Va, Petit Mousse...

Die im Jahr 1933 veröffentlichte Geschichte »Der Bengel« ist das einzige Kinderbuch von François Mauriac. Diese lebendig gestaltete Erzählung von der mal drolligen, mal pathetischen Konfrontation zwischen dem kleinen Rebell und der mit seiner »Zähmung«  beauftragten jungen Hauslehrerin enthält eine Vielzahl Themen aus dem Universum von Mauriac: Einsamkeit, Revolte, die langsame und schwierige Bändigung eines sich verweigernden Herzens. Der verflixte Bengel raubt allen Menschen aus seinem Umfeld Zeit und Energie. Er fordert rücksichtslos die sofortige Erfüllung aller seiner Wünsche und versteht sich ausgezeichnet darauf, seiner Familie und seiner Hauslehrerin das Leben schwer zu machen. Diesem Lausejungen, der nur macht, was ihm gefällt und damit viele Leser an eigene Erlebnisse erinnern wird, verleihen die Illustrationen von Michel Suffran noch mehr Anschaulichkeit. Die Neuauflage dieser Erzählung für Kinder stellt François Mauriac in das Zentrum der aktuellen Debatte unserer Gesellschaft über Erziehung und Unterricht. Dieses Buch gehört in die Hände von allen Kindern und ihrer Eltern.

Der Bengel

On sait la formule "lapidaire" de Mauriac : "Bordeaux, ville sans arbres". Et, de fait, cette forêt pétrifiée dérobe jalousement ses jardins secrets, offrant au passant la rigide harmonie de ses façades, la splendeur parfois meurtrie mais toujours sans défaut de son architecture "classique". Pourtant, grâces en soient rendues à ses bâtisseurs, l'étau architectural se desserre, un peu partout, au fil des rues, en une multitude de places et placettes, certaines illustres, d'autres bien plus humbles, souvent méconnues ; ici, la foule pressée, d'instinct, ralentit sa course, consent à faire halte, à se ressaisir pour la contempler face à face, sous un miroir de ciel, cette intimidante beauté enfin redevenue humaine. Telles sont ces Clairières dans la Ville que le pinceau aigu de Jacques Guibillon a fixées avec une élégance à la fois malicieuse et sensible autour de laquelle je me suis laissé entraîner à quelque rêverie. Que vaudrait la plus belle des villes si la pierre éternelle n'y affirmait l'émouvante, la fugace présence des vivants ?

Clairières dans la ville

UN DIALOGUE IMAGINAIRE ENTRE MONTAIGNE, MONTESQUIEU, MAURIAC Je ne crois guère aux fantômes. Pas même aux revenants. En revanche, j'ai foi en ceux qui demeurent. Si l'on prête tant soit peu l'oreille, les bibliothèques sont pleines de bruissantes présences. Notre mémoire aussi. Et, parmi celles qui ont orienté notre pensée, façonné notre vision, trois voix se détachent : celles des trois M -Montaigne, Montesquieu, Mauriac- fils glorieux de notre Aquitaine littéraire. Ceci énoncé, hormis le génie, qu'ont-ils vraiment en commun ? Écoutons mieux. Que se disent-ils ? Et, surtout, qu'ont-ils à nous dire ? La mort, au bout du compte, n est qu'un malentendu ! La mort n est acceptable que si elle n'existe pas. Sans dévotion effarouchée, entendons-les s'exprimer, en toute liberté, à bride abattue. Mais aussi, s'indigner, s'accorder, s'interroger, s'apostropher, se rejoindre... Rire ensemble, pourquoi pas ? Aux seules fins d attiser cette flamme bondissante que l'Éternité elle-même ne saurait éteindre, tant qu'elle persiste à nous éclairer et nous réchauffer le c ur. Faisant de ces veilleurs, de ces rebelles, d'inégalables témoins. Et, par-dessus tout, d'incorrigibles, de fraternels vivants. M.S

Va, Petit Mousse...

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