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Existence, crise et création
Publié par Encre Marine
100 pages
En 1964, c'était l'inauguration de La Fondation Maeght à Saint Paul de Vence, lieu prestigieux et renommé d'art contemporain. Henri Maldiney écrivit le texte de présentation, présenté dans la collection « Derrière le miroir » avec des photos de la Fondation. Reprenant implicitement la distinction de Georges Braque entre « construire » et « bâtir » : (« construire c'est assembler des éléments homogènes, bâtir c'est lier des éléments hétérogènes »), Maldiney tente de montrer comment la Fondation Maeght est en elle-même une oeuvre d'art architecturale. Enchâssée dans le paysage qu'elle habite véritablement (si habiter c'est investir un lieu de sa présence), la fondation n'est pas qu'un espace de présentation d'oeuvres d'art ; elle est véritablement un « lieu » dans lequel les oeuvres peuvent respirer, comme le bâtiment lui-même n'existe que comme une respiration du paysage. Tout en architecture est une affaire de « rythme », de configurations permanentes qui ne cessent de se recréer au gré de la lumière du jour. Quand on visite la Fondation, on y est, si « y être », c'est participer en résonance diastolique à la vie du bâtiment. Tout est sens. « Sensation, révélation ». C'est bien là qu'on prend conscience qu'il n'y a d'esthétique que du rythme et qu'il n'y a de rythme qu'esthétique. Nous reproduisons dans une nouvelle présentation cet ouvrage à l'occasion du 50e anniversaire.
Existence, crise et création
Jean Bazaine. Couleurs Et Mots
Fondation Maeght à Saint-paul de Vence
Regard Parole Espace
Ouvrir le rien, l'art nu
Ouvrir le rien ; l'art nu
Aitres de la langue et demeures de la pensee
In media vita - Suivi de La dernière porte
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