Entre violence et paix : la voix des religions

Quand le philosophe vise le tout, sans limitation ni borne, il est amené à découvrir que le réel entier, le réel comme tel, est " dialectique " : est en somme dialogue avec lui-même, dialogue intérieur à l'être, et pas moins dialogue avec toute réalité autre. Ceci s'étend aux plus divers domaines : l'être tout court, le connaître et la conscience, la liberté, la sexualité, toute l'histoire également. Penser dialectiquement, c'est lutter contre toute fixation et fixisme, toute " glaciation ". C'est aussi re-lier toutes choses, il n'en est point qui puisse demeurer isolée dès lors qu'elle-même est toujours ouverture - autrement elle n'est " rien " en somme. Jean-Yves Calvez qui a parcouru bien des secteurs de la réflexion, en débat avec la pensée de Marx comme avec celle des historiens politiques allemands du XIXe siècle, rassemble ici ses vues fondamentales : brièvement, synthétiquement, clairement. L'ouvrage est une introduction, simple, à penser et réfléchir.

Essai de dialectique

Le père Henri Chambre jésuite (1908-1994) - Résistant, savant, spirituel

De grands problèmes du domaine Église-société sont abordés respectivement par quatre auteurs orthodoxes russes et six auteurs catholiques romains dans un moment réputé de tension entre les deux Églises. Quelle conception l'une et l'autre Église ont-elles de l'individualisme, du collectivisme, du communautarisme ? Quel rapport à la politique ? à la nation ? Quels sont les éléments de morale naturelle et quelle est la part de l'élément spécifiquement chrétien dans les doctrines sociales de chacune ?

Église et société

Il arrive fréquemment que l'enseignement social officiel de l'Église catholique romaine soit connu sans que les nombreux penseurs qui ont animé le débat de manière indépendante le soient. Le premier tome de cet ouvrage présentait une série d'auteurs des années 1920-1940 : un laïc, Maritain, et trois jésuites, Fessard, Teilhard de Chardin, de Lubac. 
Le présent volume s'attache à la période de l'après-guerre, de 1945 à 1967, période de reconstruction et de préparation au concile Vatican II, durant laquelle les chrétiens furent très impliqués dans les questions sociales, sous la double influence du message évangélique et de la confrontation au marxisme. Y sont présentés, parmi d'autres, le père dominicain Louis-Joseph Lebret, fondateur d'Économie et Humanisme, le grand économiste chrétien François Perroux, le sociologue Henri Desroche, Montuclard de Jeunesse de l'Église, ainsi que Bigo, Bosc et Clément. Les pensées de l'Italien Igino Giordani et de l'Américain John Courtney Murray, de même que celles des protestants Roger Mehl et Jacques Ellul, sont abordées. Tous, à divers titres, ont contribué à la renaissance évangélique voulue par Vatican II et au renouvellement de l'enseignement social de l'Église.

Chretiens penseurs du social, 2

Les années trente du XXe siècle ont vu surgir une puissante génération de penseurs du social, régénérée au message chrétien authentique et ouverte aux défis du monde contemporain. Il y a aujourd'hui, chez ces penseurs, une source toujours féconde et provocante. Nous sommes si pauvres pour dire, sentir, saisir ce qu'est la dimension sociale de nos existences. Le social est à comprendre, comme est à comprendre notre coeur, notre être intime. Le social paraît extérieur ; n'est-il pas pourtant la forme de notre déploiement ? Maritain, Mounier, Fessard, Teilhard de Chardin, de Lubac ont exercé leur réflexion dans des domaines divers : philosophie, paléontologie, théologie. Ils ne forment pas une école, mais ils sont semblables par cette passion pour les perspectives sociales de l'existence. Pour eux, rien n'est secondaire dans l'homme.

Chrétiens penseurs du social ; Maritain Mounier Fessard Teilhard de Chardin de Lubac

Politique - Une introduction

On connaît l'enseignement social de l'Eglise, c'est-à-dire du pape, des évêques, du Concile. Il existe. à côté de cet enseignement, tout un travail, une réflexion, des recherches menées par des penseurs indépendants qui d'ailleurs, souvent, alimentent la pensée officielle. la provoquent. la rénovent. Ceux-là sont méconnus. ou trop vite oubliés. Après avoir étudié la génération des années trente (Maritain. Lubac. Mounier). puissante et rénovatrice - une source toujours féconde et stimulante pour nous aujourd'hui -, après s'être attaché à la période de reconstruction de l'après-guerre et de la préparation du Concile. durant laquelle les chrétiens furent très impliqués dans les questions sociales - sous la double influence du message évangélique et de la confrontation au marxisme -, Jean-Yves Calvez s'intéresse aux vingt années qui suivirent le Concile, qui suivirent la révolte sociale de 68. et aux questions qui agitèrent la société et l'Eglise d'alors. en France - de R. Coste à P. Valadier en passant par M.-D. Chenu et C. Geffré -, ruais aussi dans le reste de l'Europe et en Amérique - avec K. Rahner, R. Buttiglione ou M. Novak et les théologiens de la libération. Dans ce tour d'horizon d'une période bouillonnante, d'une période contrastée où le christianisme est aux prises avec la société, on observera, à terme, un déplacement dans les préoccupations des penseurs chrétiens du social: beaucoup de forces ont été consacrées à la relation entre la promotion, ou libération, humaine et le salut chrétien, ainsi qu'au rapport entre la foi et la politique.

Chretiens penseurs du social, 3

La mondialisation est aujourd'hui un concept constamment employé sans qu'on sache toujours bien ce qu'il recouvre. Ce livre permet de l'appréhender à partir d'un certain nombre de mots clés comme développement durable, commerce équitable, ingérence, écologie, financiarisation, libéralisme... Il croise cette approche avec la pensée sociale de l'Église. Par cet outil, l'auteur espère éveiller les esprits, les passionner aussi pour les causes qui sont en jeu, des questions majeures, même graves en plus d'un cas, pour l'avenir de l'humanité, pour chacun de nous donc. Se référant souvent aux prises de position de l'Église catholique, aux papes récents en particulier, Paul VI (1963-1978), Jean-Paul II (1978-2005), et au concile Vatican Il (des années 1962-1965), le père Calvez propose une véritable pédagogie de la mondialisation, mais aussi une manière de lui donner une âme et un sens.

80 mots pour la mondialisation

Nécessité du travail - Disparition d'une valeur ou redéfinition ?

Les silences de la doctrine sociale catholique

Le père Calvez, philosophe, théologien, spécialiste des domaines sociaux et politiques et des questions du tiers monde, livre ici à tous les chercheurs d'absolu quelques aspects de son itinéraire.
Les obstacles de la vie, les limitations de notre connaissance, le " mal " ne l'ont pas empêché de toujours approfondir le fait d'être croyant chrétien. Car c'est avant tout comme chrétien que l'auteur se perçoit, comme une personne qui croit en Jésus, en cet homme en qui l'on peut placer sa confiance comme en Dieu. " Je me suis avancé le moins que j'ai pu dans le domaine du "ce que je crois", j'en suis resté le plus possible au croire même, pour que la religion demeure le plus possible saisie en son jaillissement plutôt que dans sa rationalisation.
Il faut aujourd'hui se ressourcer, redécouvrir à partir du centre même, là où on croit, se donne, fait confiance absolument ".

Croyant chrétien

De l'histoire de l'Église à ses pratiques actuelles, ce guide propose de découvrir la religion catholique à partir de mots-clés. En partant de mots souvent bien connus et de réalités parfois mal comprises, ce guide présente une synthèse complète des différentes dimensions du catholicisme (institutionnelle, humaine, théologique et spirituelle). Organisés par ordre alphabétique et traités par des auteurs spécialistes, ces 60 mots-clés font l'objet d'un article clair et de citations vivantes.

Histoire et pratiques - Des auteurs spécialistes - 60 mots-clés.

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