Le Cinéma d'auteur une vieille lune ?

Le cinéma à Nice - Histoire de la Victorine en 50 films

Histoire du Cinèma Français

En disant de certains acteurs ou interprètes qu'ils ont de la présence, on évoque une qualité dont la force d'évidence échappe souvent à l'articulation du discours ; ou, pour paraphraser Saint Augustin, on sait reconnaître la présence, la nommer, mais sans savoir toujours l'expliquer ni la définir. D'où la gageure et ce défi : tenter de cerner la part d'insaisissable dans le jeu de l'acteur ; en quoi la présence se distingue-t-elle d'autres notions aussi problématiques que l'énergie, la photogénie, l'aura, le charisme ? Quelles en sont les modalités : état ou effet, qualité intrinsèque ou expérience de spectateur, grâce fugitive ou puissance inaliénable, don individuel ou attente et sidération collectives ? Quelles en sont les variantes culturelles, esthétiques ou génériques : monstre sacré ou ascète, star hollywoodienne ou modèle bressonien, corporéité théâtrale ou virtualité cinématographique ? Et pourquoi, chemin faisant, ne pas s'interroger sur la pertinence même du concept ? A ces questions ont tenté de répondre spécialistes et praticiens du théâtre et du cinéma - au croisement de la réflexion et de l'expérience, en un temps où le virtuel ne cesse de gagner du terrain.

Brûler les planches, crever l'écran - La présence de l'acteur

Alors que la psychanalyse commence à répandre les théories freudiennes plaçant la sexualité au centre des psychoses et névroses, le Docteur Voronoff, lui, soigne les organes génitaux. Excellant dans l'art des greffes, il agit en chirurgien et non en psychologue. Pour lui, le désir est entre les jambes et non dans le cerveau. En avance sur son temps, Voronoff découvre l'importance fondamentale des glandes sexuelles dans les comportements et l'esprit humains. Mais sa réputation sulfureuse finira par se retourner contre sa valeur scientifique dans un combat entre éthique et raison.

L'étrange destin du Docteur Voronoff ; en quête d'une jeunesse éternelle ?

L'étrange destin du Docteur Voronoff

En 1958 à Hiroshima, ville musée martyre de la première bombe atomique, une actrice française de cinéma revit auprès de son amant japonais le souvenir dramatique de son premier amour avec un soldat allemand pendant l'Occupation à Nevers. Travellings, montage et mise en scène transcendent magistralement l'émotion des images et le timbre de voix étonnantes disant les dialogues d'une beauté terrible de Marguerite Duras. Au festival de Cannes 1959, Hiroshima mon amour constitue pour la critique et le public un choc esthétique et thématique considérable qui révèle la Nouvelle Vague aux cinéphiles du monde entier. Depuis plus de soixante ans, ce premier long métrage d'Alain Resnais est toujours considéré comme un des plus grands classiques de l'histoire du cinéma moderne.

Hiroshima mon amour de Alain Resnais

Des articles de réflexion et des entretiens avec plusieurs dizaines de scénaristes français qui parlent de leur métier, de leurs conceptions, de leurs méthodes. En annexe, un dictionnaire, par Valérie Villeglé, de 1 400 noms.

Le Cinéma d'auteur une vieille lune ?

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