C'est d'un conte folklorique allemand, La Mort marraine, à peine enjolivé par les frères Grimm (ici reproduit en annexe), que le romancier B. Traven (1882-1969) a tiré Macario en 1950, transposant la fable morale au Mexique, en un temps où cette vaste contrée se nommait Nouvelle-Espagne et gémissait sous le joug colonial. Un petit bijou oublié de l'auteur du Trésor de la Sierra Madre.

Macario - Le Troisième Convive

Dans l'État le plus libre du monde

Rosa Blanca est le nom d'une hacienda, propriété de l'Indien Hacinto Yanez. À ses yeux, elle est la propriété de ceux qui y ont vécu, y vivent, ou y vivront : plus que le propriétaire, il en est le gardien, et il ne peut - ni ne veut - donc la vendre. Mais nous sommes au Mexique dans les années 1920, après la chute de la dictature de Porfirio Diaz, et la compagnie pétrolière américaine Condor Oil Company. qui possède déjà tous les champs pétrolifères alentour, veut à tout prix mettre la main sur l'hacienda pour en exploiter les gisements.Avec l'ironie et l'humour noir qui le caractérisent, B. Travers nous raconte pourquoi Mr Collins, le président de la compagnie tient tant à ce domaine, et comment il va s'y prendre pour arriver à ses fins. Rosa Blanca a été porté à l'écran en 1961 par le cinéaste mexicain Roberto Gavaldon.

Rosa Blanca

Rosa Blanca est le nom d'une hacienda, propriété de l'Indien Hacinto Yanez. À ses yeux, elle est la propriété de ceux qui y ont vécu, y vivent, ou y vivront : plus que le propriétaire, il en est le gardien, et il ne peut - ni ne veut - donc la vendre. Mais nous sommes au Mexique dans les années 1920, après la chute de la dictature de Porfirio Diaz, et la compagnie pétrolière américaine Condor Oil Company, qui possède déjà tous les champs pétrolifères alentour, veut à tout prix mettre la main sur l'hacienda pour en exploiter les gisements.Avec l'ironie et l'humour noir qui le caractérisent, B. Traven nous raconte pourquoi Mr Collins, le président de la compagnie tient tant à ce domaine, et comment il va s'y prendre pour arriver à ses fins. Rosa Blanca a été porté à l'écran en 1961 par le cinéaste mexicain Roberto Gavaldon.

On trouvera dans ce petit livre deux textes de B. Traven (1882-1969) traduits de l'allemand par Adèle Zwicker.

Le premier  Le Gros Capitaliste  est la version française de Der Groindustrielle, nouvelle extraite du recueil Der Banditendoktor ; on en connaissait une version publiée sous le titre Chaîne de montage, mais traduite de l'américain. Le second  Administration indienne et démocratie directe  est tiré de Regierung, publié en France sous le titre incongru de Indios, également dans une traduction de l'anglais.

Paraboles littéraires et politiques, ces nouvelles permettent une première entrée dans l'oeuvre de l'auteur du Trésor de la Sierra Madre et complètent la biographie de Rolf Recknagel, B. Traven, romancier et révolutionnaire reprise en poche par Libertalia en novembre 2017.

Traven est l'auteur de La Révolte des pendus, Le Trésor de la Sierra Madre, Le Vaisseau des morts et L'Armée des pauvres.Pour suivre la trace du célèbre anonyme, se reporter à la biographie de Rolf Recknagel, B. Traven, romancier et révolutionnaire (B. Traven, Beiträge zur Biografie), traduite par Adèle Zwicker, éditée par L'Insomniaque en 2009, reprise en poche par Libertalia en 2017.

Le Gros Capitaliste

B. Traven sub tiu pseudonomo prezentis sin je la la unua fojo en la jaro 1926 per la romano "La Mortula Shipo". Jam tiam li rifuzis informojn pri sia biografio. Traven skribis al sia eldonisto: "Se la homo ne rekoneblas en siaj verkoj au la homo au la verko taugas nenion."

La marista romano estas tute libera de marromantiko, sed plena de spirrabaj aventuroj. Traven rakontas tute memkonscie kaj parte tre gaje, sed kun socie akuzanta forto pri neimageblaj travivajhoj de homoj el la tuta mondo, kiuj perdis kun siaj identigiloj ankau sian nomon, sian patrion, ja sian vivorajton antau la nova dio nomata: "Shtato" La mortulaj shipoj estis iliaj lastaj rifughejoj. 

La usona maristo Gale, unu el la senpasportaj herooj de la romano, retrovis sin post longa vico de nelibervolaj aventuroj en kelkaj landoj de Europo fine sur la mortula shipo "Jorike". Antaue preskau glitis la fishkaptilo elmane de Gale, kiam li ekvidis la terure aspektantan Jorike je la unuua fojo sur hispana kajo. 

Sed pro marista supersticho li fine lasis dungi sin sur la stranga Jorike. Kiel subhejtisto li estas destinita perei kun la tuta maristaro por esti la predo de la sharkoj, por ke la asekurpremio ne estu minacata pro atestantoj. Sed atendis ilin ankorau kelkaj inferecaj submondaj semajnoj sur Jorike; dum kiuj Gale kaj la maristaj kamaradoj estas senkompate ekspluatataj, ghis kiam la maro fine voris la mortulan shipon - evidente pro kompato kaj nauzo.

Tamen Gale kaj ties kamarado Koslovski, kiel ununuraj, transvivis - kaj post kiam oni shanhajis ilin unuope, ili revidis sin sur tute nova belaspekta "bankuvo", kiu tute ne aspektis kiel mortula shipo, kaj kiu havis la pompan nomon "Imperiestrino de Madasgaskaro"; sed estis miskonstruo kaj tiel do tuj dekomence destinita por sinki maren, por ke la kompanio povu enkasigi la grasan, abundan asekurpremion.

Chu Gale kaj Koslovski transvivis ankau tiun novan mortulan "keston"? Kio farighis el Stansilav? Bonvolu eltrovi tion mem! Vi legos majstroverkon de la mondoliteraturo, kiu vin certe amuzos kaj fascinos, sed eble ankau pripensigos, kaj kondukos al tute novaj mondkonceptaj horizontoj. 

 La traduko entenas krom la romano du enkondukojn, unu el ili de B. Traven mem kaj la alia de la tradukinto, krome Maristan Terminaron, Glosaron kaj detalajn, pliprofundigajn rimarkojn pri la chapitroj, pri la verkisto, pri literaturo kaj verkistoj, kiuj influis la verkon de B. Traven. 

 La tradukinto estas Hans-Georg Kaiser.

Macario - Le Troisième Convive

Résumé

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