La France et l'Italie pendant la première guerre mondiale: Actes du Colloque tenu à l'Université des Sciences Sociales de Grenoble les 28, 29 et 30 septembre 1973

Cet essai sans prétention théorique offre les réflexions d'un homme de haute culture sur l'abondante production linguistique de l'époque contemporaine. S'il ne prétend rien apprendre aux linguistes, Étienne Gilson leur emprunte matière à réflexion et reconnaît sa dette envers Saussure, Benveniste, Vendryès et Chomsky, dont il prolonge les recherches en envisageant la grammaire comme art de penser. Toute philosophie implique en effet une certaine vue du langage, et la matière même de la réflexion linguistique est chargée de substance philosophique. Explorant les dimensions ludiques aussi bien que métaphysiques du langage, GIlson évoque les entreprises menées depuis l'Organon d'Aristote jusqu'à Wittgenstein et au dadaïsme, en passant par Port-Royal et les linguistiques dites cartésiennes, et atteste en cela la survivance de l'ambition des grands grammairiens philosophes.

Linguistique et philosophie : Essai sur les constantes philosophiques du langage

Pour ses contemporains, Bernard était " l'homme qui conduisait vers Dieu ". Du pape aux étudiants parisiens, tout le monde recourait à lui avec la certitude d'être compris, avec l'assurance d'être aidé. Pour nous, chrétiens du XXIe siècle, qui souvent croyons Dieu lointain parce que nous sommes surtout loin de nous-mêmes, saint Bernard demeure un guide fraternel et clairvoyant, un guide qui nous apprend à vivre avec ce qu'il y a de meilleur en nous. Tout en sachant très bien la place que tient le péché dans la vie de l'homme, ce livre témoigne de l'optimisme le plus chrétien. Cinq siècles avant Pascal, saint Bernard a écrit : " Personne ne peut vous chercher, qu'il ne vous ait déjà trouvé. "

Saint Bernard, un itinéraire de retour à dieu

Quelle est donc la leçon des faits? Qu'Abélard fut le premier homme moderne? Qu'Héloïse fut la première femme moderne?Nous nous contenterions de bien moins : qu'au moment d'enfermer le Moyen Age ou la Renaissance dans une de ces définitions brillantes qui leur sont chères, les historiens de la littérature se souviennent de cette folle petite Française, hantée par l'idéal de la grandeur romaine comme par celle de la grandeur chrétienne, qui ne sut jamais au juste si elle était l'Eustochium d'un nouveau Saint Jérôme ou la Cornélie d'un nouveau Pompée, et qui, prenant le voile à Argenteuil pour l'amour d'un homme, se consacra pour toujours à Dieu en récitant des vers de la Pharsale. Car enfin, ce drame passionnel est bien une histoire du XIIe siècle. On peut le lire comme une histoire chrétienne et c'en est véritablement une.

Héloïse et Abélard

In this well-known work, Etienne Gilson defines the spirit of medieval philosophy. Gilson's demonstration is both historical and theoretical in suggesting how ancient doctrines remain conceivable today.The Spirit of Mediaeval Philosophy is a text of tremendous value-perhaps most especially so in our own particular period.

L'Esprit de La Philosophie Medievale

De la Bible à François Villon: Rabelais Franciscain

Etienne Gilson se propose ici de résumer l'aspect le moins étudié de la mystique cistercienne : ce que l'on pourrait nommer sa systématique.
« Bernard ne fut aucunement un métaphysicien, mais il devra aussi rester un théologien que sa puissance de synthèse et sa vigueur spéculative apparentent aux plus grands. Sans doute, sa théologie mystique est essentiellement la science d'une pratique, mais j'espère montrer que c'est bien une science et qu'il était difficile de pousser plus loin la rigueur de la synthèse. Les principes et la langue de l'auteur une fois connus, ses traités, et même ses sermons, s'expliquent aussi exactement et techniquement que les pages les plus denses de saint Anselme ou de saint Thomas d'Aquin. Nul ne commettra la faute d'oublier l'âme du mystique; je pense qu'on la connaître mieux, au contraire, si l'on oublie moins à l'avenir la pensée du théologien ».

La théologie mystique de saint Bernard

Description: This book is a collection of nine articles by the twentieth century's leading medievalist, Etienne Gilson. A major participant in the revival of Thomistic philosophy, Gilson was a member of the French Academy and, after a university career culminating at the Sorbonne and the College de France, he turned down an invitation from Harvard University to become the guiding spirit of the Pontifical Institute of Medieval Studies at the University of Toronto for several decades. Several of the articles stand on their own as making a significant contribution to topics like St. Anselm's ontological argument for the existence of God. Likewise, "The Middle Ages and Naturalism" contrasts Renaissance Humanists and Reformers with the medievals on the defining issue of their attitude toward nature in order to understand who actually stands closer to the ancient Greeks. All of the articles give an insight into the great synthetic visions articulated by the better-known works of Gilson like The Spirit of Medieval Philosophy. We see Gilson's meticulous spadework for the broader theme of Christian philosophy in his examination of the Latin Averroist Boethius of Dacia's book on the eternity of the world. Gilson finds that Boethius never expresses the view attributed to Latin Averroism that there are contradictory truths in religion and philosophy, although he does think that Boethius is unsuccessful in his account of the relations between philosophy and theology. The opening piece revisits a battle now won (and won in great measure by Gilson's efforts), namely the fight to acknowledge the very existence of medieval philosophy and win its place in the academic world. But the article also makes the effort--which becomes a connecting thread throughout the nine articles-to pinpoint the uniqueness of what Gilson calls Christian philosophy. The closing article studies the profound influence of the great Muslim thinker Avicenna on Latin Europe drawing a parallel between Avicenna's work and that of the great Christian medievals like Thomas Aquinas and Duns Scotus. When Gilson died in 1978, a great deal of his work on the history of philosophy, and specifically God, the primacy of existence or esse over essence, and the impact of Christianity on philosophy had been translated. A significant amount of material, however, has not yet appeared in English. The publication of Medieval Studies represents a vital step in bringing these important works into the English-speaking world. Endorsements: "Back in the days before Vatican II, when Catholic students of philosophy were trying to understand manuals such as the ones written, say, by the Benedictine, Joseph Gredt, OSB, while their contemporaries at secular schools were excited by existentialism or phenomenology or analytic philosophy, they would turn to the works of Etienne Gilson. In my recollection, Gilson's luminous historical works helped them both to understand Aquinas and to situate his thought in relation to such modern philosophers as Descartes, Hume, and Kant intelligently and without distorting caricature. Turning to these Medieval Essays with a certain sentiment of nostalgia, then, I marveled to encounter the subtle scholarship, the wide-ranging erudition, and the detailed knowledge of the authors and texts in relation to issues that still burn today. Gilson's even-handed defense of the study of medieval philosophy is imbued with an understanding of the justice of the Renaissance and Enlightenment complaints against scholastic thought; but it takes the readers by the hand and leads them into an utterly refreshing appreciation of those old authors and texts that is rarely, if ever, matched in the depth of its gratitude to his masters and in its profound courtesy towards those with whom he disagrees. These essays take the readers back to school and offer the opportunity to experience the thrill of discovery even with regard to texts and issues with which they may have had a great

La France et l'Italie pendant la première guerre mondiale: Actes du Colloque tenu à l'Université des Sciences Sociales de Grenoble les 28, 29 et 30 septembre 1973

Plus de livres de Etienne Gilson

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques