L'exil de la terre suivi de Chronique d'un amour

Âmes masquées, suivi de La Noce

Pär Lagerkvist's prose novella Bödeln ("The Hangman", 1933), later adapted for the stage, (The Hangman, 1933; play, 1934) shows his growing concern with the totalitarianism and brutality that began to sweep across Europe in the years prior to World War II. Nazism was one of the main butts of the work and a weekly tabloid-format Nazi newspaper "Der Stürmer" responded with a very dismissive review.

Le Bourreau

" Qu'y a-t-il de profond comme le manque, qui remplisse le cœur comme le vide, qui comble l'âme comme la nostalgie de cela qui n'est pas. " Quand paraît en 1953 Pays du soir (Aftonland), Pär Lagerkvist, âgé de soixante-deux ans, est l'auteur d'une œuvre considérable et déjà comblé d'honneurs. Son théâtre, ses essais, poèmes et romans - parmi lesquels Le Bourreau (1933), Le Nain (1944) et Barrabas (1950) - lui ont valu de recevoir deux ans plus tôt le prix Nobel de littérature. Issu d'une modeste famille luthérienne, il a très tôt rompu avec la tradition de ses pères pour embrasser un socialisme radical. Conscient cependant des dangers qui menaçaient l'héritage culturel de l'Europe humaniste, il n'a cessé de le défendre contre les dictatures dans des livres comme Victoire dans les ténèbres ou L'homme sans
âme (1939). " Le dieu qui n'existe pas, c'est lui qui embrase mon âme. Qui fait de mon âme une terre désertique, une terre fumante, une terre brûlée qui fume après les flammes. " Pär Lagerkvist aimait à se définir comme " un croyant sans foi ou un athée religieux ". Et André Gide voyait dans son œuvre comme " une corde tendue à travers les ténèbres entre le monde réel et le monde de la foi ". C'est cette tension qui fait la force et la beauté de Pays du soir, au-delà de toute révolte et de toute certitude, dans une étrange sérénité qui évoque la voix des plus grands spirituels. Si dépouillée est ici l'écriture qu'elle ne prétend donner rien de plus qu'un simple
signe de vie, si pure la contemplation qu'elle fait entendre la profonde prière d'une parfaite ignorance : " Que l'angoisse de mon cœur jamais ne se retire. Que jamais je n'aie la paix. Que jamais je ne me réconcilie avec la vie, non plus qu'avec la mort. Que ma route soit sans fin, vers un but inconnu. "

Pays du soir - Edition bilingue Français-Suédois

« Je mesure vingt-six pouces mais je suis parfaitement bâti, avec les proportions requises, sauf que j'ai la tête trop forte... J'ai une force physique considérable, surtout quand je suis en colère. Lorsqu'on nous fit lutter, Josaphat et moi, je le mis sur le dos au bout de vingt minutes et l'étranglai. Depuis, je suis le seul nain de la cour. » Dès les premières lignes de ce livre magistral, on retrouve les grandes obsessions de Pär Lagerkvist : la solitude, la cruauté, la férocité la plus implacable et le thème de la difformité. Piccolino est physiquement et moralement un monstre. Il épie, méprise, dénonce, torture et tue. Il est incapable de pitié, de respect, d'amour, ou simplement d'affection. Mais sa haine est le reflet désespéré de sa solitude. Journal d'un fou criminel mais aussi chronique de la cour sous la Renaissance italienne, Le Nain est sans doute le chef-d'œuvre de Pär Lagerkvist.

Le Nain

Barabbas is the acquitted; the man whose life was exchanged for that of Jesus of Nazareth, crucified upon the hill of Golgotha. Barabbas is a man condemned to have no god. "Christos Iesus" is carved on the disk suspended from his neck, but he cannot affirm his faith. He cannot pray. He can only say, "I want to believe."

Barabbas

Contes cruels (suivi de) le sourire eternel

Benché il successo di Barabba e il Premio Nobel nei 1951 l’avessero fatto conoscere al grande pubblico anche italiano, Pär Lagerkvist è stato in seguito quasi dimenticato; lasciato in disparte dai flussi delle mode. Ma la scarna semplicità della sua lingua, la linearità delle narrazioni, la capacità di costruire sto­rie che, come Misteri medievali, hanno per soggetto le avventure dell’anima e per teatro lo spazio fra la terra e il cielo, pongono Lagerkvist nel numero dei «classici» per i quali giunge, prima o poi, il momento della rilettura. Due storie si intrecciano in Pellegrino sul mare: quella di Tobias, che parte per la Terra Santa imbarcandosi su una nave pirata, e quella di Giovanni, il vecchio marinaio che da anni percorre il mare perseguitato dal doloroso ricordo di una pas­sione impossibile. Ma esiste la Terra Santa? Esiste una pace, una fede che giustifichi la nostra vita? Esi­ste l’amore perfetto? Sullo sfondo della violenza e della brutalità della vita di bordo e dell’inquieta e indifferente presenza del mare, nessuna risposta è possibile. È l’assenza la condizione umana, la sepa­razione, la mancanza, come testimonia il medaglione vuoto che i personaggi di Lagerkvist si passano da un romanzo all’altro. I suoi ebrei erranti, le sue sibille, i vagabondi ricercatori di Dio e della verità, portano sempre dentro di sé quella nostalgia per una patria mai avuta e quella tensione verso un’improbabile terra promessa che sono nel fondo di tutti.

L'exil de la terre suivi de Chronique d'un amour

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