Jean Paul romancier - L' étoile shandéenne

Le conte est une merveilleuse forme hospitalière par l'écoute attentive qu'il suscite et par les thèmes même clac le conte, qui accueille et abrite nos peurs et nos désirs les plus archaïques, évoque. L'hospitalité elle-même est non seulement un espace d'interaction humaine et sociale très forte, mais aussi un espace du discours et d'histoires abordant un grand nombre de thèmes : le voyage, l'accueil, le franchissement du seuil, In rencontre de l'Autre, la figure de l'étranger, les échanges, les dons et contre-dons, la nourriture, le sommeil, la sexualité et l'érotique, le cannibale et le " barbare ", l'inhospitalier, les surprenantes rencontres et les rites de l'accueil, avec ses acteurs, ses lois, ses maladresses, ses inconvenances, ses dangers. Autant d'aspects qui permettent de découvrir à la fois les cléments fondamentaux d'invariance, mais aussi les multiples formes et les sens variés que les différentes cultures, historiques ou géographiques, ont pu donner à ces pratiques dans leurs captivants récits.
Les spécialistes d'horizons différents, littéraires, anthropologues, ethnologues, se sont rencontrés dans ce carrefour des cultures tout à fait exemplaire qu'est l'île elfe la Réunion pour faire étinceler dans ce livre les contes islandais, antillais, mauriciens, comoriens, africains, sud-américains, roumains, scandinaves, antiques et européens, hindous, des îles de l'Océan Pacifique, et plus particulièrement les contes malgaches.

L'Hospitalite Dans Les Contes

Dès l'origine la pratique hospitalière se réfère à une instance divine. Pourquoi se placer sous la férule des dieux ? Pourquoi lien social et religion ont-ils à voir ensemble ? Quels sont les mythes qui viennent illustrer et dire l'articulation de l'humain et du divin ? Telles sont quelques-unes des questions posées par ce livre qui s'intéresse au discours et aux représentations de l'hospitalité. « Copyright Electre »

Mythes et représentations de l'hospitalité

Il était indispensable d'examiner le phénomène d'usure subi par des formes et genres littéraires qui, de l'Antiquité à nos jours, sont devenus nettement moins pratiqués, abandonnés ou victimes d'un oubli manifeste, de l' alba à la xénie en passant par le fatras, le miracle, le pont-neuf, le rondeau ou le salon. Conçu dans une perspective résolument interdisciplinaire, ce dictionnaire rassemble d'éminents spécialistes, venus d'horizons différents et représentant des domaines complémentaires - littérature, théâtre, histoire, philosophie, analyse du discours. Fort de plus de quatre-vingts essais, il étudie tant la disparition de ces genres que les traces laissées dans la littérature postérieure, ayant vocation à devenir un ouvrage de référence pour l'étude des genres littéraires. Les auteurs ont préféré réduire la perspective d'analyse trop souvent privilégiée par les travaux sur la transformation des genres littéraires qui se concentrent sur l'étude de leurs sources, en privilégiant, dans une perspective historique, les raisons de la caducité, mais également de certaines réhabilitations de ces genres, parfois étonnantes.

Dictionnaire raisonné de la caducité des genres littéraires

Dans notre imaginaire le dix-huitième siècle est le siècle des baisers, qu'il s'agisse du baisemain réalisé suivant les rites les plus accomplis de la politesse et du savoir-vivre ou du baiser libertin dérobé dans les boudoirs ou derrière un bosquet au détour d'une allée de jardin. Pourtant à y bien voir, si les libertins embrassent peu, les autres se rattrapent, que ce soit dans les contes de fées où le pouvoir de métamorphose du baiser est exploité dans tous les sens possibles, dans les formes parodiques ou encore à la fin du siècle, lorsque s'épanouit de manière extrême une sentimentalité qui confère aux baisers une nouvelle saveur en les humectant de larmes. Paradigmatique de cette sensibilité dont le siècle s'enorgueillit, le baiser concerne tant la sensibilité physique que la sensibilité morale et sociale. Tout comme les larmes, les gestes, les soupirs et les sanglots, il fait partie d'une sémiologie érotique et sentimentale, avec une gamme si riche qu'elle prête à de multiples ambivalences, méprises, malentendus et confusions. Aussi ce volume d'études osculologiques conduit-il son lecteur des baisers galants aux baisers du cœur, tant dans leurs fonctions théâtrales que narratologiques, de Marivaux à Pigault-Lebrun, en passant par Dorat, Casanova, Diderot, Sade, Destouches, Voltaire, Nivelle de La Chaussée, Fielding, Sterne, La Morlière, Duclos, Crébillon fils et bien d'autres.

Les baisers des lumières

Les premières montgolfières suscitèrent un extraordinaire enthousiasme dans toute l'Europe, accompagné par un flot de publications techniques, scientifiques, frivoles, théâtrales, satiriques, mystiques... L'incarnation matérielle d'un rêve fait de passivité, d'abandon, de libération voluptueuse dans une embarcation instable, allait de pair avec la découverte de nouvelles perspectives et de nouveaux paysages. L'air avec ses songes et ses cauchemars suscita de nouvelles poétiques.

La plume et le ballon

Civilites Extremes

Actes d'un colloque international organisé par les Universités de Lisbonne, de Limoges et de Clermont-Ferrand, cet ouvrage a pour perspective une géocritique de la ville de Lisbonne : comment les Lisboètes et les voyageurs étrangers perçoivent cette ville au cours de l'histoire. Ces regards croisés ont donné lieu à une vaste moisson d'images témoignant dans leur richesse et leur variété des multiples aspects constituant la ville elle-même. On a ainsi, à travers les divers textes, une véritable cartographie des spécificités et des originalités de la ville de Lisbonne telles qu'elles se miroitent et s'inventent dans l'écriture littéraire. La position géographique particulière assigne à la ville de façon paradoxale d'être à la fois au centre et en marge, d'être le Finistère de l'Europe, terre de rêves et de départs, l'éternel embarcadère, l'extrême-occident situé au bout d'un monde et au seuil d'un nouveau, comme si de cet endroit, de ce lieu, pouvaient surgir de nouvelles coordonnées géographiques pour l'esprit. Depuis sa mythique fondation par Ulysse, cette ville magique fascine artistes et écrivains, réalisateurs de cinéma comme Alain Tanner ou Wim Wenders, créateurs de bandes dessinées et de nombreux écrivains, qu'il s'agisse de Miguel Torga, José Saramago, Antonio Munoz Molina, Tabucchi, Pessoa, Jacques Réda, Philippe Soupault, Valery Larbaud, Thomas Mann, Volodine, Voltaire, Olivier Rolin, Pascal Quignard, Lidia Jorge, Antonio Lobo Antunes et bien d'autres. L'ouvrage qui examine avec soin les facettes les plus différentes d'une ville que la géocritique aborde à travers les outils critiques de la polysensorialité, de la multifocalisation, de la déterritorialisation ou de l'intertextualité est muni d'une bibliographie la plus complète possible des textes écrits par les Portugais eux-mêmes sur cette ville captivante. Première étude universitaire faite autour de cette ville dont l'imaginaire a été construit par de nombreux écrivains et artistes, réunis ici pour la première fois, l'ouvrage séduira tout autant les érudits que les voyageurs.

Jean Paul romancier - L' étoile shandéenne

Plus de livres de Alain Montandon

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques