Lettres d.bachelier es musique

A Weimar, le soir du 2 avril 1859, Franz Liszt pose sa plume ; il vient de terminer les trois cent cinquante pages de son livre Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie.
Liszt a 48 ans. Sa carrière de pianiste célébrissime l'a mené partout en Europe. Travailleur colossal, il a alors composé la majorité de l'œuvre musical qu'il nous laisse. Le voilà maintenant sans cesse en voyage pour diriger ses œuvres et avant tout celles des autres, tout occupé à faire valoir particulièrement celles de ses contemporains, du trop peu connu Schumann au jeune Wagner. Liszt est la générosité faite homme.
La correspondance internationale qu'il entretient quotidiennement avec sa famille, avec les, musiciens, avec les princes, est immense. De plus, il écrit des livres entiers sur Chopin, Schumann, Fields, Wagner, et cet étonnant volume sur la musique des Tziganes en Hongrie.
Ce texte (que Franz Liszt a directement écrit en français), introuvable depuis des décennies, est rare, riche, inattendu, fascinant. En 1967, le musicologue Antoine Goléa écrivait : "Il faut lire, relire attentivement ces pages où le grand Liszt, homme de musique savante nous dit : " Cette musique est inventée, improvisée par les Tziganes, mais seule l'âme de la Hongrie a pu la leur inspirer. ""
Cette réédition, conforme à celle de l'édition originale Bourdilliat (Paris, 1859) mais dans une orthographe actuelle, avec des notes complémentaires, est accompagnée d'une introduction par Mario Bois.

Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie

Concerto per pf n. 1 mi b poche

Piano concerto no. 2 a major poche

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Une correspondance romantique : Madame d'Agoult, Liszt, Henri Lehmann

Dedicated to the singer Karl Strakatky (1803-1863) who sang at the Stavovské divadlo in Prague from 1825, the 'Hussitenlied' was Liszt's tribute to the Czech people composed especially for his first concert tour of Prague in 1840. Believing it to be derived from a fifteenth century choral in praise of the great Czech Protestant reformer Jan Hus, it had been conceived as a drinking song less than twenty years earlier but had quickly been elevated by anonymity and established in common lore as a patriotic hymn of Bohemian national pride.

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Dem Sänger Karl Strakatky (1803-1863), der am Stavovské divadlo in Prag seit 1825 tätig gewesen war, gewidmet, komponierte Liszt das Hussitenlied' eigens anlässlich seiner ersten Konzertreise nach Prag 1840 zu Ehren des tschechischen Volkes. Er hatte dessen Abstammung von einem Choral des 15. Jahrhunderts zum Gedenken des großen tschechischen Reformators des Protestantismus, Jan Hus angenommen.

Tatsächlich war das Lied weniger als zwanzig Jahre zuvor als Trinklied entstanden und wurde im allgemeinen Bewusstsein, durch wachsende Beliebtheit popularisiert, bald als patriotische Hymne des böhmischen Nationalstolzes verankert.

Hussitenlied - Piano Solo

Cet ouvrage présente 153 lettres de Franz Liszt, dont 120 à sa fille cadette, Cosima, et 33 à l'aînée de ses petites-filles, Daniela von Bülow. Datées des années 1845 à 1886, elles ont été écrites en français, à l'exception d'une courte lettre et d'un télégramme rédigés en allemand, et la plupart d'entre elles n'ont jamais été publiées.
Une partie de cette correspondance - 13 lettres et un fragment adressés à la jeune Cosima - provient du tome V des archives Ollivier (Département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale à Paris), le reste fait partie des Archives Richard Wagner à Bayreuth. 
L'étude de cette correspondance permet de se faire une idée plus précise et plus nuancée des relations complexes existant entre Liszt, sa fille Cosima et le second mari de celle-ci, Richard Wagner. On y décerne particulièrement l'influence exercée sur ces rapports familiaux par la compagne de Liszt, la princesse Carolyne von Sayn-Wittgenstein et par Richard Wagner lui-même. Ces lettres font également apparaître plusieurs informations inédites concernant la vie et l'œuvre de Franz Liszt.
Un index des noms et un index des œuvres de Franz Liszt complètent avantageusement l'ouvrage.

Lettres A Cosima Et A Daniela

En 1859, Franz Liszt voulait publier à Paris un livre sur les opéras de Richard Wagner, ce qui aurait été le premier ouvrage de la sorte de l'histoire. Malheureusement, ce livre ne fut jamais édité. C'est seulement en 2006 que réapparut à Yale un manuscrit, longtemps considéré comme perdu, permettant d'apprendre l'existence de ce projet et de le réaliser, après de longues investigations en Europe et aux Etats-Unis. Dans les textes de Liszt, on découvre à la fois une analyse poétique des livrets et une analyse musicale, qui ne devient jamais trop technique. Alors que l'historiographie wagnérienne est encore vierge, Liszt décrit notamment le procédé de déclamation vocale, la conception continue du drame, le lien entre livret et musique, et même les leitmotivs, qu'il nomme avec beaucoup de finesse des "phrases artères" donnant vie et mouvement au drame en son entier. Témoin historique, le texte de Liszt est également profondément d'actualité.

Trois opéras de Richard Wagner considérés de leur point de vue musical et poétique - Tannahaüser - Lohengrin - Le vaisseau fantôme

Frédéric Chopin (1810-1849) ne connaissait pas de meilleur interprète de ses Etudes que son ami Franz Liszt. Dès sa mort, oubliant les querelles du passé, celui-ci entreprend de "faire parler son affliction sur sa pierre sépulcrale". Son livre, "remarquable sous le rapport du style et de la fantaisie" (Théophile Gautier), paraît en 1851. Liszt y défend l'enfermement de Chopin "dans le cadre exclusif du piano", souligne l'inspiration polonaise de son oeuvre, la délicatesse de ses manières, évoque aussi le souvenir d'un récital au domicile du virtuose, son "hiver au midi de l'Europe" avec George Sand, son ultime voyage à Londres et les derniers instants de sa vie, à Paris, entouré de ses amis. Plus que la Pologne où il est né, plus que la France qui l'accueillit et qu'il aima, la "patrie de l'âme" fut la vraie patrie de Chopin. Liszt l'exprime dans ces pages qui célèbrent, avec élan et générosité, un poète plus encore qu'un musicien.

Lettres d.bachelier es musique

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