La Dame au petit chien et autres nouvelles

Correspondance avec Olga 1899-1904

La jeune Anna Akimovna a hérité d'une usine dont elle doit assurer la direction. Mais, à vingt-cinq ans, quelle riche et jolie femme voudrait passer ses soirées à travailler ? D'autant que, parmi ses ouvriers, le beau Pimenov ne la laisse pas insensible. Et elle se prend à rêver. Deux nouvelles acides sur l'amour et ses malentendus par l'un des grands maîtres de la littérature russe.

Un Royaume De Femmes ;Suivi De De L'amour

Conceive the joy of a lover of nature who, leaving the art galleries, wanders out among the trees and wild flowers and birds that the pictures of the galleries have sentimentalised. It is some such joy that the man who truly loves the noblest in letters feels when tasting for the first time the simple delights of Russian literature. French and English and German authors, too, occasionally, offer works of lofty, simple naturalness; but the very keynote to the whole of Russian literature is simplicity, naturalness, veraciousness.

Another essentially Russian trait is the quite unaffected conception that the lowly are on a plane of equality with the so-called upper classes. When the Englishman Dickens wrote with his profound pity and understanding of the poor, there was yet a bit; of remoteness, perhaps, even, a bit of caricature, in his treatment of them. He showed their sufferings to the rest of the world with a "Behold how the other half lives!" The Russian writes of the poor, as it were, from within, as one of them, with no eye to theatrical effect upon the well-to-do. There is no insistence upon peculiar virtues or vices. The poor are portrayed just as they are, as human beings like the rest of us. A democratic spirit is reflected, breathing a broad humanity, a true universality, an unstudied generosity that proceed not from the intellectual conviction that to understand all is to forgive all, but from an instinctive feeling that no man has the right to set himself up as a judge over another, that one can only observe and record.

Classical Russian Short Stories

Publiée pour la première fois en 1923‚ "Platonov", première pièce de Tchekhov, écrite alors qu'il était encore au lycée, a longtemps été jugée injouable du fait de sa longueur‚ longueur qui explique que l'on ait jusqu'à présent considéré comme version "définitive" la version brève. Au contraire, l'édition intégrale du manuscrit, indiquant en notes toutes les variantes et mentionnant entre crochets les passages supprimés par Tchekhov au fil de ses corrections d'auteur, offre un matériau d'une étonnante richesse tant aux metteurs en scène qu'aux lecteurs soucieux de mieux connaître l'oeuvre de Tchekhov.

Platonov: Version intégrale

Les trois sœurs

Ma vie : Récit d'un provincial

Écrite avec la noirceur de la jeunesse – Tchékhov a entre vingt et vingt-deux ans –, cette pièce annonce déjà tous les thèmes de son œuvre théâtrale : personnages à la dérive, solitaires qui passent de l'exaltation à la culpabilité, domaine perdu, le monde vu comme une grande scène de sottise et de folie. Platonov est plus intelligent que ceux qui l'entourent, présentés comme une bande d'ivrognes cupides. Ce qui le perd, c'est qu'il est un incorrigible coureur de jupons. Mais faible, et même lâche. Pièce perdue, retrouvée en 1920, elle ne fut créée qu'en 1956, au T.N.P., par Jean Vilar, sous le titre de «Ce fou de Platonov».

La Dame au petit chien et autres nouvelles

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