Dessins français de la collection Prat  XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

««C'est après la pluie qu'il faut voir Venise», répétait Whistler : c'est après la vie que je reviens m'y contempler. Venise jalonne mes jours comme les espars à tête goudronnée balisent sa lagune ; ce n'est, parmi d'autres, qu'un point de perspective», écrivait Paul Morand dans Venises.
En écho à la figure de proue des gondoles - dont six barres évoquent les six sestieri («quartiers») de la ville, l'autre, en sens opposé, l'île de la Giudecca, et dont la ligne sinueuse dessine la courbe du Grand Canal -, les pages nous mènent en un lent cheminement d'une rive à l'autre, de la pointe de la Dogana jusqu'à l'église des Scalzi et à la gare ferroviaire, lieu de tant d'ailleurs.
Venise à fleur d'eau, où l'eau semble, parfois, sourdre doucement des pierres. Venise essentielle, quasi dépeuplée, dont les courbes semblent le reflet des ferronneries patriciennes, où les couleurs ont le chatoiement élégant des tissus fortuniens. Proust appelait Venise le «haut lieu de la religion de la Beauté» : voici la beauté méconnue d'une ville aux ciels voilés et opalescents de novembre, quand tout s'y tait, que seuls les frémissements de l'air et de l'eau s'effacent devant les calli, les campi, les palais et les églises, les demeures plus modestes, le marché aux poissons de Rialto, vide. Contrepoint des images et, avec elles, la poésie toujours renouvelée d'une ville profonde et intérieure, où l'hier et l'aujourd'hui se confrontent et s'entremêlent tour à tour.
«Quand je cherche un synonyme pour musique, je ne trouve jamais que ce mot, Venise», avouait Nietzsche : Venise est une musique mystérieuse où il est vital de se perdre.

Venise ; itinérance

Livre des saint aubin

Nicolas Poussin (1594-1665) catalogue raisonné des dessins

Le Louvre est une machine à remonter le temps où il suffit de parcourir quelques centaines de mètres pour traverser les siècles. On entre par la Pyramide et l'on se retrouve en un instant aux pieds des solides tours bâties par Philippe Auguste. Feuilleter ce Dictionnaire amoureux, c'est découvrir ou redécouvrir avec un œil indiscret des générations d'artistes et d'œuvres d'art. C'est aussi apprendre comment Dominique Vivant Denon a inventé un musée moderne. Qui mieux que Pierre Rosenberg pour découvrir et aimer un lieu magique, une authentique "ville d'art" dans la ville ? "L'homme à l'écharpe rouge" prend le lecteur par la main pour lui raconter tel peintre, lui décrire tel tableau, lui glisser anecdotes et détails piquants...Cet ouvrage est une invitation à un vagabondage érudit et curieux à travers le plus grand musée du monde.

Dictionnaire amoureux du Louvre

Le Louvre est une machine à remonter le temps où il suffit de parcourir quelques centaines de mètres pour traverser les siècles. On entre par la Pyramide et l'on se retrouve en un instant aux pieds des solides tours bâties par Philippe Auguste. Feuilleter ce Dictionnaire amoureux, c'est découvrir ou redécouvrir avec un oeil indiscret des générations d'artistes et d'oeuvres d'art. C'est aussi apprendre comment Dominique Vivant Denon a inventé un musée moderne. 
Qui mieux que Pierre Rosenberg pour découvrir et aimer un lieu magique, une authentique "ville d'art" dans la ville ? "L'homme à l'écharpe rouge" prend le lecteur par la main pour lui raconter tel peintre, lui décrire tel tableau, lui glisser anecdotes et détails piquants...
Cet ouvrage est une invitation à un vagabondage érudit et curieux à travers le plus grand musée du monde.

Dictionnaire amoureux : du Louvre

Rarement montrés au public, voici réunis clans cet ouvrage soixante-seize dessins du cabinet des arts graphiques du musée Vivant-Denon de Chalon-sur-Saône, œuvres d'artistes français (Châtelet, Desprez, Greuze, Pierre, Zix...) et italiens (Gandolfi, Gimignani, Turchi...). Sous la direction de Pierre Rosenberg, éminent historien de l'art, membre de l'Académie française, directeur honoraire du musée du Louvre, ces œuvres sont analysées par vingt spécialistes : conservateurs de grands musées, historiens de l'art, universitaires, chercheurs. Leur patient travail d'interrogation sur les questions de style a permis de mettre au jour des dessins inédits, ainsi que d'étonnantes découvertes et redécouvertes, authentifications et attributions. Un livre qui s'adresse aussi bien aux amateurs d'art qu'aux professionnels.

Dessins français de la collection Prat XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

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