Jequel - L'infinie vibration de la vie

Ce livre est l'histoire d'un grand amour. La trace esthétique qui éternise la durée des sentiments et immortalise les instants du cœur. Ce livre est la permanence du regard de l'artiste sur celles qui ont su lui offrir les fondations affectives où élaborer l'équilibre et la force de son œuvre : Vincente et Laurence, l'épouse et la fille de Georges Briata. Qui peint, dessine, peint encore. Des œuvres dont il hésite à se séparer car elles sont le livre de ses heures à admirer ses Indispensables. Celles sans qui rien d'essentiel n'aurait jamais été. Des toiles jalonnant régulièrement le cours d'une existence heureuse et d'une carrière pleinement reconnue. Des toiles comme des petits cailloux de complicité. Des chuchotements délicieux. Une petite musique de nuit scandée en sourdine par le battement de trois cours inséparables. Gérard Blua

Briata - Nus & portraits

Dans le prisme des dires

Voyage à l'intérieur de l'ouvre, récemment découverte, du grand romancier albanais Ismaïl Kadaré, itinéraire initiatique, défiant le temps, entre la Grèce d'Eschyle, la Corse intemporelle, l'Empire ottoman ou l'URSS et la Chine communiste, jeux de regards autour de thèmes récurrents, telles pourraient être les premières approches de cet ouvrage. Anne-Marie Mitchell au pays d'Ismaïl Kadaré nous ouvre les portes du labyrinthe romanesque d'un des auteurs les plus secrets de notre époque, par une fiction codée aux étranges accents de vérité.

Un rhapsode albanais : Ismaïl Kadaré

Nous vivons, depuis une trentaine d'années, une dégradation constante de tous les pans structurels de notre société. Il n'y a jamais eu dans notre République autant d'illettrés et d'analphabètes développant leur propre langage. Parce que le monde de l'argent et celui des idéologies, loin de défendre leur patrimoine linguistique, colonne vertébrale de notre civilisation, se sont engouffrés dans l'immense marché de l'inculture, transformant nombre de nos associations 1901 en pas de tir doctrinaux. Trop de médias s'en faisant les relais soumis. Trop de politiques, universitaires, enseignants, journalistes réclamant la soumission de l'élite, dont ils sont, à la masse des médiocres. Ecriture inclusive, désormais exigée sur des notes syndicales et par beaucoup d'universités, féministes haineuses triturant le neutre et le féminin pour agenouiller le masculin - porteur de tous les péchés du monde, théâtre sans langage, entreprises imposant un anglais de cuisine plutôt qu'un français de qualité, tout pousse notre culture dans les abysses de sa disparition. Et nos gouvernants, généralement si bavards en tout, qui demeurent hermétiquement muets sur ces problèmes fondamentaux. Complicité ? Pourtant, à pensée complexe, langue complexe. Car c'est bien de notre mémoire qu'il s'agit. De nos enfants et de nos petits-enfants. Appartiendrons-nous à notre futur, ou serons-nous les destructeurs des bâtisseurs dont nous sommes issus ? Dans les silences sépulcraux d'une langue morte.

La culture française à la dérive

Il était une fois... dans un royaume indéfini et infini de la Terre, un roi qui possédait tout, mais s'ennuyait. Un jour, il eut une fille à qui il ne refusa rien, absolument rien. Des milliers de savants et d'alchimistes mourraient à la tâche pour fabriquer tous les objets demandés par la petite princesse. Des meubles de verre soufflés par le vent, des diadèmes de libellules, une robe d'étoiles, des colliers de larmes de pluie... autant d'objets plus merveilleux les uns que les autres. Puis un jour, ayant rencontré, au cours d'une promenade dans la nature, l'un des manants du roi, le berger Léopold, la princesse tomba éperdument amoureuse et n'eut de cesse de vouloir l'épouser. Si Sa Majesté le roi protesta, le berger, seul maître de la situation, émit une condition...

Histoire du berger Léopold

La beauté originelle du monde a toujours fasciné les hommes. Sorte de perfection esthétique environnementale qui souvent flirtait avec son sacré. Pourtant, au fil du temps, ces mêmes hommes n'ont jamais cessé de déposer sur l'excellence de la nature les voiles gris de leur existence. Piètres créateurs de verroterie face à la Création. La Provence n'échappe pas à cela. Banalisée au fil des siècles par des folklores de court terme qui ont sans cesse ramené ses splendeurs et magnificences à la pacotille du quotidien. Qui la connaît donc vraiment dans la toute-puissance de sa genèse ? Avec ses photographies semblant venir des sources premières, Philippe Richaud nous plonge dans un monde étrange et magnifique toujours à notre porte. Encore faut-il savoir l'ouvrir. Avec ses mots, Gérard Blua nous entraîne dans les mythes portés par des dizaines d'auteurs fidèles au vrai. Un ouvrage qui ne laissera personne indifférent, ouvrant à tous une autre vision d'une région magique par les innombrables éclats de ses berceaux multiples. Gérard Blua est écrivain, éditorialiste et chroniqueur. Il a publié depuis 1974 une soixantaine d'ouvrages : recueils poétiques, nouvelles, romans, biographies, mais aussi des monographies de peintres contemporains. Il a été traduit dans une dizaine de langues. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues francophones et étrangères.

Provence sauvage

En décembre 2000, Marseille a vécu au rythme d'un formidable événement la projetant dans le troisième millénaire : la reconstitution mythique du pont transbordeur, en son et lumière, accompagnée d'un support médiatique radio et presse écrite, donnant la parole à quatre écrivains, sur des mises en image d'un peintre plasticien. Spectacle populaire et textes d'auteur intimement mêlés pour offrir aux Marseillais et à leur ville la métaphore de leur futur. Cet ouvrage non seulement décline ce mois de la renaissance pour un avenir à saisir à pleines mains, mais aussi le regard d'un photographe qui a suivi au jour le jour sur le terrain la conjugaison ludique de la fête et de la création.

Jequel - L'infinie vibration de la vie

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