Loin d'où

20... LE PLUS BEL AGE

Le vol involontaire d'un tableau, en 2013 à Paris, provoque morts, emprisonnements, incidents diplomatiques, nuits d'amour, nuits d'insomnie... à Moscou, Varsovie, Berlin, Kiev et Belfast. Nous sommes dans l'épaisseur de la vie, dans "une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien". Cette phrase est de Shakespeare et non du commissaire de police Liotard, qui mène l'enquête et qui a encore beaucoup à apprendre. Sur l'art, sur la littérature... et sur la vie, précisément. Au centre de ce roman noir se trouvent l'oeuvre et le destin tragique du peintre Kazimir Malevitch, auteur du célèbre Carré noir sur fond blanc (1915), né à Kiev, Ukraine, en 1879, et mort misérablement à Leningrad, ex-Union soviétique, en 1935.

Cadavres noirs sur fond rouge

Le temps d'un voyage, sur les traces d'un passé balayé par l'histoire, Adam Biro et sa femme Karin tiennent un journal à deux voix. Ils nous content une plongée dans l'histoire de Königsberg devenue l'enclave russe de Kaliningrad. Lui écrit en français, elle en allemand, sa langue maternelle, dont le texte est traduit. Les deux textes sont imprimés tête-bêche en un seul volume.

Toi et moi je t'accompagne - Entre Königsberg et Kaliningrad nous cherchons de l'ambre et des racines

Budapest, New York, Genève... Au fil des textes, d'un lieu, d'une date à l'autre, apparaît un personnage inlassable, à la fois optimiste et désabusé, tantôt acteur, tantôt témoin d'un quotidien émouvant, tragique, dérisoire.

Loin d'où revisité

Civilisations du soleil - Chefs-d'oeuvre du Musée de l'or de Bogota, [exposition, Toulouse , Musée des Augustins, 18 septembre-16 décembre 1996

Deux Juifs voyagent dans un train. Presque toutes les histoires juives d'Europe de l'Est commencent ainsi.
Ils voyagent entre Lemberg et Tarnopol... non, c'était dans le temps. Disons entre Leànyfalu et Siofok-Tisztvisclötelep ou entre Gabès et Tunis, Pont-aux-Dions et Lyons-la-Forêt, Saturne et Jupiter, quelle importance ? Ils sont toujours en route.
Vieux et laids, pimpants, jeunes et pleins d'allant, l'un est riche et l'autre misérable, ils se taisent et ne cessent de bavarder, de dire des banalités, des inepties, des grossièretés - toute la douleur, toute la sagesse du monde, le désespoir sans fond, le bonheur de vivre, le malheur indicible d'être. Pour rire.
Cette autobiographie raconte la vie de deux Juifs qui voyagent ensemble dans un train. Je ne ressemble à aucun - à l'arrivée, l'un de ces Juifs-là, c'est moi. L'autre aussi. C'est toujours mon histoire.
Et la vôtre.

Deux Juifs Voyagent Dans Un Train. Une Autobiographie

En 1927 s'ouvrait à New York un retentissant procès. L'objet du litige était une sculpture de Constantin Brancusi (1876-1957), Oiseau dans l'espace : les douanes américaines lui avaient refusé l'exonération de taxe, dont bénéficiaient légalement les oeuvres d'art. Brancusi contre-attaqua, et ainsi commença une procédure judiciaire qui devait faire date par les questions qu'elle soulevait : quels sont les critères pour juger de la notion d'oeuvre d'art ? Une oeuvre d'art doit-elle être belle ? Doit-elle représenta quelque chose ? A qui attribuer le statut d'artiste ? On lira ici l'intégralité des minutes du procès, qui constituent un document irremplaçable pour les historiens d'art, les juristes et les amateurs. Margit Rowell, conservateur en chef du département des dessins du Museum of Modern Art de New York, commissaire de l'exposition Biancarsi au Centre Georges-Pompidou en 1995, en a écrit la préface. André Paleologue, historien de l'art, grand connaisseur de l'eeuvre de Brancusi, présente la fortune critique du procès dans la presse américaine de l'époque.

Loin d'où

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