Mythe et Violence : Autour de Georges Sorel - avec des textes de L'Humanité nouvelle 1898-1903
Un revers de la démocratie, 1848
Publié par L'Harmattan, le 01 février 2005
380 pages
Résumé
En un temps où le marché n'était pas encore donné comme équivalent à la démocratie et substitut à la souveraineté, d'où qu'elle vienne, les écrivains économistes donnaient à voir le contenu philanthropique de l'industrie, en son sens large d'alors : production de richesses. La démocratie était comprise par les politiques, républicains principalement, comme libération du peuple, être de raison inventé pour la circonstance. Tocqueville dès 1840 avait mis en garde contre un nouveau despotisme, celui du tyran ou celui de la majorité. En février 1848, le gouvernement de l'Etat parut un temps à la portée des demandes pressantes du peuple ouvrier. Les journées de juin marquèrent dans les faits et d'abord dans les chairs que par démocratie, il fallait entendre remise de l'autorité politique à des représentants, non à des mandataires obligés. La suite tint dans la théorisation du gouvernement représentatif, de Stuart Mill en quête d'un système assurant la prééminence des intérêts à Schumpeter convaincu de l'inanité de la volonté générale, et de lui à la social science américaine, qui distingue ceux qui comptent et peuvent à l'occasion transgresser les règles.
Plus de livres de Philippe Riviale
Voir plusLamennais
La réalité est-elle vraie ?
Déchiffrer 1848
Gracchus Babeuf, Robespierre et les tyrans
1849 - Une République mise à mort
Les infortunes de la valeur ; l'économiste et la marchandise
La pensée libre : Essai sur les écrits politiques de Simone Weil
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎