La médecine de l'âme
La république ; le destin
Publié par Gallimard, le 24 novembre 1994
336 pages
Résumé
Orateur, avocat, consul, homme public et homme d'action engagé dans les luttes politiques, Cicéron est mort avec la république romaine en 43 avant J.-C., mais il n'a cessé d'être nourri aux sources grecques de la philosophie, sans qu'il ait jamais défendu le loisir contemplatif. Il défend, au contraire des épicuriens, le devoir d'engagement politique, et cherche à établir une loi d'équilibre des cités qui intègre et combine les aspects positifs de la monarchie, de l'oligarchie et de la démocratie. L'aristotélisme de cette intention va de pair avec l'intention poursuivie : moraliser l'exercice du pouvoir incarné dans la personne du princeps considéré comme le «procurateur» de l'État. Le De republica a été redécouvert en 1822 au Vatican sous la forme d'un palimpseste incomplet, mais il a pu être reconstitué et complété grâce aux extraits qu'on trouve de ce traité chez saint Augustin, notamment, ou Macrobe qui nous a transmis le fameux «Songe de Scipion» où Cicéron développe l'idée de l'immortalité historique des grands hommes politiques. Le traité sur le destin expose les discussions sur le problème du déterminisme et sur la notion de causalité, et il offre une réflexion sur la contingence qui complète l'exposé de l'action politique et historique.
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