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Amour

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Amour

Poésies de la collection amour

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    Christophe Bregaint

    @christopheBregaint

    Je m’arrime à coté de toi J’ai laissé dans des flaques de larmes L’acier de mes armes Des sombres vents D’avant N’en reste que poussières furtives A jamais captives, Du passé Trépassé.. Car tu m’as ouvert la porte du bonheur Cet unique seigneur Lumière Bannière En Face duquel, les autres dieux ne sont rien Que dogmes incertains Que relents De sang. Dors mon ange Le futur nous lange Les nuits prochaines seront nôtres La sérénité en sera l’apôtre Je m’arrime là A côté de toi….

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    C

    Christophe Bregaint

    @christopheBregaint

    Regard désarmé J’ai franchi l’autre rive, Vers d’autres paysages, Où j’apprends à aimer, Pas à pas Dans tes bras. La vie n’est plus nocive J’ouvre, sur ton visage Mon regard désarmé…

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    C

    Christophe Bregaint

    @christopheBregaint

    À ma fée Amour Rêve avec moi Car je crève sans toi Quand disparaissent tes atours S’élèvent des ciels noirs griffant mes mers Et le glaive de ton absence en moi s’insère…. Ma belle Muse de vers Toi, tu es sentinelle De mes nuits libres de l’enfer Abri oxydant, le soleil de l’est Se levant sur ton tendre sourire céleste…. Tes yeux, Illimitable Lagon silencieux Chatoiement incommensurable, Où se reflète l’immortalité.. De l’obscurité de nos nuits de voluptés…. En rimes Mes mots rêveurs Sur les tiens s’impriment Pour devenir vagabonds conteurs De mes tristesses quand je suis sans toi Et de l’ivresse du temps passé dans tes bras.

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    Clément Marot

    Clément Marot

    @clementMarot

    Je suis aimé de la plus belle Je suis aimé de la plus belle Qui soit vivant dessous les cieux : Encontre tous faux envieux Je la soutiendrai être telle. Si Cupidon doux et rebelle Avait débandé ses deux yeux, Pour voir son maintien gracieux, Je crois qu'amoureux serait d'elle.

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    C

    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Au revoir Puisqu’il n’y aura pas de lendemain commun le ciel qui nous berce ne semblant pas le même puisque le temps qui coule érode nos chemins avec peu d’égards pour les graines que l’on sème. Puisque j’aurais aimé replonger dans tes yeux te parler de mon coeur, écouter tes tirades dormir tout contre toi, se balader à deux et voir le monde ensemble pour le rendre moins fade. Puisque si tu voulais pleinement me revoir tu saurais proposer une clé à ce puzzle faire jour là où tu vois encore trop noir et décider d’aller plus loin que sur le seuil. Puisqu’à toi je me suis peu à peu dévoilée puisque j’ai confronté tes troubles réticences je raye en moi l’envie sourde de te retrouver car je me dois de faire preuve de clairvoyance.

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    C

    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Te connaitre Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre. Même lorsque les choses indicibles auront toutes été prononcées lorsque le vent de l’au-delà aura arrêté de souffler. Même lorsque la roue des carrosses aura moisi dans la rosée lorsque la pluie des jours de gris se sera enfin écoulée. Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre. Quand la nuit aura avalé les orages qui se sont fanés le tremblement et les grondements de nos plus actives années. Quand le soleil aura percé la fraîcheur des tendres baisers quand le temps sera révolu fatigué d’avoir trop tourné. Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre.

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    Dorian Darverne

    @dorianDarverne

    Ame infidèle Tu n’as pas bougé d’un cil Ni soumise, ni facile Le même trait de ricil Comme une figure de style… Hostile J’entends dans mes veines… un appel Je sens ton haleine… en rappel Ouvre-toi encore une fois, une dernière fois Entends-tu battre tout bas ? Une âme infidèle Un souffle rebelle Toujours ce regard étrange Ni du diable, ni d’un ange Le même truc qui dérange Comme un zeste d’orange… Amer Mais mon sang se répand… à la pelle Mais bon sang qui répond… à l’appel Cette fois tu es en moi, pauvre de moi Entends-tu saigner tout bas ? Une âme infidèle Un souffle rebelle Tant de larmes et de maux De souvenirs à l’eau Ton corps, la citadelle De nos âmes infidèles

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    Elodie Santos

    @elodieSantos

    Maman Maman que j’aime Maman d’avant Maman du jour ou Maman d’un moment Maman qui viendra fleurir mon printemps Maman de l’Amour ou Maman de l’Enfant Maman restera toujours dans mon coeur tout le temps

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    Elodie Santos

    @elodieSantos

    Promenade bleu caillou Les pierres craquent sous les semelles L’herbe transpire ce matin Un beau soleil de printemps éclate au firmament Sous ce ciel bleu, on perçoit la couleur du vent Au pied de la colline va s’élevant un chemin près d’un étang Les cyprès dansent à l’horizon au dessus des vignes et des blés On entend un petit bruit de moteur tout juste près, tout juste doux Une petite fourgonette passe, c’est le marchand du village d’à côté On marche sur un mur de pierres, un petit pont est devant nous Dessous passe une rivière, couleur de pluie, souffle d’antan Cette promenade bleu caillou, couleur d’amour, je l’aime tant c’est pour moi tout ce qu’il y a de plus pur et de plus beau dans cette vie Couleur d’argent

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    Elodie Santos

    @elodieSantos

    Soleil d’été Soleil d’été Tu viens caresser ma peau c’est la plus douce des sensations que je puisse sentir Soleil d’été Tu illumines les jours les plus beaux et le chemin des passions à venir Soleil d’été Tu te couches à l’horizon au dessus d’une mer qui ne peut que rougir Soleil d’été Tu brilles avec l’Amour comme si l’éternité était avant l’Avenir

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    Elodie Santos

    @elodieSantos

    Voilà la rose Voilà la rose est rouge les amoureux s’embrassent et partagent leur âme assis sur le banc chaud Voilà la rose est douce les amoureux se touchent et se disent en cachette des mots silencieux Voilà la rose perle les amoureux s’enivrent au doux son du printemps que chantent les oiseaux Voilà la rose brûle les amoureux s’endorment et les belles fleurs jaillissent au bord du vieux ruisseau Voilà la rose pique les amoureux se quittent quand le soleil se couche et que le ciel n’est plus là

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    E

    Emile Nelligan

    @emileNelligan

    Beauté cruelle Certe, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde, Un amour, rien qu’un seul, tout fantasque soit-il ; Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil, Voilà qu’il m’est à l’âme une entaille profonde. Elle est hautaine et belle, et moi timide et laid : Je ne puis l’approcher qu’en des vapeurs de rêve. Malheureux ! Plus je vais, et plus elle s’élève Et dédaigne mon cœur pour un œil qui lui plaît. Voyez comme, pourtant, notre sort est étrange ! Si nous eussions tous deux fait de figure échange, Comme elle m’eût aimé d’un amour sans pareil ! Et je l’eusse suivie, en vrai fou de Tolède, Aux pays de la brume, aux landes du soleil, Si le Ciel m’eût fait beau, et qu’il l’eût faite laide !

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Au clos de notre amour, l’été se continue Au clos de notre amour, l’été se continue : Un paon d’or, là-bas, traverse une avenue ; Des pétales pavoisent – Perles, émeraudes, turquoises – L’uniforme sommeil des gazons verts Nos étangs bleus luisent, couverts Du baiser blanc des nénuphars de neige ; Aux quinconces, nos groseilliers font des cortèges ; Un insecte de prisme irrite un coeur de fleur ; De merveilleux sous-bois se jaspent de lueurs ; Et, comme des bulles légères, mille abeilles Sur des grappes d’argent vibrent au long des treilles. L’air est si beau qu’il paraît chatoyant ; Sous les midis profonds et radiants On dirait qu’il remue en roses de lumière ; Tandis qu’au loin, les routes coutumières Telles de lents gestes qui s’allongent vermeils, A l’horizon nacré, montent vers le soleil. Certes, la robe en diamants du bel été Ne vêt aucun jardin d’aussi pure clarté. Et c’est la joie unique éclose en nos deux âmes, Qui reconnaît sa vie en ces bouquets de flammes.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Au temps où longuement j’avais souffert Au temps où longuement j’avais souffert, Où les heures m’étaient des pièges, Tu m’apparus l’accueillante lumière Qui luit aux fenêtres, l’hiver, Au fond des soirs, sur de la neige. Ta clarté d’âme hospitalière Frôla, sans le blesser, mon coeur, Comme une main de tranquille chaleur. Puis vint la bonne confiance, Et la franchise, et la tendresse, et l’alliance Enfin de nos deux mains amies, Un soir de claire entente et de douce accalmie. Depuis, bien que l’été ait succédé au gel, En nous-mêmes, et sous le ciel, Dont les flammes éternisées Pavoisent d’or tous les chemins de nos pensées, Et que l’amour soit devenu la fleur immense Naissant du fier désir Qui sans cesse, pour mieux encor grandir, En notre coeur se recommence Je regarde toujours la petite lumière Qui me fut douce, la première.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Avec le même amour Avec le même amour que tu me fus jadis Un jardin de splendeur dont les mouvants taillis Ombraient les longs gazons et les roses dociles, Tu m’es en ces temps noirs un calme et sûr asile. Tout s’y concentre, et ta ferveur et ta clarté Et tes gestes groupant les fleurs de ta bonté, Mais tout y est serré dans une paix profonde Contre les vents aigus trouant l’hiver du monde. Mon bonheur s’y réchauffe en tes bras repliés Tes jolis mots naïfs et familiers, Chantent toujours, aussi charmants à mon oreille Qu’aux temps des lilas blancs et des rouges groseilles. Ta bonne humeur allègre et claire, oh ! je la sens Triompher jour à jour de la douleur des ans, Et tu souris toi-même aux fils d’argent qui glissent Leur onduleux réseau parmi tes cheveux lisses. Quant ta tête s’incline à mon baiser profond, Que m’importe que des rides marquent ton front Et que tes mains se sillonnent de veines dures Alors que je les tiens entre mes deux mains sûres ! Tu ne te plains jamais et tu crois fermement Que rien de vrai ne meurt quand on s’aime dûment, Et que le feu vivant dont se nourrit notre âme Consume jusqu’au deuil pour en grandir sa flamme.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Avec mes sens Avec mes sens, avec mon coeur et mon cerveau, Avec mon être entier tendu comme un flambeau Vers ta bonté et vers ta charité Sans cesse inassouvies, Je t’aime et te louange et je te remercie D’être venue, un jour, si simplement, Par les chemins du dévouement, Prendre, en tes mains bienfaisantes, ma vie. Depuis ce jour, Je sais, oh ! quel amour Candide et clair ainsi que la rosée Tombe de toi sur mon âme tranquillisée. Je me sens tien, par tous les liens brûlants Qui rattachent à leur brasier les flammes ; Toute ma chair, toute mon âme Monte vers toi, d’un inlassable élan ; Je ne cesse de longuement me souvenir De ta ferveur profonde et de ton charme, Si bien que, tout à coup, je sens mes yeux s’emplir, Délicieusement, d’inoubliables larmes. Et je m’en viens vers toi, heureux et recueilli, Avec le désir fier d’être à jamais celui Qui t’est et te sera la plus sûre des joies. Toute notre tendresse autour de nous flamboie ; Tout écho de mon être à ton appel répond ; L’heure est unique et d’extase solennisée Et mes doigts sont tremblants, rien qu’à frôler ton front, Comme s’ils y touchaient l’aile de tes pensées.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Comme aux âges naïfs Comme aux âges naïfs, je t’ai donné mon coeur, Ainsi qu’une ample fleur, Qui s’ouvre pure et belle aux heures de rosée ; Entre ses plis mouillés ma bouche s’est posée. La fleur, je la cueillis avec des doigts de flamme, Ne lui dis rien : car tous les mots sont hasardeux C’est à travers les yeux que l’âme écoute une âme. La fleur qui est mon coeur et mon aveu, Tout simplement, à tes lèvres confie Qu’elle est loyale et claire et bonne, et qu’on se fie Au vierge amour, comme un enfant se fie à Dieu. Laissons l’esprit fleurir sur les collines En de capricieux chemins de vanité, Et faisons simple accueil à la sincérité Qui tient nos deux coeurs vrais en ses mains cristallines Et rien n’est beau comme une confession d’âmes L’un à l’autre, le soir, lorsque la flamme Des incomparables diamants Brûle comme autant d’yeux Silencieux Le silence des firmaments.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    La glycine est fanée et morte est l’aubépine La glycine est fanée et morte est l’aubépine ; Mais voici la saison de la bruyère en fleur Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur T’apporte les parfums de la pauvre Campine. Aime et respire-les, en songeant à son sort Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ; La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie Et le peu qu’on lui laisse, elle le donne encor. En automne, jadis, nous avons vécu d’elle, De sa plaine et ses bois, de sa pluie et son ciel, Jusqu’en décembre où les anges de la Noël Traversaient sa légende avec leurs grands coups d’aile. Ton coeur s’y fit plus sûr, plus simple et plus humain ; Nous y avons aimé les gens des vieux villages, Et les femmes qui nous parlaient de leur grand âge Et de rouets déchus qu’avaient usés leurs mains. Notre calme maison dans la lande brumeuse Etait claire aux regards et facile à l’accueil, Son toit nous était cher et sa porte et son seuil Et son âtre noirci par la tourbe fumeuse. Quand la nuit étalait sa totale splendeur Sur l’innombrable et pâle et vaste somnolence, Nous y avons reçu des leçons du silence Dont notre âme jamais n’a oublié l’ardeur. A nous sentir plus seuls dans la plaine profonde Les aubes et les soirs pénétraient plus en nous ; Nos yeux étaient plus francs, nos coeurs étaient plus doux Et remplis jusqu’aux bords de la ferveur du monde. Nous trouvions le bonheur en ne l’exigeant pas, La tristesse des jours même nous était bonne Et le peu de soleil de cette fin d’automne Nous charmait d’autant plus qu’il semblait faible et las. La glycine est fanée, et morte est l’aubépine ; Mais voici la saison de la bruyère en fleur. Ressouviens-toi, ce soir, et laisse au vent frôleur T’apporter les parfums de la pauvre Campine.

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    Emile Verhaeren

    Emile Verhaeren

    @emileVerhaeren

    Voici quinze ans déjà que nous pensons d’accord Voici quinze ans déjà que nous pensons d’accord ; Que notre ardeur claire et belle vainc l’habitude, Mégère à lourde voix, dont les lentes mains rudes Usent l’amour le plus tenace et le plus fort. Je te regarde, et tous les jours je te découvre, Tant est intime ou ta douceur ou ta fierté : Le temps, certe, obscurcit les yeux de ta beauté, Mais exalte ton coeur dont le fond d’or s’entr’ouvre. Tu te laisses naïvement approfondir, Et ton âme, toujours, paraît fraîche et nouvelle ; Les mâts au clair, comme une ardente caravelle, Notre bonheur parcourt les mers de nos désirs. C’est en nous seuls que nous ancrons notre croyance, A la franchise nue et la simple bonté ; Nous agissons et nous vivons dans la clarté D’une joyeuse et translucide confiance. Ta force est d’être frêle et pure infiniment ; De traverser, le coeur en feu, tous chemins sombres, Et d’avoir conservé, malgré la brume ou l’ombre, Tous les rayons de l’aube en ton âme d’enfant. Émile Verhaeren, Les Heures d’après-midi  

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    Ephraïm Jouy

    @ephraimJouy

    Concrétion À la lisière obscure où gît ton ombre de glaise Dans le complot sourd d’une aurore indécise La trace de ton âme oscille, cousue de néant Prise au creux ardent de tes méandres insatiables Dans le spectre d’un autre loin aux rives incertaines D’où jaillissent des corps aux fêlures sauvages Et des visages dévorés de mystères à vifs Il n’y a plus rien d’autre que ta voix qui rôde dans le ciel et le sang Un dernier écho de brume qui écharde mon coeur vacant

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    E

    Ephraïm Jouy

    @ephraimJouy

    Les ruines solitaires Garder le mystère de ton âme Comme si rien ne finissait Au creux de tes mains retenues A l’aube rétive Comme si rien ne finissait A côté, juste à côté De ton cœur épars Et sentir la pesanteur du gouffre Où sombrent les silences sans recours

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    E

    Ephraïm Jouy

    @ephraimJouy

    Sans titre Elle ne sait plus rien de ce cœur aride, de cet isthme malingre qu’elle a consumé. Elle imagine, simplement peut-être, la possibilité d’une voix, d’un désir nouveau qui s’ouvrirait à leurs corps perdus. Elle a encore cette grâce, ce ravissement qu’elle suscite à qui sait s’en saisir, celui-là même qui l’a dévasté, sans retour, à l’aube d’un jour de cendre. Elle voudrait le retrouver, le posséder de nouveau, lui qui erre dans le charnier brûlant de son âme cannibale, Mais, elle reste seule, dans la clameur naissante de son cœur ivre noir où résonne la stridence du néant et les cohortes silencieuses de ses amours lacérés.

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    Esther Granek

    @estherGranek

    Abri Dans les lignes de ta main Pour me plaire j’y veux voir Que rien ne nous sépare Et qu’avons même destin. Dans les lignes de ta main Je découvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. Dans le creux de ta paume Où ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme. Comme un baume.

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    E

    Esther Granek

    @estherGranek

    Toi Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas.

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    Ethan Street

    @ethanStreet

    Destinée Comme l’eau stagnante d’une rivière morte L’histoire d’une vie qui me reporte de l’espoir aux démons que je supporte Je hante mon quotidien, simple cloporte Une étincelle émotionnelle qui se nourrit d’un rien une addiction virtuelle qui me maintient Jamais je ne pourrais sortir de ces entretiens Un sourire, un geste maladif je me contients. Au fond de moi comme un trésor de vie Sublimer cet espoir, une question de survie Ô combien admettre son manque d’envie Que ce jour là enfin arrive, ma destinée sans son avis.

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    E

    Ethan Street

    @ethanStreet

    Sans elle Regarder devant avoir peur des gens Souffrir en dedans être hors du temps Comment n’avons nous pas senti alors que tout était parfait que le peu de notre vie s’évaporait comme si de rien n’était Aujourd’hui tout recommencer réapprendre les gestes et les gens pour que demain sublimer me fasse traverser le temps

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    Fester Bryan

    @festerBryan

    Amour nordique Le vent polaire fouette férocement mon corps Des formations de glace apparaissent au moindre souffle Ma fourrure me couvre comme un maillot de corps Il fait moins vingt cinq Mais au cœur de moi Rougeoie calmement une veilleuse Où mes pensées pour toi Dansent à jamais Prêtes à s’enflammer passionnellement Fester Bryan, 2006

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    Francis Jammes

    Francis Jammes

    @francisJammes

    Au beau soleil Au beau soleil qui sonnait, de pauvres femmes, au seuil d’une maison pauvre comme mon âme, désignaient quelque chose. On entendait un char. Sur les coteaux marrons le ciel était en nacre comme les écailles d’huîtres en arc-en-ciel. Le chemin grimpait, doux comme un grand sommeil, et les poules chaudes ondulaient dans la poussière, avec, sous les ailes, un roseau en lumière. … Une autre femme à un enfant cherchait des poux. Un coq chantait. Une pie volait. Tout était doux. On allait inoculer de la tuberculine à la pauvre vache qui tousse et qui s’escrime. Les pieux de la haie, près des lierres, étaient roses comme ta bouche, amie aimée à la main douce…

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    François Coppée

    François Coppée

    @francoisCoppee

    Aubade L'aube est bien tardive à naître, Il a gelé cette nuit ; Et déjà sous ta fenêtre Mon fol amour m'a conduit. Je tremble, mais moins encore Du froid que de ma langueur ; Le frisson du luth sonore Se communique à mon cœur Ému comme un petit page, J'attends le moment plus sûr Où j'entendrai le tapage De tes volets sur le mur ; Et la minute me dure Où m'apparaîtra soudain, Dans son cadre de verdure, Ton sourire du matin.

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    François Coppée

    François Coppée

    @francoisCoppee

    Aubade parisienne Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc ? Il gèle, Mais je me crois au printemps. Entends-tu, mademoiselle ? Tu m’as rendu mes vingt ans. Tu m’as rendu ma jeunesse. Ce coeur que je croyais mort, Je veux pour toi qu’il renaisse ; Écoute comme il bat fort ! Quelle heure est-il ? Tu déjeunes; Prends ce fruit et mords dedans. C’est permis, nous sommes jeunes, Et j’en mange sur tes dents. Parle-moi, dis-moi des choses. Je n’écoute pas, je vois S’agiter tes lèvres roses Et je respire ta voix. Je t’aime et je t’aime encore; A tes pieds je viens m’asseoir. Laisse-moi faire ; j’adore Le tapis de ton boudoir !

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