Jerry Saltz
@jerrySaltz
Trop d'artistes, de critiques et de conservateurs plus jeunes fétichissent les années 60, transformant la période en un culte déformé, une religion fantastique, une marque de hanche et une maladie paralysante.
Jerry Saltz
Jerry Saltz, né le 19 février 1951 à Chicago, est un critique d'art américain. Depuis 2006, il est critique d'art et chroniqueur pour le New York magazine. Autrefois critique d'art pour The Village Voice, il a reçu le Prix Pulitzer pour la critique d'art, en 2018, et a été nommé pour le prix en 2001 et 2006. Il a également contribué à Art in America, Flash Art International, Frieze, Peintres Modernes. Il a aussi été critique invité à l'École des Arts Visuels de l' Université Columbia, de l'Université Yale, et à l'École de l'Institut d'art de Chicago et au Programme de Résidence des ateliers de New York. Il a été aussi l'unique conseiller pour la Biennale du Whitney de 1995.
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Trop d'artistes, de critiques et de conservateurs plus jeunes fétichissent les années 60, transformant la période en un culte déformé, une religion fantastique, une marque de hanche et une maladie paralysante.
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Le premier spectacle, «Second Lives: Remixing the Ordinary», est censé être sur la façon dont les artistes réutilisent des matériaux humbles ou inhabituels. Il y a un bon travail ici, mais une grande partie de ce qui est exposé est en fait davantage sur l'obsession et la répétition: un canapé fabriqué à partir de 3 500 quarts, un collier composé de 100 déclencheurs d'armes de poing. Le bâtiment semble également pris entre vouloir être un objet de délectation décorative et faire une déclaration architecturale.
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Pictures Les artistes ont organisé leurs propres images ou copié ou coupé d'autres autres en existence. Le spectateur les a pris séparément, dans des ondes parfois paradoxales: une image originale, puis les manipulations de celui-ci, puis les endroits où l'image et l'idée se sont croisées. Cela a créé un problème perceptuel crucial que l'ironie et la compréhension ont rempli.
@jerrySaltz
Dans l'art, le scandale est un faux récit, un écran de fumée qui camoufle plutôt que révèle. Lorsque nous ne savons pas ce que nous voyons, nous réagissons de manière excessive.
@jerrySaltz
Si le Frieze Art Fair se répercute, j'imagine qu'au moins deux grandes choses se produisent. Tout d'abord, nous aurons à nouveau une énorme foire d'art en ville qui n'est pas trop ennuyeuse pour y aller. Plus important encore, Frieze pourrait enfin montrer aux New-Yorkais que nous pouvons traverser nos propres eaux pour la culture visuelle. Cela changerait tout.
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Beaucoup disent qu'un marchand d'art dirigeant un musée est un «conflit d'intérêts». Mais peut-être que le monde de l'art a vécu un mensonge artificiel ou involontaire toutes ces années en ce qui concerne les conflits d'intérêts.
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Dans l'art, le scandale est un faux récit, un écran de fumée qui camoufle plutôt que révèle. Lorsque nous ne savons pas ce que nous voyons, nous réagissons de manière excessive.
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De plus en plus dans le monde de l'art, deviennent moralistes, disant aux artistes et aux critiques ce qu'ils devraient et ne devraient pas écrire, faire ou faire de l'art. Peu importe l'hypocrisie intellectuelle de ceci: ceux qui violent le code CLUBLIKE sont faits pour être faux, immoraux, corrompus.
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Si le Frieze Art Fair se répercute, j'imagine qu'au moins deux grandes choses se produisent. Tout d'abord, nous aurons à nouveau une énorme foire d'art en ville qui n'est pas trop ennuyeuse pour y aller. Plus important encore, Frieze pourrait enfin montrer aux New-Yorkais que nous pouvons traverser nos propres eaux pour la culture visuelle. Cela changerait tout.
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De nombreux monde-monde ont une approche d'art si vous-même: tout le monde a tellement peur de manquer le prochain artiste chaud qu'il n'est jamais clair si les gens aiment le travail parce qu'ils l'aiment ou parce que d'autres personnes le font. Tout le monde suit les Jones, et il y a plus de Jones que jamais.
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L'appropriation est l'idée qui a mangé le monde de l'art. Allez dans n'importe quelle galerie ou biennale internationale de Chelsea et vous la trouverez. C'est là dans des peintures de photographies, des photographies de publicité, des sculptures avec des objets prêts à l'emploi, des vidéos utilisant des films déjà existants.
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Un tour de force métaphysique de sens sans attaches et de rythmes contrapuntiques imbriqués involuants, "The Clock" est plus qu'un film ou même une œuvre d'art. C'est tellement étrange et différent qu'il devient un algorithme de flux de conscience en soi - quelque chose de presque inhumain.
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Vivre et travailler pendant quatre décennies dans un appartement et un studio à Bologne qu'il a partagés avec ses sœurs célibataires, Morandi a peu peint mais des bouteilles, des boîtes, des pots et des vases. Pourtant, comme celui de Chardin et du sous-estimé William Nicholson, le travail de Morandi semble ralentir le temps et vous montrer des choses que vous n'avez jamais vues auparavant.
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Imaginez que c'est 1981. Vous êtes un artiste, amoureux de l'art, frappé de l'histoire de l'art. Vous êtes aussi une femme, sans presque aucun mentor à regarder; L'histoire de l'art n'est tout simplement pas cela en vous. Toute femme approchant de l'histoire de l'art au début des années 80 tentait d'entrer dans un pays presque étranger, un domaine restreint et exclusif qui parlait une langue privée.
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Pictures Les artistes ont organisé leurs propres images ou copié ou coupé d'autres autres en existence. Le spectateur les a pris séparément, dans des ondes parfois paradoxales: une image originale, puis les manipulations de celui-ci, puis les endroits où l'image et l'idée se sont croisées. Cela a créé un problème perceptuel crucial que l'ironie et la compréhension ont rempli.
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L'alchimie d'une bonne organisation représente ceci: parfois, placer une œuvre d'art près d'un autre en fait un plus un égal à trois. Deux œuvres d'art disposées de manière alchimique quittent chaque intact, transforment les deux et créent une troisième chose.
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Tout le monde va aux mêmes expositions et aux mêmes fêtes, reste dans la même poignée d'hôtels, mange dans les mêmes restaurants sans étoiles et a presque les mêmes opinions. J'adore le monde de l'art, mais c'est un comportement de copie dans une sphère qui se targue d'une pensée indépendante.
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Alors qu'un grand segment du monde de l'art s'est obsédé par un petit nombre d'étoiles et leurs prix, un changement esthétique s'est produit. Ce n'est pas un mouvement - les mouvements sont plus sûrs d'eux-mêmes. C'est un changement d'humeur ou d'attente, un désir d'art d'être plus que des effets voyants, de grands nombres et du jeu.
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Saboteur dans la maison de l'art et comédien dans la maison de la théorie de l'art, Lawler a passé trois décennies à documenter la vie secrète de l'art. Fonctionnant comme une sorte d'unité CSI composée d'une seule femme, elle a photographié des images et des objets dans des maisons de collectionneurs, dans des galeries, sur les murs de maisons de vente aux enchères et hors des murs, dans des entrepôts de musées.
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Il m'a fallu vingt ans pour obtenir le travail de Steven Parrino. Depuis le moment où j'ai vu son art pour la première fois, au milieu des années 80, je l'ai presque toujours rejeté comme une abstraction de boy-art boy-metal, romantique, formule, conceptualiste-formaliste.
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Beaucoup de gens pensent encore que se soucier des vêtements est une chose douteuse, peu sérieuse, frivole et féminine.
@jerrySaltz
L'abstraction fait entrer le monde dans des relations plus complexes et variables ; elle peut extraire la beauté, des topographies alternatives, la laideur et des réalités intenses d'un néant apparent.
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La plus grande œuvre d'art sur New York? La question semble nébuleuse. La magie et la majesté de la ville sont distillées sur les photographies d'Alfred Stieglitz et Paul Strand.
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L'abstraction fait entrer le monde dans des relations plus complexes et variables ; elle peut extraire la beauté, des topographies alternatives, la laideur et des réalités intenses d'un néant apparent.
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Ceux qui l'aiment aiment qu'il vend le plus d'art; Ils prennent le point de foi que cela prouve que le kinkade est le meilleur. Mais ses fans ne comptent pas seulement sur cette justification de l'offre et de la demande. Ils reviennent aux valeurs.
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Pictures Les artistes ont organisé leurs propres images ou copié ou coupé d'autres autres en existence. Le spectateur les a pris séparément, dans des ondes parfois paradoxales: une image originale, puis les manipulations de celui-ci, puis les endroits où l'image et l'idée se sont croisées. Cela a créé un problème perceptuel crucial que l'ironie et la compréhension ont rempli.
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Jeffrey Deitch est le Jeff Koons des marchands d'art. Pas parce qu'il est le plus grand, le meilleur ou le plus riche de son genre. Mais parce qu'à certains égards, il est le plus étrange (ce qui en dit long lorsque vous parlez des créatures merveilleuses, méchantes, adorables et ennuyeuses appelées marchands d'art).
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Le travail de Koons s'est toujours éloigné de sa perfection à une seule fois, de sa théâtralité épique, d'une campagne corrompue et presque malade pour la purification et d'une obsession des valeurs artistiques traditionnelles.
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De nombreux musées attirent un public avec de l'art qui est ostensiblement plus divertissant que des trucs qui se trouvent et invite la contemplation. L'interactivité, les gadgets, la consommation, la traîne, les choses qui font du bruit - tous sont maintenant la norme, devançant souvent beaucoup d'autre.
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Les maisons de vente aux enchères organisent un jeu truqué. Ils savent exactement combien de personnes enchériront sur une œuvre et qui elles sont exactement. Dans une galerie, les œuvres d'art n'ont besoin que d'une seule personne qui veuille les payer.