Le zero mepris

Nouvelle organisation des entreprises - Incidences sur le travail et l'emploi, [séance du 24 septembre 1996

Pour les jeunes d'aujourd'hui, le travail et la stabilité de l'âge adulte sont moins des références centrales qu'ils n'ont été pour nous. Comment rendre positive leur rencontre avec une entreprise qui change beaucoup ? Chacune des deux parties doit s'adapter, mais leur environnement aussi, et en particulier " des systèmes éducatifs clos sur eux-mêmes " où il faut avoir échoué dans la voie traditionnelle pour obtenir " la permission d'emprunter la route de la connaissance par le concret ". Etre plus attentifs aux stratégies des jeunes, lancer des ponts entre l'école et l'entreprise, donner à chacun des méthodes pour maîtriser son devenir, rendre notre société plus apprenante... les pistes ne manquent pas. Le Monde Initiatives. " Une réflexion argumentée et tonique " : unanimement salué par la presse en 2002 lors de sa parution, ce livre décode le hiatus entre les jeunes et le monde du travail. Avec ce précieux guide à l'usage notamment des DRH, Hervé Sérieyx poursuit son observation ce l'entreprise à travers celles et ceux qui la constituent. Il publiera avec Jamila Ysati Beurs, Blacks et entreprise fin 2005. Ces livres s'inscrivent dans une problématique plus générale où jeunes, beurs, femmes et seniors ont un rapport particulier à l'entreprise pour des raisons historiques, sociales et comportementales. Hervé Sérieyx a été chef d'entreprise, haut fonctionnaire et professeur d'université.

Jeunes & entreprise

Hervé Sérieyx est le plus réputé de nos experts en management. De L'entreprise du 3e type (200 000 ex. vendus en France) au Zéro mépris en passant par La Nouvelle Excellence, il a toujours privilégié la gestion par l'exemple. Avec le Canadien Laurent Chartier, Past président du Groupe CFC et fin connaisseur de l'Asie, il nous propose dans ce livre une remise en cause de nos comportements les plus stéréotypés, en prenant pour point de départ les particularités d'un univers différent du nôtre. Ce livre est une passionnante leçon de management. En nous faisant découvrir une gestion autre que la nôtre - celle de la Chine -, il nous donne à réfléchir différemment sur notre management occidental. Outre la découverte d'un monde étonnant - qu'aucun business man ne peut plus désormais ignorer - les auteurs nous donnent dix pistes novatrices pour nous aider à améliorer notre gestion. Sortant des sentiers battus - et sans faire de la Chine le modèle qu'elle n'est pas - Hervé Sérieyx et Laurent Chartier nous ouvrent ainsi de très intéressantes perspectives managériales.

10 Leçons chinoises pour managers occidentaux

La "machine à décider" des organisations publiques ou privées tend à se gripper de plus en plus. Partout, le pouvoir vertical est remis en cause, quelle que soit la légitimité de celui qui l'exerce, au profit de la participation des acteurs de terrain aux décisions. Le basculement du hiérarchique vers le collaboratif est une tendance de fond, visible et inéluctable. S'appuyant sur d'importants matériaux empiriques et des échanges réguliers avec des dirigeants d'entreprise, DRH et syndicalistes, Hervé Sérieyx et Michel Vakaloulis font émerger les traits d'une nouvelle "gouvernance partagée", à l'image des nouvelles pratiques dans le monde associatif (l'évolution du bénévolat), éducatif (l'accompagnement "de pair à pair "), de l'insertion (projets territoriaux multi-acteurs) ou de l'économie (coopération pour le développement d'un territoire). Ils montrent que l'intelligence collective, l'autonomie des acteurs, l'écoute, le goût de l'innovation et le souci de contribuer au progrès du bien commun favorisent l'émergence d'organisations originales à l'efficacité durable. Bien plus qu'une remise en cause des pratiques habituelles du management, cet ouvrage est un plaidoyer, nourri d'exemples convaincants, en faveur d'une transformation sociétale et politique fondée sur la co-construction.

Du pouvoir vertical aux pouvoirs partagés

L'effet Gulliver

Et si, au lieu d'opposer les générations, de bloquer les "jeunes" et de "virer les vieux", on tentait de réconcilier les générations entre elles ? C'est possible, affirment les auteurs, si on met en avant l'activité intergénérationnelle la plus prisée des plus jeunes et des seniors : le bénévolat. Quand on sait que 18 millions de Français ont des activités bénévoles, qu'il existe en France 1 200 000 associations loi 1901 et qu'elles contribuent à vivifier le tissu social de chacune de nos collectivités territoriales, on mesure combien cette coopération intergénérationnelle, via le bénévolat, peut constituer un véritable levier pour refaire une Société où tous vivront mieux ensemble. Message d'espoir stimulant pour tous les bénévoles, ce livre, nourri de nombreux exemples, est également une véritable feuille de route documentée et argumentée pour permettre aux associations et collectivités territoriales de faire jouer leurs synergies afin de combattre efficacement la désastreuse rupture intergénérationnelle.

Générations placard, générations espoir ? - Associations, bénévolat, collectivités territoriales

Pour les entreprises, la confiance devient le carburant vital de la performance.
La conjonction d'une mondialisation de la concurrence de plus en plus imprévisible qui impose des réactions rapides, de la révolution numérique qui périme à toute allure des secteurs d'activité, métiers et emplois, des nouveaux modes de production de biens et de services qui multiplient les communications horizontales aux dépens des seules relations top-down, tout cela suppose que l'entreprise devienne sans cesse plus agile, s'adapte en temps réel, innove en permanence et passe d'un fonctionnement en silos à un fonctionnement transversal : seule une confiance fortifiée entre ses diverses parties prenantes peut assurer, au plus faible coût, cette indispensable et nouvelle conception de la performance.
Partant de nombreux exemples d'entreprises canadiennes et européennes, les deux auteurs - eux-mêmes issus du monde de l'entreprise - proposent des outils simples pour permettre, d'une part, d'élever le niveau de confiance interpersonnelle entre tous ceux qui participent en interne à la production de la performance et, d'autre part, de rendre l'organisation même de l'entreprise créatrice de confiance vis-à-vis de l'ensemble de ses partenaires.
C'est concret, pratique et nécessaire.

Le zero mepris

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