Somme theologique : le verbe incarne en ses mysteres, iv

En dehors de ses grandes oeuvres, saint Thomas a eu l'occasion de composer des ouvrages plus courts. On lit parmi eux des réponses à des questions qui lui avaient été envoyées (Les Mouvements du coeur, Le Mélange des éléments, L'Usure) ; d'autres sont des éléments de discussions polémiques, soit de portée philosophique (L'Unité de l'intellect, L'Eternité du monde), soit de défense des religieux mendiants (La Perfection de la vie spirituelle) ; d'autres encore des traités proprement dits (L'Etre et l'Essence, Les Principes de la nature). La tradition y a joint des ouvrages plus importants mais demeurés inachevés (Abrégé de théologie, Les Substances spirituelles, Le Gouvernement royal). Ces ouvrages, de taille très variable, sont souvent d'un intérêt considérable sur le plan théologique, philosophique ou historique (éd. H. -F. DONDAINE).

Opuscula - v2 contra impugnantes 41

Les questions sur la béatitude constituent un véritable trésor où est consigné l'héritage de la pensée chrétienne sur le bonheur, question principale aussi bien pour les Pères que pour les écoles philosophiques. Dans ce traité, saint Thomas offre une miniaturisation des meilleures doctrines.

La Beatitude. 1a-2ae, Questions 1-5

1255. Une violente polémique éclate entre Séculiers et Mendiants. C'est l'année où Guillaume de Saint-Amour, maître séculier à l'université de Paris, publie un véritable brûlot qui met en cause la légitimité et l'existence même des ordres mendiants, Dominicains et Franciscains en tête. 
À quatre reprises au moins, Thomas d'Aquin interviendra de tout son poids dans cette querelle. Argument par argument, il ébranlera l'argumentaire séculier. Mais la multiplication de ces escarmouches risquait de faire dériver l'attention et le débat du côté de la «?perfection?» dans la structure hiérarchique de l'Église. Pour tous, la véritable perfection est celle de la vie spirituelle, et elle se mesure à la présence et à l'intensité de la charité, non aux degrés des fonctions hiérarchiques et des états de vie.
Dans ce petit ouvrage, Thomas d'Aquin a mis sa lucidité, sa pénétration et sa précision au service de l'élément fondamental pour tous de la vie chrétienne, la vie spirituelle, et peut-être nulle part ailleurs n'a-t-il parlé avec autant de ferveur contenue de ce qui en était pour lui, comme pour saint Paul, l'essentiel : l?Amour.

La perfection de la vie spirituelle

Le commentaire de saint Thomas sur la Politique d'Aristote s'arrête au chapitre VI du livre III ; le texte, très corrompu dans les éditions antérieures, a été restitué d'après l'exemplar parisien (éd. H.-F. DONDAINE et L. J. BATAILLON). La Tabula libri Ethicorum représente un lexique alphabétique pour la préparation de la Sententia sur l'Ethique (éd. R.-A. GAUTHIER). Le volume se termine par une remarquable mise au point du père Gauthier sur la place de l'Ethique dans la pensée de saint Thomas.

Opera omnia - Tome 48, sententia libri politicorum tabula libri ethicorum

En dehors de ses grandes oeuvres, saint Thomas a eu l'occasion de composer des ouvrages plus courts. On lit parmi eux des réponses à des questions qui lui avaient été envoyées (Les Mouvements du coeur, Le Mélange des éléments, L'Usure) ; d'autres sont des éléments de discussions polémiques, soit de portée philosophique (L'Unité de l'intellect, L'Eternité du monde), soit de défense des religieux mendiants (La Perfection de la vie spirituelle) ; d'autres encore des traités proprement dits (L'Etre et l'Essence, Les Principes de la nature). La tradition y a joint des ouvrages plus importants mais demeurés inachevés (Abrégé de théologie, Les Substances spirituelles, Le Gouvernement royal). Ces ouvrages, de taille très variable, sont souvent d'un intérêt considérable sur le plan théologique, philosophique ou historique (éd. H.-F. DONDAINE).

Opera omnia - Tome 40

" Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone. "

Somme théologique : Le Verbe incarné en ses mystères, III

Opera omnia - tome 47 sententia libri ethicorum

Le théologien-clé de tous les temps continue sa grande lecture exégétique et philosophique du Nouveau Testament. Un volume essentiel d'une série majeure.
Nous devons à saint Thomas un commentaire complet des lettres pauliniennes. Si on est loin d'être fixé sur ses lieux d'enseignement ainsi que sur les dates (entre 1263 et 1273) au cours desquelles saint Thomas l'a prodigué, il est en revanche certain qu'il l'a pensé comme un tout organique, et c'est ce qui ressort manifestement de son Prologue général dans lequel il dresse un plan des quatorze épîtres de l'Apôtre, étant entendu qu'au Moyen Âge la paternité de toutes les épîtres, excepté la lettre aux Hébreux, était attribuée à saint Paul : " Neuf sont destinées à instruire l'Église des nations païennes ; quatre à instruire les dignitaires et les princes de l'Église ; une à instruire le peuple d'Israël. " Saint Thomas confère à ces épîtres, en elles-mêmes très disparates, une unité et une structure doctrinale. Il aborde des sujets essentiels pour la compréhension de sa doctrine : l'organisation de l'Église ; la soumission aux autorités ; la place des femmes dans la société.
 Une somme indispensable.

Somme theologique : le verbe incarne en ses mysteres, iv

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