La ville du sud

Palatul Viselor, "cea mai teribila si mai nemiloasa caricatura a totalitarismului in descompunere", dupa cum spunea Andre Clavel, a aparut intr-o prima varianta (Slujbasul de la Palatul Viselor) la Tirana, in 1981, si a fost interzis de regimul comunist al lui Enver Hodja. Kadare isi publica versiunea finala in 1990, la Editura Fayard, la scurt timp dupa emigrarea in Franta. Romanul, probabil cea mai curajoasa carte a lui Ismail Kadare, surprinde cosmarul orwellian amplificat intr-o izbucnire violenta a istoriei moderne, impletind intr-o poveste atemporala spaimele mentalitatii primitive cu delirul birocratiei totalitare.Intr-un timp incert (poate inceputul secolului XX), sultanul imensului, dar subredului Imperiu Otoman ingradeste libertatea supusilor, controlandu-le visele prin intermediul celei mai inspaimantatoare si mai misterioase institutii ale puterii - Tabir Saray. Aici se angajeaza Mark-Alem, descendentul unei puternice familii cu radacini intr-o Albanie reala si mitica totodata, cel care primeste sarcina kafkiana de a trece prin filtrul interpretarii alegoriile si enigmele onirice ale unei imparatii intregi. Cerc dupa cerc, ca intr-un alt infern dantesc, tanarul ajunge pana in varful ierarhiei puterii de unde supravegheaza cu ura si teama mecanismul orb al politiei inconstientului. Insa, inevitabil, fatalismul balcanic il impinge tot mai aproape de prapastia indoielilor: oare un stapan absolut, chinuit de spaima muta de a nu intra el insusi in hatisul propriei masinarii demonice, nu va sfarsi intr-o buna zi condamnat de un vis anonim la dizgratie si uitare?

Le Palais des Rêves

...a magical parable of love, death and the power of familial bonds. --Stephen Salisbury, New York Times Book Review

Qui a ramené Doruntine ?

Max est " précipité " inexplicablement dans une localité hors de l'espace et du temps, où vivent les individus relégués par un mystérieux régime totalitaire. Dans cet " en bas ", l'évasion n'est qu'un rêve et un motif supplémentaire de cette culpabilité vague dont le sentiment étreint tous les personnages. La tentative du héros de rejoindre " ceux d'en haut " selon la recette du mythe antique - à dos d'aigle, quitte à payer le tribut de sa propre chair - n'aboutit qu'à une chute plus irrémédiable... Comme dans la plupart de ses récits, Ismaïl Kadaré (né en 1936) transfigure la réalité albanaise par l'allégorie et la métaphore politiques.

L'aigle

In Enver Hoxha's Albania, news was closely guarded and speculation forever rife. When an engineer stepped on the foot of a visiting Chinese man, a Diplomatic incident resulted, and couriers between Tirana and Beijing carried back and forth annotated X-rays of The Foot. Was the sudden tension between the two allies connected with the punishment meted out to a group of Albanian tank officers? Were Comrades Enver and Mao still in step on the sovereign role of the Party? The brittle nature of political realities is epitomised in a Gala Concert in Beijing. A hand-picked audience of diplomats and party officials see destiny for the fragile beast it is when, surveying the Politburo boxes, they notice to their horror an Empty Chair.Kadare - the author of 'one of the most complete visions of totalitarianism ever committed to paper' (Vanity Fair) - has penned a glimpse inside a seething melting pot of rumour and reputation, as the morning's orthodoxies become heresies by dinner time and the Sino-Albanian axis finally comes adrift.

Le Concert

Umbra este povestea unei iubiri imposibile traite la hotarul dintre doua lumi, pentru ca la Paris tanarul cineast o cunoaste pe Silvaine, o actrita frumoasa de care, ciudat, nu se poate indragosti. Motivul se ascunde, poate, in prezentul dureros al tarii sale. Poate dragostea sa-l salveze pe cel lipsit de speranta?Intr-o Albanie terorizata de dictatura, un tanar cineast ratat are privilegiul de a calatori in Occident. La intoarcere le povesteste prietenilor ramasi acasa crampeie din viata din Vest: avioane, cafenele, baruri de noapte, camere de hotel, dineuri la ambasade, serate mondene. Tanarul isi consuma viata la hotarul dintre doua lumi: fiecare calatorie la Paris este echivalenta cu o intrare in taramul celor vii, de care nu se simte legat, dupa cum fiecare intoarecere in tara natala inseamna o recadere in infern.

L'ombre

Le pont aux trois arches - - traduit de l'albanais - preface et edition

Poemes (1957-1997)

À l'âge de treize ans, dans un coin perdu de l'Europe communiste, Ismail Kadaré, naïf adolescent albanais, s'empare du Hamlet de Shakespeare pour y apporter une correction de son cru : « Je me souviens de ce jour ensoleillé d'hiver où j'ai pris le livre sur le rayonnage, cette fois non pas pour le recopier, mais dans une tout autre idée. Que les autres conservent leur Hamlet si ça leur chante, moi j'aurai le mien ! » Après plus d'un demi-siècle, nous pouvons enfin découvrir le Hamlet de Kadaré.

Bien que l'action de la pièce remonte à très loin, presque à l'époque du Christ, on aurait du mal à en trouver une qui concerne aujourd'hui d'aussi près les habitants de cette planète. Fascinés par elle, tous méditent et supputent sans fin à son propos. L'énigme commence dès la première réplique entre les murs du château d'Elseneur, quand dans la nuit et le brouillard on attend l'apparition d'un spectre. Elle gît dans la question : « L'histoire qu'on voit se dérouler sur scène n'en cache-t-elle pas une autre ? Une autre que Shakespeare ne pouvait pas, ne voulait pas, n'avait pas le droit de raconter ? » Afin de percer le mystère du personnage le plus complexe du théâtre mondial, l'écrivain remonte à son berceau parmi les dunes glacées du Jutland, dans les sagas islandaises, les abîmes d'OEdipe et d'Oreste, pour le voir resurgir en celui qu'il désigne comme le « Hamlet extérieur », celui qui évolue à la surface de la terre dans le monde des vivants.

La ville du sud

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