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Soleil dans une piece vide
Publié par Farrago (Editions), le 30 août 2001
93 pages
Mallarmé, que l'on imagine volontiers comme l'artisan magistral de la langue, et qui l'est en effet si l'on se borne à une lecture littérale ou même polysémique de ses vers, n'a retenu, consigné de l'expérience verbale que l'aridité et le dénuement. Il ne s'agissait pas pour lui de thésauriser, comme Hugo, comme Baudelaire encore, les virtualités plurielles de l'écriture, mais de déterminer ce que l'écriture, dans son apparente lisibilité, pouvait opposer au néant des choses et de lui-même. Et c'est là, dans cet immense effort pour établir les fondements ontologiques du langage, qu'il demeure pour nous, après tant d'autres aventures de la poésie, le plus précieux de nos intercesseurs. C. E.
Soleil dans une piece vide
La mort à distance
Trajet d'une blessure
La derniere lande
Terres travaux du coeur
D'une couleur qui fut donnée à la mer
Le soleil dans une pièce vide
Versant est et autres poèmes : (1960-1968)
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