Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur
Un revers de la démocratie, 1848
Publié par L'Harmattan, le 23 février 2005
379 pages
Résumé
En un temps où le marché n'était pas encore donné comme équivalent à la démocratie et substitut à la souveraineté, d'où qu'elle vienne, les écrivains économistes donnaient à voir le contenu philanthropique de l'industrie, en son sens large d'alors : production de richesses. La démocratie était comprise par les politiques, républicains principalement, comme libération du peuple, être de raison inventé pour la circonstance. Tocqueville dès 1840 avait mis en garde contre un nouveau despotisme, celui du tyran ou celui de la majorité. En février 1848, le gouvernement de l'Etat parut un temps à la portée des demandes pressantes du peuple ouvrier. Les journées de juin marquèrent dans les faits et d'abord dans les chairs que par démocratie, il fallait entendre remise de l'autorité politique à des représentants, non à des mandataires obligés. La suite tint dans la théorisation du gouvernement représentatif, de Stuart Mill en quête d'un système assurant la prééminence des intérêts à Schumpeter convaincu de l'inanité de la volonté générale, et de lui à la social science américaine, qui distingue ceux qui comptent et peuvent à l'occasion transgresser les règles.
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