splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi

Titre : Un nouveau départ

Auteur : Minod Alain

Décachetée : la lettre de la paix Au silence – dans le vent - Sur cette rue-fleuve Où l'on attend L'ondée Et L'on boit au soleil Clignotant dans les yeux... Silence ouvert Sur la rapidité d'un monde bruissant sans départ Et roulant indifférent – sans fin autre Que dans les feux qui se veulent Durables et intermittents O Silence ! Tu as fait ce pas de côté Près de l'arbre roux qui a jeté Ses fleurs et … S'enrobe dans l'ombre D'un grand mur Oui ! Silence – tu suis son savoir Installé là et … : Toujours neuf Et secret Dans la ville où nous nous ruons le matin Où nous cheminons le soir... Nous aimons – ô Silence – tirer le vif D'un monde par toi suspendu Et...Comme l'azur Est beau quand Il y plonge ! Nous n'attendons rien des pourquoi Qui ne sont incisifs Qu'à t'interrompre O Toi Pour un monde de divagations Qui te sont étrangères Bruyantes et.. Sans âme Réelle Mais...Tout un courant Nous porte encore là A espérer dans L'éclat de la lumière qui y rayonne - Là – pour porter une plume Aux pas fervents dans un hasard rebelle... Elle s'y inscrit à ton appel - O Silence - Dans toutes les rencontres avec la nouveauté Dans l'amour déployé ! Oui ! Silence- tu vas et pénètres Le sang de toutes les paroles naissantes Qui ne veulent s'éteindre Sous les coups forcés des jeux bavards de la fortune Un pas vers le désespéré S'ajoute à celui qui disloque ce jeu ! O Pensée des ensembles bleus où Se disloquent les nuées... Il y a cette harmonie - Elle aussi : rebelle et inscrite Dans les ruptures instantanées d'avec Le chaos tendu vers D'obscurs calculs D'alignements Probables Des éclairs sur quelle fin autre Que celle d'une accumulation - Toujours vaine - D'un plus à valoir sur Le temps qui travaille ! Or ce temps passe alors à l'orage Tonitruant dans le silence Mais le relançant A chaque coup Porté par Le vent Dans ce flux des nuées Indifférentes à celui D'artifices Sonnant et tonnant En vains tintamarres ! Et voilà qu'il y a eu cette parole Explosant sous toutes ondées En appelant encore Une autre puis Une autre Dans l'aujourd'hui qui n'attend rien ! Il y a eu ce moment entraînant Avec lui : la plus belle Rencontre : Celle de la vie neuve sans plus bruit Que celui de la levée de Nouvelles harmonies En disharmonie Entre son vent Et ce flux du fictif si sonore Jeté contre elle qui – pourtant Est bien ville qui défile Défiant toute Fluctuation Autre que L’irrémédiable tempête Où elle s'est avancée... Le temps de passer maintenant Outre les jeux du Prétendu hasard qui n'est que Celui de l'oubli de l'oubli Où ceux-ci S'abandonnent comme Dans un grand miroir Trouble où ne vient pourtant se perdre La force de La parole vive et sa musique Drainant avec elle Le profond Silence Et celui-ci est là – alerté par le chant D'un merle avalant le chaos Où s'abandonne Le fleuve cursif de toute circulation - Et buvant à l'eau du ciel Abandonnée là Sur l'arbre Qui goutte cristallin dans la lumière Où le soleil insiste Un instant Devant l'ombre du grand mur ! O Foules irruptives ! Vous l'avez avec vous Ce silence et ce chant Et...Quelque soient Les incertitudes du temps... Vous l'avez remonté Avec votre houle Ce courant Des pourquoi perdus dans les fleuves Du grand monde et l''avez Interrompu ! Et l'écho de vos pas fébriles Rentre dans l'alerte silencieuse Où se rejoignent Aujourd'hui Les solitudes dispersées Là où – érigées en peuple- s'inventent Les soubresauts nouveaux D'un orchestre ! Et voilà la musique ! Elle s'enfile dans Tous les rameaux d'une paix Sortant des tensions Et des fracas Vides Parce que pleins des faire-valoir En avoirs accumulés Au détriment Affirmé de l'être-même Qui se cherche Dans chaque soleil de la pensée En chaque pas Que tu fais O Silence - dans le tintamarre et le chaos Où insiste ce pauvre monde ! Que compte ce pas où s'est engouffrée La musique des singuliers Dans la foule levée de Leur anonymat Rejeté sans amour et dans L'oubli de l'humaine Condition par Tous ces faux apôtres bruyants Du « labeur » Oui tout travail ne vaudrait Qu'abandonné à La vitesse et à l'intensité Des peines allant Jusqu'à sa perte et son rejet-même Jusqu'à la guerre qui En serait Son affirmation « volontaire » ! Ainsi tonitruent les « faiseurs » et Les « constructeurs » ! Ils détruisent – guerroient ! Mais même la patience du bœuf - sans dents ! Est morte ! Oui ! Il y a ce pas Qui compte tous Nos silences Et les relève maintenant Hors du voile épais Jeté sur eux et Lisible comme dans la grande lettre Décachetée de Notre paix Par un art neuf En chemin !