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Imaginaire

207 poésies en cours de vérification
Imaginaire

Poésies de la collection imaginaire

    Gérard de Nerval

    Gérard de Nerval

    @gerardDeNerval

    Fantaisie Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, Un air très-vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi seul a des charmes secrets. Or, chaque fois que je viens à l'entendre, De deux cents ans mon âme rajeunit : C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit, Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ; Puis une dame, à sa haute fenêtre, Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens, Que dans une autre existence peut-être, J'ai déjà vue… et dont je me souviens !

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    Gérard de Nerval

    Gérard de Nerval

    @gerardDeNerval

    Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, – Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !

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    Gérard de Nerval

    Gérard de Nerval

    @gerardDeNerval

    Myrtho Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, Au Pausilippe altier, de mille feux brillant, À ton front inondé des clartés de l'Orient, Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse. C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse, Et dans l'éclair furtif de ton œil souriant, Quand aux pieds d'lacchus on me voyait priant, Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce. Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert... C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile, Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert. Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile, Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile, Le pâle hortensia s'unit au myrte vert !

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    Gérard de Nerval

    Gérard de Nerval

    @gerardDeNerval

    Sur le pays des chimères Sur le pays des chimères Notre vol s’est arrêté : Conduis-nous en sûreté Pour traverser ces bruyères, Ces rocs, ce champ dévasté. Vois ces arbres qui se pressent Se froisser rapidement ; Vois ces roches qui s’abaissent Trembler dans leur fondement. Partout le vent souffle et crie ! Dans ces rocs, avec furie, Se mêlent fleuve et ruisseau ; J’entends là le bruit de l’eau, Si cher à la rêverie ! Les soupirs, les voeux flottants, Ce qu’on plaint, ce qu’on adore… Et l’écho résonne encore Comme la voix des vieux temps, Ou hou ! chou hou ! retentissent ; Hérons et hiboux gémissent, Mêlant leur triste chanson ; On voit de chaque buisson Surgir d’étranges racines ; Maigres bras, longues échines ; Ventres roulants et rampants ; Parmi les rocs, les ruines, Fourmillent vers et serpents. À des noeuds qui s’entrelacent Chaque pas vient s’accrocher ! Là des souris vont et passent Dans la mousse du rocher. Là des mouches fugitives Nous précèdent par milliers, Et d’étincelles plus vives Illuminent les sentiers. Mais faut-il à cette place Avancer ou demeurer ? Autour de nous tout menace, Tout s’émeut, luit et grimace, Pour frapper, pour égarer ; Arbres et rocs sont perfides ; Ces feux, tremblants et rapides, Brillent sans nous éclairer !…

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    Gérard de Nerval

    Gérard de Nerval

    @gerardDeNerval

    Vers dorés Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose : Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l'univers est absent. Respecte dans la bête un esprit agissant : ... Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ; Un mystère d'amour dans le métal repose : "Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !

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    I

    Isaac Lerutan

    @isaacLerutan

    Pour la joconde Le corps recouvert de peinture La peau fragile comme une toile Le dos collé contre le mur Elle s’expose, enveloppe opale Dans son sourire aux lèvres absentes Tant abusée, mêlée d’étreintes On pourrait lire dans sa tourmente Que l’or de ses cheveux se teinte De mille couleurs incandescentes Que cache-t-elle ? Beauté divine Derrière cette sagesse indécente Une saveur, un feu sublime Signe d’un réveil en attente… La Joconde est lasse Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…

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    Jacques Prévert

    Jacques Prévert

    @jacquesPrevert

    Figuratifs de l'imaginaire Quand l'homme, en fin de querelle, a égrené tout son chapelet d'injures, il hausse les épaules pousse un grand soupir et dit: «Figure!» Puis, ne précisant pas, s'en va. Un autre jour, racontant ce qui s'est passé la veille et qu'il a trouvé surprenant il dit : « Figurez-vous que pas plus tard qu'hier... et il ajoute - vous ne pouvez pas vous imaginer! » De même, l'homme devant une peinture ou en écoutant un air de musique, comme au retour d'un rêve, n'ose avouer qu'il n'a que de très faibles indices pour déceler ce qu'il est convenu d'appeler la réalité. De là tant de questions : est-ce auditif ou non-auditif, est-ce pré-non-figuratif ou tout bonnement prohibitif. Figuratifs de l'imaginaire. Tout ce qui est de l'imagination est réel et l'imagination n'en peut mais. Cet été, au Bastion d'Amibes, trois peintres se rassemblent et qui pourtant ne se ressemblent pas tellement. Un lien indépendant les unit. Celui de peindre, pour leur bon plaisir, en figurant des images, en imaginant des figures.

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    J

    Jacques Viallebesset

    @jacquesViallebesset

    Dans la marge 7 J’aurais voulu être celui-là qui vient Porteur d’une joie d’être à partager Avec tous les humains qui saignent De leurs rêves lourds d’espoirs blessés Je porte en moi les sucs de la terre La danse de flamme du sang au cœur Ma poitrine se gonfle du vent des astres J’halète de la sève de tout ce qui vibre Frémit palpite et vit au rythme des saisons

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    Jean de La Fontaine

    Jean de La Fontaine

    @jeanDeLaFontaine

    La laitière et le pot au lait Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue elle allait à grands pas ; Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple, et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l’argent, Achetait un cent d’oeufs, faisait triple couvée ; La chose allait à bien par son soin diligent. Il m’est, disait-elle, facile, D’élever des poulets autour de ma maison : Le Renard sera bien habile, S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s’engraisser coûtera peu de son ; Il était quand je l’eus de grosseur raisonnable : J’aurai le revendant de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ; La dame de ces biens, quittant d’un oeil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s’excuser à son mari En grand danger d’être battue. Le récit en farce en fut fait ; On l’appela le Pot au lait. Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous ? Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes : Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ; Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ; On m’élit roi, mon peuple m’aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ; Je suis gros Jean comme devant.

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    Jean de La Fontaine

    Jean de La Fontaine

    @jeanDeLaFontaine

    Le songe d'un habitant du Mogol Jadis certain Mogol vit en songe un vizir Aux Champs Élysiens possesseur d'un plaisir Aussi pur qu'infini, tant en prix qu'en durée : Le même songeur vit en une autre contrée Un ermite entouré de feux, Qui touchait de pitié même les malheureux. Le cas parut étrange, et contre l'ordinaire : Minos en ces deux morts semblait s'être mépris. Le dormeur s'éveilla, tant il en fut surpris. Dans ce songe pourtant soupçonnant du mystère, Il se fit expliquer l'affaire. L'interprète lui dit : « Ne vous étonnez point ; Votre songe a du sens ; et, si j'ai sur ce point Acquis tant soit peu d'habitude, C'est un avis des Dieux. Pendant l'humain séjour, Ce vizir quelquefois cherchait la solitude ; Cet ermite aux vizirs allait faire sa cour. » Si j'osais ajouter au mot de l'interprète, J'inspirerais ici l'amour de la retraite : Elle offre à ses amants des biens sans embarras, Biens purs, présents du Ciel, qui naissent sous les pas. Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aime toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais ? Oh ! qui m'arrêtera sous vos sombres asiles ! Quand pourront les neuf Soeurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des Cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos moeurs différentes ? Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie ; Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? En est-il moins profond, et moins plein de délices ? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.

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    Jean de La Fontaine

    Jean de La Fontaine

    @jeanDeLaFontaine

    Élégie aux nymphes de vaux Remplissez l'air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes, Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes : Chacun attend de vous ce devoir généreux ; Les Destins sont contents : Oronte est malheureux. Vous l'avez vu naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas ! qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voici le précipice où l'ont enfin jeté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la Fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphyrs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde pas ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n'eût point fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs, Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la Cour : Mais la faveur du Ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre, et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la Cour on ne trouve ces biens. Mais quittons ces pensers : Oronte nous appelle. Vous, dont il a rendu la demeure si belle, Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appâts, Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l'adoucir, fléchissez son courage. Il aime ses sujets, il est juste, il est sage ; Du titre de clément rendez-le ambitieux : C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger il en perdit l'envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son coeur. Oronte est à présent un objet de clémence ; S'il a cru les conseils d'une aveugle puissance, Il est assez puni par son sort rigoureux ; Et c'est être innocent que d'être malheureux.

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    Jean Racine

    Jean Racine

    @jeanRacine

    Le songe d’thalie C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. « Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser. Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.

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    Jean Richepin

    Jean Richepin

    @jeanRichepin

    La noce féerique La noce sera belle et riche galamment, Sur la route, où l’or fin nous servira d’arène, Aux chevaux pomponnés je lâcherai la rêne, Et notre dais d’azur sera le firmament. Je serai cuirassé de velours, moi l’amant. Vous serez en dentelle et satin, vous la reine. Nous aurons pour parents notre vieille marraine Qui nous donne le grand soleil, son diamant. Et tous les amoureux viendront à la soirée Où chantera la Nuit dans sa robe moirée. Tous viendront, les oiseaux, les fleurs, les papillons. Ils seront deux à deux, et salueront par paire En me disant : — Seigneur, nous nous émerveillons De voir qu’un homme ait pris l’Idéal pour beau-père.

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    Jean-Pierre Villebramar

    @jeanPierreVillebramar

    En otro mundo Mes mots, ces bateaux ivres. À M… «que parle seulement celui qui est nu» Mario Campaña (Équateur) Dans un autre Monde, ceux qui s’aiment sans jamais le dire, passeraient ensemble le fleuve sans couleur d’un Devenir où l’Un est l’Autre, et l’autre, l’un Dans un autre Monde, ceux qui s’aiment, plus jamais n’auraient besoin de dire le mot « aimer ». Dans un autre Monde, il y aurait des haltes sous les chênes, pour ne pas se dire juste regarder les yeux, l’insondable couleur des yeux de l’Autre Dans un autre Monde, personne ne saurait ni qui est l’Un ou l’Une ni que veut dire « l’Autre » Dans un autre Monde, les jours ne sauraient pas choisir entre l’aube et l’aurore ni si le ciel serait ou gris ou rose ou mauve, ni même s’il y aurait ailleurs des arcs-en-ciels dans un autre Monde où ceux qui s’aiment sans jamais le dire passeraient ensemble le fleuve

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    J

    Joh Hope

    @johHope

    Alliance Je vous briserai L'un après l'autre : D'abord Toi, Le plus odieux : « L' Invincible Mur » Ensuite Vous, Les rédhibitoires, Ô les invisibles : Ces funestes barreaux; Qui me reteniez prisonnière Dans cette « silencieuse éloquence », Ô monde ténébreux; En affrontant, Fièrement, Votre regard ostentatoire : Odieux bourreaux; Afin de maîtriser Ces démons déchaînés Par ta propre violence Ô esprit tortueux!!!!! Ainsi, Je ne lutterai point Contre leur destructrice colère; Mais j' écouterai, Enfin, leurs peurs célestes Pour atténuer Leurs inavouées souffrances; De cette façon, De mon Ame En perdition Disparaîtra peut-être Ce linceul austère; Puisque ils seront apaisés S'ils se savent acceptés Sans la moindre exigence!!!! Peu-à-peu, En toute confiance, Ils s'allieront à cet Etre de Lumière; Ce petit Ange Aux pouvoirs exceptionnel : Ce don à autrui; Prêt à recevoir Leurs douleurs insoutenables Dans sa chaumière; Où ne règne Que cette infinie Passion Sur laquelle, A jamais, Le soleil luit! Ô de cette mystérieuse Alliance Naîtra cette « Fabuleuse », Mon Etoile Mentholée; Qui éclairera , De sa précieuse lueur, Les jour sombres De cette étrange Destinée!!!!! "Alliance" Copyright Joh Hope, 14.08.2011

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    J

    Joh Hope

    @johHope

    Au-dela de vos infâmes préjugés Cette sublime voûte étoilée Au reflet turquoise doré Comme jamais m'appartient; Et tel cet aiglon frivole, Avide, Virevoltant jusqu'à en friser Avec cette majestueuse Lune; En parfait osmose Avec cet univers dantesque Dont il fait instinctivement sien; Sans en connaître davantage Sur son aspect sauvage Aux teintes souvent taciturnes; Magnifie cependant Son déploiement d'ailes Malgré cet abstinence totale de soutien; Puisque durant cette somptueuse nuit, Il a désormais apprivoisé Ses sinistres lacunes! Ô oui, De cet univers dantesque Surgira toujours Cette éternelle voûte étoilée; Car dans son sillage, Mes vers vagabondent joyeusement Sans crainte aucune; Pour conter ma réalité Aux saveurs exaltantes De cette liberté fraîchement gagnée; Au-delà de vos regards éteints, Baissés, injectés du sang vicié De vos infâmes préjugés! "Au-delà de vos infâmes préjugés" Copyright Joh Hope, 02.09.2012

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    Joh Hope

    @johHope

    Au nom de nos nlus nobles failles Comment décrire ce sentiment Qui nous incite Encore et toujours A nous taire; Même si toute cette révolte justifiée S'ancre inexorablement Au plus profond de nos entrailles; Pour y imploser Sans aucune pitié Eparpillant le moindre de nos viscères; Ainsi sacrifiés De manière insipide, Inodore, Incolore, Au nom de nos plus nobles failles; Après chacun De ses incontrôlables spasmes Desquels jaillissent Ce flot de rage dévastateur; Tel ce volcan Sur le point d'entrer en éruption Torturé par ce si cruel magma en fusion; Déversant son insidieuse douleur Dans ses immondes crachas D' incandescentes vapeurs; Dans le fol espoir d'enterrer, Sous ce paysage de feu et de cendres, Cette terrifiante malédiction; Source de son incommensurable peur L'arrachant A la plus voluptueuse des torpeurs? Encore des questions Vaines de réponse Dont l'écho strident Retentit inlassablement; Couvert par les sons infâmes De cet infernal boomerang S'en délectant malicieusement! "Au nom de nos plus nobles failles" Copyright Joh Hope, 21.03.2012

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    Joh Hope

    @johHope

    Burlesque satyre Vagabonde, Extravagante ou pudibonde Au rythme de ces précieuses saisons Malgré son infortune; Petite Plume se déchaîne, S'enchaîne, S'abandonne, S'enroule Au gré de ses humeurs passionnelles; Virevolte sans fin, Voluptueuse, D'une grâce infinie, Sur le moindre parchemin de fortune; Afin d 'y graver Ses lettres de noblesse Gorgée du sang vicié De cet archaïque Eternel! Ô combien de majestueux Arbres Seront-ils ainsi effeuillés Pour assouvir ses instinctuels désirs De s'imprégner Dans le but de survivre De leur si nourrissante Sève sans restriction aucune; Juste pour les admirer Un instant Complètement nus, Translucides, Tels de volontaires martyrs; Courbant l'échine Dans de vaines supplications, De mensongères promesses Pour lui décrocher La plus cynique des Lunes; Tout en implorant en choeur Celui qu'ils nomment le divin Dans une burlesque satyre? "Burlesque satyre" Copyright Joh hope, 25.05.2012

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    J

    Joh Hope

    @johHope

    D'ombre et de lumière Entouré par cette nappe brumeuse, « L'Impalpable », aux reflets dorés; . Dans ta pénombre mystique, Ô Toi, Mon Arbre Aux racines profondes; Cet étrange oisillon, Au plumage si rugueux, Demeure tétanisé; Submergé par cette peur inouïe De sombrer dans ces catacombes; Lors de chacun de ses pas Dans ce paysage d'Ombre et de Lumière; Car il ne possède malheureusement pas Ce sens de l'équilibre inné; Afin de ne point succomber, Par lapidation, Aux jets de ces Pierres; Dont l'apparence, Flatteuse et mensongère, Inéluctablement l'attirerait; Dans ces maléfices, Cet ignoble monde, Ô Ténèbres austère; Là où ne règne Ni dieux, Ni prières Mais désolation et enfer! Cependant, Peu-à-peu, Dans la plus absolue confiance; Il puise ses forces A la Source même De ce robuste Chêne; Puisque lui seul, De son insoutenable souffrance, A pris conscience; Malgré cette terrifiante désinvolture Liée à ses chaînes !!!!! Aujourd'hui, Il aimerait prendre, Lentement, Son envol; Vers de lointaines contrées A la quête de son avenir; Et en signe de reconnaissance Chanterait son plus beau bémol; Les yeux fixés vers ton souvenir, Ô intarissable sourire !!!!!!! " D'Ombre et de Lumière" Copyright Joh Hope, 22.09.2011

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    J

    Joh Hope

    @johHope

    Dédale Ecoeurée, tourmentée,anéantie aliénée par cette tristesse infinie Petite Plume désinvolte,vagabonde, demeure fidèle à son intime conviction Lorsque ton Sourire la sonde Dans cette ultime provocation: - Ô emblématique Horizon Sauvage Renierais-tu à ce point ton empathie? Ce vent mercantile auquel tu t'allies En deviendra son ultime sarcophage! Plus tu t'obstines, plus elle dérive! Vois-tu? Elle gagne déjà l'autre rive Emportée à travers ces flots amers; Quel délice pour ce torrent mortifère!- Instant fatidique, fulgurant foudroiement... Inouïe déception, tu annihiles ses émotions; Pire encore, tu t'en délectes avidement; Adieu, intarissable source d'inspiration!!!! Rejetée par la mer, piétinée impunément Sous ton infime lueur Ô sinistre Lune dévêtue de son plumage arborescent Elle jonche ton sol fertile Ô Infortune! Qu'est-ce? Sa carcasse exsangue pardi! Elle aguiche démesurément votre appétit Ô Charognards sans vergogne aucune; Pourquoi donc nul ne vous importune??? Nausée! Je dois à tout prix te vomir! Comment? Les miracles de la prière? Invoquer Satan et ses loyaux sbires? Dieu! Tu es leur projection, Ô Lucifer! Je t'en conjure ma petite Plume, Grave ta poésie, tes ultimes vers, Ancre-les de ton sang à ce bitume! A la clé? Ces paradisiaques enfers... Un Sensationnel soupir Quelle étrange euphorie... Serait-ce un pur délire? Oh non, il t'a ôté la Vie!!! Une légère brise automnale Titille tous mes sens en éveil... Je hume ses effluves létales Rien ne sera jamais plus pareil: Cet encrier vide me paraît bancal; Même en lui tu ne peux subsister! Pourquoi t'y être ainsi enchaînée? Tant pis! Je détale Ô piètre dédale! "Dédale" Copyright Joh Hope, 05.08.2015 Extrait de : " Psychédéliques projections"

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    Joh Hope

    @johHope

    Déni Dis, M'entends-tu, Toi qui voudrais me priver De cette Précieuse Liberté? Ô grand Jamais, Tu ne pourras ôter, De mon inconscient, Ce Moi véritable; Celui que j'ai, Lentement, Apprivoisé, Tâtonné, Goûté, Avant de l'accepter Pour Allié; Dont l'ampleur des défaillances Est devenue Cette Puissance incommensurable; Bien que tu le considères Comme ce détritus immonde Gorgé de ce sang vicié; Emporté au gré des saisons Vers cet Empire Régi par ces poisseuses galères; Instillant dans tes veines Le poison de cette Amertume Déformant tes traits; Au point de t'inciter A le défier en duel Lors de cet impitoyable guerre! Parviendras-tu A l'instant fatidique Prendre le Temps De baisser ton Arme; Pour apprécier L'écho strident de son Coeur Avant de le transpercer de ton Glaive; Même s'il te fallait libérer De ton Ame glaciale, Si figée, Ces salvatrices larmes; Puisqu'elles seules Permettraient l'accomplissement De ce fabuleux rêve ???? Désormais, Quoiqu'il puisse M'en coûter; Je demeurerai, Eternellement, Fidèle à moi-même; Car ne subsiste, Nulle acceptation, Pour sombrer; Dans ton monde Peuplé de mythes Et de blasphèmes ! "Déni" Copyright Joh Hope, 24.10.2011

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    Joh Hope

    @johHope

    Déraison Je m'enferme, Désormais, Dans cette inaccessible Tour de silence; Là où nul Ne pourra plus atteindre L' éclat de ce Coeur passionné; Etranglé, Entaillé, Cisaillé, Par tes chaînes - Ô si cruelle Absence-; Dont les mailles se resserrent Par la puissance De cette Peur inavouée: Me forcer à renier La présence inéluctable De ces sublimes sentiments; Tout en figeant, à jamais, Dans mon Ame tourmentée, Ce torrent de pleurs; Afin de contenir cette rage De ne pouvoir maîtriser Ce Fulgurant Foudroiement!!!!! Ne me reste qu'à y graver, Consciencieusement, En lettres d'OR; Ce sourire flamboyant Dans l'océan De ce regard scintillant; Car ma Vie fut A jamais marquée Par ce précieux Trésor; Bien qu'il soit terni Par ce vent inconscient! Comment donc Ne point perdre la raison; Alors que mes instincts Ne sont que déraison? "Déraison" Copyright joh hope, 13.10.2011

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    Joh Hope

    @johHope

    Eclosion Inéluctablement, Dans l'incroyable pesanteur De cette terrifiante atmosphère; S'asphyxièrent au fil du temps, Sous nos yeux incrédules, Ces êtres en perdition; Sur les terrains minés de leurs inconscients Plongés dans cette stupide guerre; Où nul ne bat en retraite Afin de s'imposer mutuellement D'infernales conditions; Aveuglés par cette rage Dictée par ces mythes inconciliables Et leurs mystères; Au point de sombrer, Sciemment, Dans ces ténèbres S'abreuvant de cette amère Potion! Ainsi, Furent anéantis les maléfices Ancrés dans la pénombre De ce désert de désolation; Grâce à cette magie mystique Instillée par ces perles de nacres salvatrices; Le submergeant d' étincelles incandescentes, Ces impalpables émotions; Desquelles jaillit Le splendide arc-en-ciel De cette Passion génératrice; De la plus inouïe des éclosions Gravée au sein de ces futures générations! Désormais, S'éteint à jamais, Sous la sublime Lumière De ce paysage féerique; La mélancolie de cette pénible nuit Peuplée de regards diaboliques! "Eclosion" Copyright Joh Hope, 29.10.2011

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    Joh Hope

    @johHope

    Empreinte indélébile Tel cet inestimable Trésor, A jamais sera gravée, Dans l'antre -même De ce poète bohème; La plus fabuleuse Des empreintes indélébiles, Celle de cet Etre charismatique, « L' Exceptionnel »; Qui malgré cet infernal chaos Régnant sur ce monde Peuplé de mythes Alliés aux blasphèmes; Jusqu'à son dernier souffle Demeura fidèle, Dans la plus totale impartialité, A ses convictions personnelles; En y instillant Cet incommensurable Amour, Empreint de son Altruisme perpétuel, Devenu son énigmatique Emblème; Car force, Abnégation, Courage, Ténacité, Authenticité Furent ses maîtres mots Face à son Destin Ô combien cruel! "Empreinte indélébile" Copyright Joh Hope, 12.05.2012

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    Joh Hope

    @johHope

    Entre ciel et terre Je m'enivre à l'éveil De ces sensations mystérieuses, Enfouies en latence Dans mon esprit tourmenté Afin d'apprivoiser ces Ames Décontenancées et furieuses De ne plus maîtriser ce Destin cruellement massacré! Ainsi, Ces étoiles en perdition, Ici-bas, Se manifestent En toute discrétion; Dans l'espoir inouï De donner un sens A ce fulgurant foudroiement; Par quelques signes d'outre-tombe Destinés à attirer l'attention; Sur leurs souffrances, Emprisonnées dans cet univers, Si violent! Oui, Dans cet état, Les auras de ces Etres Inlassablement errent; Puisqu ' elles sont incapables, Seules, De prendre conscience; De cet instant fatidique Où elles furent propulsées Entre ciel et terre; Là où elles ne peuvent Réaliser le deuil De cette éphémère existence ! Je ne peux donc point Renier cet étrange ressenti; Car il me pousse davantage A explorer ce sixième sens; Sans doute, Par ces précédentes générations, Transmis; Bien qu'il s'agisse, Pour certains ignorants, Purement de démence! "Entre ciel et terre" Copyright Joh Hope, 06.10.2011

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    Joh Hope

    @johHope

    Euphorie (1) Ô oui, Bien que mon esprit embrumé Se soit enfoui, En toute conscience, Dans cet étrange monde de silence; Mon inconscient n'en demeure pas moins Aussi réceptif A cette source d'inspiration intarissable; Car durant cet instant unique, Mon Ame s'imprégna, à travers ces échanges si intenses, De sa bienveillante authenticité; Aussi inespérée soit-elle Que cet inexplicable magnétisme D'une puissance incommensurable La transcenda; Afin d'y instiller ces étincelles Issues de ces auras mystiques Aiguisant le moindre de nos sens; Pour enfin s'enivrer jusqu'à la lie Des inépuisables richesses, Pourtant insoupçonnées, De nos Coeurs insondables; Même si, Au fil du temps, Je me suis laissée emporter, En toute insouciance, Par cet incroyable sentiment d'Euphorie; Puisqu'il m'a permis de pénétrer, Sans effroi, Dans l'antre même de ces ténèbres pernicieux, Dénués de tout instinct de survie; Pour y annihiler Lors de cet ultime combat L'essence même de ces machiavéliques démons Surgis insidieusement d'outre-tombe; Dans l'ultime but De régner en maître absolu Sur ces nuits peuplées D'immondes cauchemars; Tandis qu'un Coeur, Cet Embryon hurlant de Vie, Se terrait dans ces effroyables catacombes; Dans le fol espoir D'entrevoir la « Lueur Etincelante » Du plus majestueux des Phares! "Euphorie" Copyright Joh Hope, 23.02.2012

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    Joh Hope

    @johHope

    Face a ce chaos insensé Ô tel ce fragile roseau, Ce Poète bohème Tremble d'effroi; De ne point maîtriser L' ampleur inouïe De ces terrifiantes erreurs; Alors qu'il s'imaginait, Pourtant, Etre l'incontestable Roi; De cette inaccessible Tour Erigée à l'effigie De ce Moi Intérieur; Au sein de laquelle ne subsistaient Aucune Pitié, Ni Foi, Ni Loi! Ainsi, Dans cette dantesque flamme Perçue dans ton regard Injecté de sang; Signe fatal De cette malsaine jouissance Etalée en toute indécence; Se consume mon Etre Hurlant en silence Sous ces atroces crépitements; Cette fulgurante douleur De n'avoir jamais pu Gagner ta confiance; Malgré mes efforts déments Pour t'accorder le bénéfice de ce cruel doute constant; Tandis que tu te nourrissais De cette rage destructrice, De cette féroce haine , De cette inouïe intolérance; Envers toutes Celles Qui se surpassaient Pour tenter d'appartenir A ton prétendu rang! Ô sentiment d'absolue impuissance Face à ce chaos Dénué de sens; Finiras-tu par m'emporter Dans l'antre-même De cette infernale Folie; Au gré des flots amers, Tourmentés, De ces déceptions Si intenses; Lorsque chavire mon Coeur Dans cet Océan nommé « Tristesse infinie »? " Face à ce chaos insensé" Copyright Joh Hope, 2012

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    Joh Hope

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    Femme essentielle Même au creux de la nuit, Dans ce sommeil Sans cesse chahuté; Tandis que résonne en moi L'écho strident De tes éclats de rire; L'océan de ton regard M'éclaire De cette inégalable intensité; Puisque ton incommensurable Aura Fit renaître Ce puissant désir; De m'abandonner Entièrement nue Dans ces vagues en rage; Sans aucune crainte De m'y noyer Tout en défaillant de plaisir; Malgré les empreintes indélébiles Laissées par ces foudroyants orages! Ô Toi, La Source Intarissable De mon inspiration; Comprends-tu Que je puisse t'aimer A n'en plus finir; Bien que je m'efforce, En vain, Inlassablement De contenir Cette infinie Passion Jaillie de ce Coeur Délivré de ses émotions? Ô désormais, Tu as rendu Vie A cette Femme Essentielle; Qui de ton Eau Limpide S'abreuve, Sans restriction, Avec délectation, Afin d'atteindre la cime Du plus scintillant des Arcs-en -ciel ! "Femme essentielle" Copyright Joh Hope, 22.10.2011

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    Flamme éternelle Et ce Monument, Lézardé par le temps Implose en silence; Malgré cette souffrance, Incommensurable, Qui le tenaille; Tout en conservant, Dignement, La maîtrise de son Existence; Afin de demeurer Fidèle à lui-même Lors de son ultime bataille! Ainsi, Bien que fièrement érigé Au centre de ce tapis de décombres; Le souffle de ce Vent Géant emportera Toute la sensibilité insoupçonnée Liée à son Ame; Lors de l'extinction définitive De cette pénible et longue nuit, Si sombre; Vers ces contrées lointaines Où brillera à jamais La plus incandescentes des Flammes; Parmi ces milliers d'étoiles mentholées Auxquelles secrètement elle rêvait; Et qui sur Elle, Discrètement, N'ont jamais cessé de veiller! Aujourd'hui, Submergé par d'intenses émotions; Ce mystérieux Coeur rebelle De poète bohème; Se laisse guider Par la puissance de ses pulsations; Pour lui déclarer, Pudiquement, Son strident: " Parrain, je t'aime"!!!! "Flamme éternelle" Copyright Joh Hope, 21.09.2011

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    Joh Hope

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    Furtif instant Sous la Lueur magnétique De ce mystérieux Astre Incandescent S'ouvrirent les pétales De cette Rose flétrie Par cet inéluctable Temps Qui soudainement Se gorgèrent De cette couleur sanguine passionnelle Afin d'en délivrer L'embryon torturé, Figé, Glacé, De ce coeur Ô combien palpitant Avide de se laisser combler, Sereinement, Par la pureté De ces caresses essentielles Prodiguées avec tant de ferveur Qu'elles en firent oublier Ce Fulgurant Foudroiement Pour enfin cheminer En toute confiance Vers la candeur De cet Amour Inconditionnel !!!! Ainsi, De cet instant furtif Mais si intense Naquit Ce sentiment d'allégresse Enfoui en latence Dans l'Ame De la plus rebelle des Tigresses! "Furtif instant" Copyright Joh Hope, 15.04.2012

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