Un alligator nommé Rosa

L’amour grandit, et bébé aussi ! Il remue ses jambes, ses poings et ses orteils, dans le ventre de sa maman.Ses parents l’espèrent, neuf mois durant, et comptent les étoiles.Bébé les espère, neuf mois durant, et sautille dans la bedaine.Maman guette ses mouvements. Papa rêve et dessine. Les semaines s’écoulent, la bedaine grandit et les parents ne savent plus quoi compter pour patienter.Une échappée poétique dans l’aventure de la naissance.

Un petit bonheur tout rond

L'oranger magique: Conte d'Haïti

Eleven-year-old Alexis is forced to leave the safety of the little farming village a few kilometres from Port-au-Prince where he and his mother live. They must flee their Haitian Eden and seek refuge in the United States. They have no news of his father, who was imprisoned for having organized a farm cooperative. The military dictatorship in power in their country uses a peasant uprising as a pretext to destroy the local economy. In this way, the large landholders from the capital can gain possession more easily of the fertile, well-irrigated land in the valley between the mountains and the sea. Alexis's quest is to rediscover freedom, friendship and joy in life -- states of being usually taken for granted in childhood.Presenting a child's point of view, the author recounts an escape by boat, life in refugee camps and an endless wait for political status. The reader comes to understand that even a child in exile, who experiences brushes with death and depression, has a survival instinct: overcoming any situation is only a matter of heeding this instinct. This short novel is able to create a vivid picture of the life of the "boat people." The linear construction of the text is interspersed with rich descriptions that evoke the scents and colours of the vegetation of the lost paradise. The simplicity of the writing and the poetry of some passages may at times surprise the reader in light of the intensity of the events recounted.

Alexis D'Haiti

Les poèmes pour la plupart prennent la forme de lettres relatant les relations avec la fille, le père, la mère, les gens. Au-delà de portraits de famille, on retrouve en gros plan la figure du pays natal et celle de l'exil, qui s'enchevêtrent. Pour l'auteure Marie-Célie Agnant, la poésie est un « complément au désir de vivre », une manière de poursuivre la route. En photographe, elle décrit et peint des fragments de vécus, elle chante les espoirs comme les joies, les amours comme les peines. Et puis parfois quelquefois... un véritable lieu où se recoupent l'expérience de la vie et celle du langage. De l'intime au collectif, toutes les portes sont ouvertes. Les lecteurs ont devant eux un monde à bâtir en acceptant de déchirer les voiles noirs de la nuit afin de survivre à tous les désarrois.

Et puis parfois quelquefois...

«Vous ne savez pas qui je suis; pourtant, il y doit y avoir dans ce pays, dans cette ville même, tant et tant de femmes et d’enfants qui rêvent de se tenir devant vous pour accomplir tout comme moi ce devoir. Celle que je suis a vraiment peu d’importance, dites-vous que je suis simplement une de celles-là.» Une journaliste décidée à parler, une étudiante décidée à savoir. De leur audace, elles se préparent à payer le prix. Mais elles tiendront tête aux carnassiers et à leur grande folie prédatrice. Cette histoire vraie de la résistance des femmes à la terreur rend un hommage puissant à toutes celles que l’on a voulu briser, de Port-au-Prince à Grenade. Un roman sur la barbarie de la dictature, sur l’humanité et ce qui nous tient ensemble, nous fait exiger justice.

Femmes au temps des carnassiers

Les cinq nouvelles qui composent Le Silence comme le sang se passent là-bas, avec ceux et celles qui sont restés, d'autres qui sont partis, certains qui reviennent et qui repartent. Tous sont habités par des souvenirs communs mais refoulés que l'auteure fait revivre. Certains se couchent pour mourir comme la grand-mère Reine, la Commandante, d'autres, comme Antonio, choisissent le combat plutôt que les doux bras de Flore. Qui est un traître? Qui est un ami? Rester? Partir? Que l'on parte ou que l'on reste, la mémoire demeure.Chroniques d'un monde livré au silence, rappel de ces enfances écourtées par la peur et la répression, Le Silence comme le sang traque la mémoire et fait résonner l'écho des pas égarés dans ces rendez-vous manqués avec un pays. «J'avais l'impression que nous étions tous atteints d'une maladie honteuse, dons le seul remède était le silence ou la fuite.»

Le Silence Comme Le Sang

A la demande de sa fille qui va avoir un enfant, Marianna quitte son pays pour Montréal. Venue passer quatre mois, elle finit par s'y établir. Entre les souvenirs qui sans cesse la ramènent chez elle aux Mombins et la complicité qui la lie chaque jour davantage à Sara, sa petite-fille, Marianna tente de vivre dans deux mondes, celui de son enfance et celui de sa vieillesse.

Un alligator nommé Rosa

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