité à fleur de peau, il brosse une savoureuse galerie de portraits souvent mordants, mais il n’est jamais plus cruel qu’avec lui-même et son irrépressible vocation littéraire.

Le Lion et son ombre

Roman traduit de l'anglais par Leo Dile Apres avoir reedite, en 2010, Un homme au singulier a l'occasion de la sortie du film de Tom Ford, les editions Fayard ont entrepris de reediter les dix romans les plus importants du grand ecrivain anglais naturalise americain Christopher Isherwood, dont les traductions francaises etaient epuisees. Ces parutions auront lieu de janvier 2012 a fin 2014, a raison de trois ou quatre ouvrages par an. Tous les conspirateurs est le premier roman d'Isherwood, ecrit en 1926 et publie en Angleterre 1928, alors que l'ecrivain n'avait que vingt et un ans. Dans son introduction a la premiere edition americaine (1958), l'auteur expliquait: "Tous les conspirateurs est le recit d'un engagement mineur dans ce que Shelley appelait "la grande guerre entre les vieux et les jeunes."" Le theme en est la tragedie interieure d'un fils unique trop choye par sa mere restee veuve. Stylistiquement, il s'apparente au decoupage d'un film. Sont deja presents dans ce premier roman l'aller et retour, tres significatifs de toute son uvre, entre ses experiences de la vie et le parti de romancier-metteur en scene qu'il en tire."

Le Mémorial

Résumé

Plus de livres de Christopher Isherwood

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques