C'est en 1884, soit six ans avant la parution de son célèbre Nouvelles de nulle part, que le socialiste révolutionnaire et architecte-décorateur, William Morris, prononce cette conférence. Voici comment nous vivons et voilà comment nous pourrions vivre, écrit Morris, qui appelle à un sursaut collectif pour substituer la " coopération " à " l'état de guerre perpétuelle " inhérent au capitalisme, introduire la nature et l'art dans " ces conglomérats énormes, impossibles à gérer, qu'on appelle des villes ", et refuser, au nom de la joie et de la dignité, la fatalité des " existences mécaniques ". Si le mot décroissance fait aujourd'hui polémique, ce texte révèle que l'idée, elle, ne date pas d'hier.

Comment nous pourrions vivre

I want you to consider the position of the working-classes generally at the present day: not to dwell on the progress that they may (or may not) have made within the last five hundred or the last fifty years; but to consider what their position is, relatively to the other classes of which our society is composed: and in doing so I wish to guard against any exaggeration as to the advantages of the position of the upper and middle-classes on the one side, and the disadvantages of the working-classes on the other; for in truth there is no need for exaggeration; the contrast between the two positions is sufficiently startling when all admissions have been made that can be made. After all, one need not go further than the simple statement of these few words: 'The workers are in an inferior position to that of the non-workers'.

When we come to consider that everyone admits nowadays that labour is the source of wealth - or, to put it in another way, that it is a law of nature for man generally, that he must labour in order to live - we must all of us come to the conclusion that this fact, that the workers' standard of livelihood is lower than that of the non-workers, is a startling fact. But startling as it is, it may perhaps help out the imaginations of some of us - at all events of the well-to-do, if I dwell a little on the details of this disgrace, and say plainly what it means...

How Labour is Robbed

Quel emballage choisir selon le cadeau ? Vous trouverez ici les réponses à cette question ainsi que le matériel pour emballer vos cadeaux. Vous aurez l'embarras du choix avec ces superbes papiers cadeaux de grande qualité aux motifs originaux : papier floral, nostalgique, lignes abstraites... Des modes d'emploi étape par étape vous aideront à réaliser des emballages parfaits, quelle que soit la forme de votre cadeau. Par ailleurs, ces papiers aux motifs superbes peuvent être utilisés pour les activités manuelles comme le scrapbooking par exemple.

William Morris - Papiers cadeau d'artistes (10 feuilles)

The tale tells that in times long past there was a dwelling of men beside a great wood. Before it lay a plain, not very great, but which was, as it were, an isle in the sea of woodland, since even when you stood on the flat ground, you could see trees everywhere in the offing, though as for hills, you could scarce say that there were any; only swellings-up of the earth here and there, like the upheavings of the water that one sees at whiles going on amidst the eddies of a swift but deep stream.

On either side, to right and left the tree-girdle reached out toward the blue distance, thick close and unsundered, save where it and the plain which it begirdled was cleft amidmost by a river about as wide as the Thames at Sheene when the flood-tide is at its highest, but so swift and full of eddies, that it gave token of mountains not so far distant, though they were hidden. On each side moreover of the stream of this river was a wide space of stones, great and little, and in most places above this stony waste were banks of a few feet high, showing where the yearly winter flood was most commonly stayed.

You must know that this great clearing in the woodland was not a matter of haphazard; though the river had driven a road whereby men might fare on each side of its hurrying stream. It was men who had made that Isle in the woodland.

The House of the Wolfings

En 1857, dans une Angleterre victorienne patriarcale, William Morris, poète de 23 ans proche du mouvement préraphaélite, s'empare de la légende arthurienne qui connaît alors une popularité croissante.
Mais, au lieu de célébrer les exploits des chevaliers, l'auteur décide de donner pour la première fois la parole à la reine Guenièvre. Reprenant l'un des épisodes les plus célèbres du mythe du Camelot durant lequel la souveraine est accusée d'adultère avec Lancelot, William Morris place Guenièvre au centre de son récit et lui laisse le champ libre pour qu'elle présente seule sa défense devant un parterre de juges : tous des chevaliers, tous des hommes. La reine développe alors ses arguments, défend son amour et montre qu'elle a aussi été contrainte dans une condition qu'elle n'a pas voulue.

La défense de Guenièvre

L'âge de l'ersatz - Et autres textes contre la civilisation moderne

Peintre, écrivain et décorateur anglais, William Morris (1834-1896) étudie la théologie puis la peinture et l'architecture, fortement influencé par John Ruskin et Eugène Viollet-le-Duc. Il se distingue de ses amis préraphaélites par un plus grand engagement social et un retour à l'art gothique motivé par des raisons politiques de tendance libertaire et marxiste. Il rend l'industrie responsable des conditions inhumaines de la vie des ouvriers et clame son aversion pour la machine. Il oppose la créativité de l'individu à une production de masse indifférente à la valeur esthétique. Il importe, selon lui, de retrouver les coutumes et le système de production artisanale de l'époque médiévale où l'artisan le plus humble était un artiste et le plus grand artiste un artisan. Estimant qu'il faut rehausser les arts décoratifs au niveau des arts majeurs, il fonde une société qui produit et vend tableaux, sculptures, meubles, tapisseries, tissus décoratifs et vitraux. On le traite d'utopiste mais aussi de visionnaire. Le groupe des préraphaélites le suit dans cette entreprise et collabore avec lui dans son atelier artisanal d'art appliqué, baptiséArts and Crafts, qui diffuse bientôt ses inventions décoratives où domine l'arabesque florale, annonciatrice du futur modern style. Un mouvement artistique du même nom suit, où s'illustreront entre autres des artistes comme Walter Crane, Edward Burne-Jones, Ford Madox Brown et Dante Gabriel Rossetti. William Morris continue parallèlement de se vouer à la littérature. Il publie des poèmes, des essais politiques et des traductions de Virgile et d'Homère. Politiquement très engagé, il participe à la fondation de la Ligue Socialiste (ancêtre du Parti travailliste anglais) dont il dirige le journal, The Commonweal. Vers la fin de sa vie, il se consacre à l'art typographique et à l'édition d'art, réalisant de éditions enluminées extrêmement raffinées, dont celle des oeuvres complètes de Geoffrey Chaucer.

L'Art en ploutocratie

Of all the stories kept in being by the saga-tellers and left for our delight, there is none that so epitomises human experience; has within the same space so much of nature and of life; so fully the temper and genius of the Northern folk, as that of the Volsungs and Niblungs, which has in varied shapes entered into the literature of many lands. In the beginning there is no doubt that the story belonged to the common ancestral folk of all the Teutonic of Scando-Gothic peoples in the earliest days of their wanderings. Whether they came from the Hindu Kush, or originated in Northern Europe, brought it with them from Asia, or evolved it among the mountains and rivers it has taken for scenery, none know nor can; but each branch of their descendants has it in one form or another, and as the Icelanders were the very crown and flower of the northern folk, so also the story which is the peculiar heritage of that folk received in their hands its highest expression and most noble form.

Comment nous pourrions vivre

Résumé

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