Fantaisie Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très-vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,
Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue… et dont je me souviens !
il y a 9 mois
Gérard de Nerval
@gerardDeNerval
Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L’œil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, –
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
il y a 9 mois
Gérard de Nerval
@gerardDeNerval
Myrtho Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,
Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,
À ton front inondé des clartés de l'Orient,
Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse.
C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse,
Et dans l'éclair furtif de ton œil souriant,
Quand aux pieds d'lacchus on me voyait priant,
Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce.
Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert...
C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile,
Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert.
Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile,
Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile,
Le pâle hortensia s'unit au myrte vert !
il y a 9 mois
Gérard de Nerval
@gerardDeNerval
Sur le pays des chimères Sur le pays des chimères
Notre vol s’est arrêté :
Conduis-nous en sûreté
Pour traverser ces bruyères,
Ces rocs, ce champ dévasté.
Vois ces arbres qui se pressent
Se froisser rapidement ;
Vois ces roches qui s’abaissent
Trembler dans leur fondement.
Partout le vent souffle et crie !
Dans ces rocs, avec furie,
Se mêlent fleuve et ruisseau ;
J’entends là le bruit de l’eau,
Si cher à la rêverie !
Les soupirs, les voeux flottants,
Ce qu’on plaint, ce qu’on adore…
Et l’écho résonne encore
Comme la voix des vieux temps,
Ou hou ! chou hou ! retentissent ;
Hérons et hiboux gémissent,
Mêlant leur triste chanson ;
On voit de chaque buisson
Surgir d’étranges racines ;
Maigres bras, longues échines ;
Ventres roulants et rampants ;
Parmi les rocs, les ruines,
Fourmillent vers et serpents.
À des noeuds qui s’entrelacent
Chaque pas vient s’accrocher !
Là des souris vont et passent
Dans la mousse du rocher.
Là des mouches fugitives
Nous précèdent par milliers,
Et d’étincelles plus vives
Illuminent les sentiers.
Mais faut-il à cette place
Avancer ou demeurer ?
Autour de nous tout menace,
Tout s’émeut, luit et grimace,
Pour frapper, pour égarer ;
Arbres et rocs sont perfides ;
Ces feux, tremblants et rapides,
Brillent sans nous éclairer !…
il y a 9 mois
Gérard de Nerval
@gerardDeNerval
Vers dorés Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !
il y a 9 mois
I
Isaac Lerutan
@isaacLerutan
Pour la joconde Le corps recouvert de peinture
La peau fragile comme une toile
Le dos collé contre le mur
Elle s’expose, enveloppe opale
Dans son sourire aux lèvres absentes
Tant abusée, mêlée d’étreintes
On pourrait lire dans sa tourmente
Que l’or de ses cheveux se teinte
De mille couleurs incandescentes
Que cache-t-elle ? Beauté divine
Derrière cette sagesse indécente
Une saveur, un feu sublime
Signe d’un réveil en attente…
La Joconde est lasse
Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules
N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…
il y a 9 mois
Jacques Prévert
@jacquesPrevert
Figuratifs de l'imaginaire Quand l'homme, en fin de querelle, a égrené tout son chapelet d'injures, il hausse les épaules pousse un grand soupir et dit: «Figure!»
Puis, ne précisant pas, s'en va.
Un autre jour, racontant ce qui s'est passé la veille et qu'il a trouvé surprenant il dit : «
Figurez-vous que pas plus tard qu'hier... et il ajoute - vous ne pouvez pas vous imaginer! »
De même, l'homme devant une peinture ou en écoutant un air de musique, comme au retour d'un rêve, n'ose avouer qu'il n'a que de très faibles indices pour déceler ce
qu'il est convenu d'appeler la réalité.
De là tant de questions : est-ce auditif ou non-auditif, est-ce pré-non-figuratif ou tout bonnement prohibitif.
Figuratifs de l'imaginaire.
Tout ce qui est de l'imagination est réel et l'imagination n'en peut mais.
Cet été, au
Bastion d'Amibes, trois peintres se rassemblent et qui pourtant ne se ressemblent pas tellement.
Un lien indépendant les unit.
Celui de peindre, pour leur bon plaisir, en figurant des images, en imaginant des figures.
il y a 9 mois
J
Jacques Viallebesset
@jacquesViallebesset
Dans la marge 7 J’aurais voulu être celui-là qui vient
Porteur d’une joie d’être à partager
Avec tous les humains qui saignent
De leurs rêves lourds d’espoirs blessés
Je porte en moi les sucs de la terre
La danse de flamme du sang au cœur
Ma poitrine se gonfle du vent des astres
J’halète de la sève de tout ce qui vibre
Frémit palpite et vit au rythme des saisons
il y a 9 mois
Jean de La Fontaine
@jeanDeLaFontaine
La laitière et le pot au lait Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l’argent,
Achetait un cent d’oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m’est, disait-elle, facile,
D’élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s’engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l’eus de grosseur raisonnable :
J’aurai le revendant de l’argent bel et bon.
Et qui m’empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d’un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s’excuser à son mari
En grand danger d’être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l’appela le Pot au lait.
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m’élit roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
il y a 9 mois
Jean de La Fontaine
@jeanDeLaFontaine
Le songe d'un habitant du Mogol Jadis certain Mogol vit en songe un vizir
Aux Champs Élysiens possesseur d'un plaisir
Aussi pur qu'infini, tant en prix qu'en durée :
Le même songeur vit en une autre contrée
Un ermite entouré de feux,
Qui touchait de pitié même les malheureux.
Le cas parut étrange, et contre l'ordinaire :
Minos en ces deux morts semblait s'être mépris.
Le dormeur s'éveilla, tant il en fut surpris.
Dans ce songe pourtant soupçonnant du mystère,
Il se fit expliquer l'affaire.
L'interprète lui dit : « Ne vous étonnez point ;
Votre songe a du sens ; et, si j'ai sur ce point
Acquis tant soit peu d'habitude,
C'est un avis des Dieux. Pendant l'humain séjour,
Ce vizir quelquefois cherchait la solitude ;
Cet ermite aux vizirs allait faire sa cour. »
Si j'osais ajouter au mot de l'interprète,
J'inspirerais ici l'amour de la retraite :
Elle offre à ses amants des biens sans embarras,
Biens purs, présents du Ciel, qui naissent sous les pas.
Solitude, où je trouve une douceur secrète,
Lieux que j'aime toujours, ne pourrai-je jamais,
Loin du monde et du bruit, goûter l'ombre et le frais ?
Oh ! qui m'arrêtera sous vos sombres asiles !
Quand pourront les neuf Soeurs, loin des cours et des villes,
M'occuper tout entier, et m'apprendre des Cieux
Les divers mouvements inconnus à nos yeux,
Les noms et les vertus de ces clartés errantes
Par qui sont nos destins et nos moeurs différentes ?
Que si je ne suis né pour de si grands projets,
Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets !
Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie !
La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie ;
Je ne dormirai point sous de riches lambris :
Mais voit-on que le somme en perde de son prix ?
En est-il moins profond, et moins plein de délices ?
Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices.
Quand le moment viendra d'aller trouver les morts,
J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.
il y a 9 mois
Jean de La Fontaine
@jeanDeLaFontaine
Élégie aux nymphes de vaux Remplissez l'air de cris en vos grottes profondes ;
Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes,
Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors
Dont les regards de Flore ont embelli ses bords
On ne blâmera point vos larmes innocentes ;
Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes :
Chacun attend de vous ce devoir généreux ;
Les Destins sont contents : Oronte est malheureux.
Vous l'avez vu naguère au bord de vos fontaines,
Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines,
Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels,
Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels.
Hélas ! qu'il est déchu de ce bonheur suprême !
Que vous le trouveriez différent de lui-même !
Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis,
Hôtes infortunés de sa triste demeure,
En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
Voici le précipice où l'ont enfin jeté
Les attraits enchanteurs de la prospérité !
Dans les palais des rois cette plainte est commune,
On n'y connaît que trop les jeux de la Fortune,
Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ;
Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps.
Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles,
Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles,
Il est bien malaisé de régler ses désirs ;
Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphyrs.
Jamais un favori ne borne sa carrière ;
Il ne regarde pas ce qu'il laisse en arrière ;
Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit
Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit.
Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte
Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte ?
Ah ! si ce faux éclat n'eût point fait ses plaisirs,
Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs,
Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge !
Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage,
Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour
Saluer à longs flots le soleil de la Cour :
Mais la faveur du Ciel vous donne en récompense
Du repos, du loisir, de l'ombre, et du silence,
Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ;
Et jamais à la Cour on ne trouve ces biens.
Mais quittons ces pensers : Oronte nous appelle.
Vous, dont il a rendu la demeure si belle,
Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appâts,
Si le long de vos bords Louis porte ses pas,
Tâchez de l'adoucir, fléchissez son courage.
Il aime ses sujets, il est juste, il est sage ;
Du titre de clément rendez-le ambitieux :
C'est par là que les rois sont semblables aux dieux.
Du magnanime Henri qu'il contemple la vie :
Dès qu'il put se venger il en perdit l'envie.
Inspirez à Louis cette même douceur :
La plus belle victoire est de vaincre son coeur.
Oronte est à présent un objet de clémence ;
S'il a cru les conseils d'une aveugle puissance,
Il est assez puni par son sort rigoureux ;
Et c'est être innocent que d'être malheureux.
il y a 9 mois
Jean Racine
@jeanRacine
Le songe d’thalie C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée.
Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ;
Même elle avait encor cet éclat emprunté
Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,
Pour réparer des ans l'irréparable outrage.
« Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi.
Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi.
Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables,
Son ombre vers mon lit a paru se baisser ;
Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser.
Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange
D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange,
Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux
Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
il y a 9 mois
Jean Richepin
@jeanRichepin
La noce féerique La noce sera belle et riche galamment,
Sur la route, où l’or fin nous servira d’arène,
Aux chevaux pomponnés je lâcherai la rêne,
Et notre dais d’azur sera le firmament.
Je serai cuirassé de velours, moi l’amant.
Vous serez en dentelle et satin, vous la reine.
Nous aurons pour parents notre vieille marraine
Qui nous donne le grand soleil, son diamant.
Et tous les amoureux viendront à la soirée
Où chantera la Nuit dans sa robe moirée.
Tous viendront, les oiseaux, les fleurs, les papillons.
Ils seront deux à deux, et salueront par paire
En me disant : — Seigneur, nous nous émerveillons
De voir qu’un homme ait pris l’Idéal pour beau-père.
il y a 9 mois
J
Jean-Pierre Villebramar
@jeanPierreVillebramar
En otro mundo Mes mots, ces bateaux ivres.
À M…
«que parle seulement celui qui est nu»
Mario Campaña (Équateur)
Dans un autre Monde, ceux qui s’aiment sans jamais le dire,
passeraient ensemble le fleuve sans couleur d’un Devenir où l’Un est l’Autre,
et l’autre,
l’un
Dans un autre Monde, ceux qui s’aiment, plus jamais n’auraient besoin de dire
le mot « aimer ».
Dans un autre Monde, il y aurait des haltes sous les chênes, pour ne pas se dire
juste regarder
les yeux, l’insondable couleur
des yeux de l’Autre
Dans un autre Monde, personne ne saurait
ni qui est l’Un ou l’Une
ni que veut dire « l’Autre »
Dans un autre Monde, les jours ne sauraient pas choisir entre l’aube et l’aurore
ni si le ciel serait ou gris ou rose ou mauve, ni même s’il y aurait ailleurs
des arcs-en-ciels
dans un autre Monde où ceux qui s’aiment sans jamais le dire
passeraient ensemble le fleuve
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Alliance Je vous briserai
L'un après l'autre :
D'abord Toi,
Le plus odieux :
« L' Invincible Mur »
Ensuite Vous,
Les rédhibitoires,
Ô les invisibles :
Ces funestes barreaux;
Qui me reteniez prisonnière
Dans cette « silencieuse éloquence »,
Ô monde ténébreux;
En affrontant,
Fièrement,
Votre regard ostentatoire :
Odieux bourreaux;
Afin de maîtriser
Ces démons déchaînés
Par ta propre violence
Ô esprit tortueux!!!!!
Ainsi,
Je ne lutterai point
Contre leur destructrice colère;
Mais j' écouterai,
Enfin,
leurs peurs célestes
Pour atténuer
Leurs inavouées souffrances;
De cette façon,
De mon Ame
En perdition
Disparaîtra peut-être
Ce linceul austère;
Puisque ils seront apaisés
S'ils se savent acceptés
Sans la moindre exigence!!!!
Peu-à-peu,
En toute confiance,
Ils s'allieront à cet Etre de Lumière;
Ce petit Ange
Aux pouvoirs exceptionnel :
Ce don à autrui;
Prêt à recevoir
Leurs douleurs insoutenables
Dans sa chaumière;
Où ne règne
Que cette infinie Passion
Sur laquelle,
A jamais,
Le soleil luit!
Ô de cette mystérieuse Alliance
Naîtra cette « Fabuleuse »,
Mon Etoile Mentholée;
Qui éclairera ,
De sa précieuse lueur,
Les jour sombres
De cette étrange Destinée!!!!!
"Alliance"
Copyright Joh Hope, 14.08.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Au-dela de vos infâmes préjugés Cette sublime voûte étoilée
Au reflet turquoise doré
Comme jamais m'appartient;
Et tel cet aiglon frivole,
Avide,
Virevoltant jusqu'à en friser
Avec cette majestueuse Lune;
En parfait osmose
Avec cet univers dantesque
Dont il fait instinctivement sien;
Sans en connaître davantage
Sur son aspect sauvage
Aux teintes souvent taciturnes;
Magnifie cependant
Son déploiement d'ailes
Malgré cet abstinence totale de soutien;
Puisque durant cette somptueuse nuit,
Il a désormais apprivoisé
Ses sinistres lacunes!
Ô oui,
De cet univers dantesque
Surgira toujours
Cette éternelle voûte étoilée;
Car dans son sillage,
Mes vers vagabondent joyeusement
Sans crainte aucune;
Pour conter ma réalité
Aux saveurs exaltantes
De cette liberté fraîchement gagnée;
Au-delà de vos regards éteints,
Baissés,
injectés du sang vicié
De vos infâmes préjugés!
"Au-delà de vos infâmes préjugés"
Copyright Joh Hope, 02.09.2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Au nom de nos nlus nobles failles Comment décrire ce sentiment
Qui nous incite
Encore et toujours
A nous taire;
Même si toute cette révolte justifiée
S'ancre inexorablement
Au plus profond de nos entrailles;
Pour y imploser
Sans aucune pitié
Eparpillant le moindre de nos viscères;
Ainsi sacrifiés
De manière insipide,
Inodore,
Incolore,
Au nom de nos plus nobles failles;
Après chacun
De ses incontrôlables spasmes
Desquels jaillissent
Ce flot de rage dévastateur;
Tel ce volcan
Sur le point d'entrer en éruption
Torturé par ce si cruel magma en fusion;
Déversant son insidieuse douleur
Dans ses immondes crachas
D' incandescentes vapeurs;
Dans le fol espoir d'enterrer,
Sous ce paysage de feu et de cendres,
Cette terrifiante malédiction;
Source de son incommensurable peur
L'arrachant
A la plus voluptueuse des torpeurs?
Encore des questions
Vaines de réponse
Dont l'écho strident
Retentit inlassablement;
Couvert par les sons infâmes
De cet infernal boomerang
S'en délectant malicieusement!
"Au nom de nos plus nobles failles"
Copyright Joh Hope, 21.03.2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Burlesque satyre Vagabonde,
Extravagante ou pudibonde
Au rythme de ces précieuses saisons
Malgré son infortune;
Petite Plume se déchaîne,
S'enchaîne,
S'abandonne,
S'enroule
Au gré de ses humeurs passionnelles;
Virevolte sans fin,
Voluptueuse,
D'une grâce infinie,
Sur le moindre parchemin de fortune;
Afin d 'y graver
Ses lettres de noblesse
Gorgée du sang vicié
De cet archaïque Eternel!
Ô combien de majestueux Arbres
Seront-ils ainsi effeuillés
Pour assouvir ses instinctuels désirs
De s'imprégner
Dans le but de survivre
De leur si nourrissante
Sève sans restriction aucune;
Juste pour les admirer
Un instant
Complètement nus,
Translucides,
Tels de volontaires martyrs;
Courbant l'échine
Dans de vaines supplications,
De mensongères promesses
Pour lui décrocher
La plus cynique des Lunes;
Tout en implorant en choeur
Celui qu'ils nomment le divin
Dans une burlesque satyre?
"Burlesque satyre"
Copyright Joh hope, 25.05.2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
D'ombre et de lumière Entouré par cette nappe brumeuse,
« L'Impalpable »,
aux reflets dorés;
.
Dans ta pénombre mystique,
Ô Toi,
Mon Arbre
Aux racines profondes;
Cet étrange oisillon,
Au plumage si rugueux,
Demeure tétanisé;
Submergé par cette peur inouïe
De sombrer dans ces catacombes;
Lors de chacun de ses pas
Dans ce paysage d'Ombre et de Lumière;
Car il ne possède malheureusement pas
Ce sens de l'équilibre inné;
Afin de ne point succomber,
Par lapidation,
Aux jets de ces Pierres;
Dont l'apparence,
Flatteuse et mensongère,
Inéluctablement l'attirerait;
Dans ces maléfices,
Cet ignoble monde,
Ô Ténèbres austère;
Là où ne règne
Ni dieux,
Ni prières
Mais désolation et enfer!
Cependant,
Peu-à-peu,
Dans la plus absolue confiance;
Il puise ses forces
A la Source même
De ce robuste Chêne;
Puisque lui seul,
De son insoutenable souffrance,
A pris conscience;
Malgré cette terrifiante désinvolture
Liée à ses chaînes !!!!!
Aujourd'hui,
Il aimerait prendre,
Lentement,
Son envol;
Vers de lointaines contrées
A la quête de son avenir;
Et en signe de reconnaissance
Chanterait son plus beau bémol;
Les yeux fixés
vers ton souvenir,
Ô intarissable sourire !!!!!!!
" D'Ombre et de Lumière"
Copyright Joh Hope, 22.09.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Dédale Ecoeurée, tourmentée,anéantie
aliénée par cette tristesse infinie
Petite Plume désinvolte,vagabonde,
demeure fidèle à son intime conviction
Lorsque ton Sourire la sonde
Dans cette ultime provocation:
- Ô emblématique Horizon Sauvage
Renierais-tu à ce point ton empathie?
Ce vent mercantile auquel tu t'allies
En deviendra son ultime sarcophage!
Plus tu t'obstines, plus elle dérive!
Vois-tu? Elle gagne déjà l'autre rive
Emportée à travers ces flots amers;
Quel délice pour ce torrent mortifère!-
Instant fatidique, fulgurant foudroiement...
Inouïe déception, tu annihiles ses émotions;
Pire encore, tu t'en délectes avidement;
Adieu, intarissable source d'inspiration!!!!
Rejetée par la mer, piétinée impunément
Sous ton infime lueur Ô sinistre Lune
dévêtue de son plumage arborescent
Elle jonche ton sol fertile Ô Infortune!
Qu'est-ce? Sa carcasse exsangue pardi!
Elle aguiche démesurément votre appétit
Ô Charognards sans vergogne aucune;
Pourquoi donc nul ne vous importune???
Nausée! Je dois à tout prix te vomir!
Comment? Les miracles de la prière?
Invoquer Satan et ses loyaux sbires?
Dieu! Tu es leur projection, Ô Lucifer!
Je t'en conjure ma petite Plume,
Grave ta poésie, tes ultimes vers,
Ancre-les de ton sang à ce bitume!
A la clé? Ces paradisiaques enfers...
Un Sensationnel soupir
Quelle étrange euphorie...
Serait-ce un pur délire?
Oh non, il t'a ôté la Vie!!!
Une légère brise automnale
Titille tous mes sens en éveil...
Je hume ses effluves létales
Rien ne sera jamais plus pareil:
Cet encrier vide me paraît bancal;
Même en lui tu ne peux subsister!
Pourquoi t'y être ainsi enchaînée?
Tant pis! Je détale Ô piètre dédale!
"Dédale"
Copyright Joh Hope, 05.08.2015
Extrait de : " Psychédéliques projections"
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Déni Dis,
M'entends-tu,
Toi qui voudrais me priver
De cette Précieuse Liberté?
Ô grand Jamais,
Tu ne pourras ôter,
De mon inconscient,
Ce Moi véritable;
Celui que j'ai,
Lentement,
Apprivoisé,
Tâtonné,
Goûté,
Avant de l'accepter
Pour Allié;
Dont l'ampleur des défaillances
Est devenue
Cette Puissance incommensurable;
Bien que tu le considères
Comme ce détritus immonde
Gorgé de ce sang vicié;
Emporté au gré des saisons
Vers cet Empire
Régi par ces poisseuses galères;
Instillant dans tes veines
Le poison de cette Amertume
Déformant tes traits;
Au point de t'inciter
A le défier en duel
Lors de cet impitoyable guerre!
Parviendras-tu
A l'instant fatidique
Prendre le Temps
De baisser ton Arme;
Pour apprécier
L'écho strident de son Coeur
Avant de le transpercer de ton Glaive;
Même s'il te fallait libérer
De ton Ame glaciale,
Si figée,
Ces salvatrices larmes;
Puisqu'elles seules
Permettraient l'accomplissement
De ce fabuleux rêve ????
Désormais,
Quoiqu'il puisse
M'en coûter;
Je demeurerai,
Eternellement,
Fidèle à moi-même;
Car ne subsiste,
Nulle acceptation,
Pour sombrer;
Dans ton monde
Peuplé de mythes
Et de blasphèmes !
"Déni"
Copyright Joh Hope, 24.10.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Déraison Je m'enferme,
Désormais,
Dans cette inaccessible
Tour de silence;
Là où nul
Ne pourra plus atteindre
L' éclat de ce Coeur passionné;
Etranglé,
Entaillé,
Cisaillé,
Par tes chaînes
- Ô si cruelle Absence-;
Dont les mailles se resserrent
Par la puissance
De cette Peur inavouée:
Me forcer à renier
La présence inéluctable
De ces sublimes sentiments;
Tout en figeant,
à jamais,
Dans mon Ame tourmentée,
Ce torrent de pleurs;
Afin de contenir cette rage
De ne pouvoir maîtriser
Ce Fulgurant Foudroiement!!!!!
Ne me reste qu'à y graver,
Consciencieusement,
En lettres d'OR;
Ce sourire flamboyant
Dans l'océan
De ce regard scintillant;
Car ma Vie fut
A jamais marquée
Par ce précieux Trésor;
Bien qu'il soit terni
Par ce vent inconscient!
Comment donc
Ne point perdre la raison;
Alors que mes instincts
Ne sont que déraison?
"Déraison"
Copyright joh hope, 13.10.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Eclosion Inéluctablement,
Dans l'incroyable pesanteur
De cette terrifiante atmosphère;
S'asphyxièrent au fil du temps,
Sous nos yeux incrédules,
Ces êtres en perdition;
Sur les terrains minés de leurs inconscients
Plongés dans cette stupide guerre;
Où nul ne bat en retraite
Afin de s'imposer mutuellement
D'infernales conditions;
Aveuglés par cette rage
Dictée par ces mythes inconciliables
Et leurs mystères;
Au point de sombrer,
Sciemment,
Dans ces ténèbres
S'abreuvant de cette amère Potion!
Ainsi,
Furent anéantis les maléfices
Ancrés dans la pénombre
De ce désert de désolation;
Grâce à cette magie mystique
Instillée par ces perles de nacres salvatrices;
Le submergeant d' étincelles incandescentes,
Ces impalpables émotions;
Desquelles jaillit
Le splendide arc-en-ciel
De cette Passion génératrice;
De la plus inouïe des éclosions
Gravée au sein de ces futures générations!
Désormais,
S'éteint à jamais,
Sous la sublime Lumière
De ce paysage féerique;
La mélancolie de cette pénible nuit
Peuplée de regards diaboliques!
"Eclosion"
Copyright Joh Hope, 29.10.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Empreinte indélébile Tel cet inestimable Trésor,
A jamais sera gravée,
Dans l'antre -même
De ce poète bohème;
La plus fabuleuse
Des empreintes indélébiles,
Celle de cet Etre charismatique,
« L' Exceptionnel »;
Qui malgré cet infernal chaos
Régnant sur ce monde
Peuplé de mythes
Alliés aux blasphèmes;
Jusqu'à son dernier souffle
Demeura fidèle,
Dans la plus totale impartialité,
A ses convictions personnelles;
En y instillant
Cet incommensurable Amour,
Empreint de son Altruisme perpétuel,
Devenu son énigmatique Emblème;
Car force,
Abnégation,
Courage,
Ténacité,
Authenticité
Furent ses maîtres mots
Face à son Destin
Ô combien cruel!
"Empreinte indélébile"
Copyright Joh Hope, 12.05.2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Entre ciel et terre Je m'enivre à l'éveil
De ces sensations mystérieuses,
Enfouies en latence
Dans mon esprit tourmenté
Afin d'apprivoiser ces Ames
Décontenancées et furieuses
De ne plus maîtriser ce Destin
cruellement massacré!
Ainsi,
Ces étoiles en perdition,
Ici-bas,
Se manifestent
En toute discrétion;
Dans l'espoir inouï
De donner un sens
A ce fulgurant foudroiement;
Par quelques signes d'outre-tombe
Destinés à attirer l'attention;
Sur leurs souffrances,
Emprisonnées dans cet univers,
Si violent!
Oui,
Dans cet état,
Les auras de ces Etres
Inlassablement errent;
Puisqu ' elles sont incapables,
Seules,
De prendre conscience;
De cet instant fatidique
Où elles furent propulsées
Entre ciel et terre;
Là où elles ne peuvent
Réaliser le deuil
De cette éphémère existence !
Je ne peux donc point
Renier cet étrange ressenti;
Car il me pousse davantage
A explorer ce sixième sens;
Sans doute,
Par ces précédentes générations,
Transmis;
Bien qu'il s'agisse,
Pour certains ignorants,
Purement de démence!
"Entre ciel et terre"
Copyright Joh Hope, 06.10.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Euphorie (1) Ô oui,
Bien que mon esprit embrumé
Se soit enfoui,
En toute conscience,
Dans cet étrange monde de silence;
Mon inconscient n'en demeure pas moins
Aussi réceptif
A cette source d'inspiration intarissable;
Car durant cet instant unique,
Mon Ame s'imprégna,
à travers ces échanges si intenses,
De sa bienveillante authenticité;
Aussi inespérée soit-elle
Que cet inexplicable magnétisme
D'une puissance incommensurable
La transcenda;
Afin d'y instiller ces étincelles
Issues de ces auras mystiques
Aiguisant le moindre de nos sens;
Pour enfin s'enivrer jusqu'à la lie
Des inépuisables richesses,
Pourtant insoupçonnées,
De nos Coeurs insondables;
Même si,
Au fil du temps,
Je me suis laissée emporter,
En toute insouciance,
Par cet incroyable sentiment d'Euphorie;
Puisqu'il m'a permis de pénétrer,
Sans effroi,
Dans l'antre même de ces ténèbres pernicieux,
Dénués de tout instinct de survie;
Pour y annihiler
Lors de cet ultime combat
L'essence même de ces machiavéliques démons
Surgis insidieusement d'outre-tombe;
Dans l'ultime but
De régner en maître absolu
Sur ces nuits peuplées
D'immondes cauchemars;
Tandis qu'un Coeur,
Cet Embryon hurlant de Vie,
Se terrait dans ces effroyables catacombes;
Dans le fol espoir
D'entrevoir la « Lueur Etincelante »
Du plus majestueux des Phares!
"Euphorie"
Copyright Joh Hope, 23.02.2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Face a ce chaos insensé Ô tel ce fragile roseau,
Ce Poète bohème
Tremble d'effroi;
De ne point maîtriser
L' ampleur inouïe
De ces terrifiantes erreurs;
Alors qu'il s'imaginait,
Pourtant,
Etre l'incontestable Roi;
De cette inaccessible Tour
Erigée à l'effigie
De ce Moi Intérieur;
Au sein de laquelle ne subsistaient
Aucune Pitié,
Ni Foi,
Ni Loi!
Ainsi,
Dans cette dantesque flamme
Perçue dans ton regard
Injecté de sang;
Signe fatal
De cette malsaine jouissance
Etalée en toute indécence;
Se consume mon Etre
Hurlant en silence
Sous ces atroces crépitements;
Cette fulgurante douleur
De n'avoir jamais pu
Gagner ta confiance;
Malgré mes efforts déments
Pour t'accorder le bénéfice
de ce cruel doute constant;
Tandis que tu te nourrissais
De cette rage destructrice,
De cette féroce haine ,
De cette inouïe intolérance;
Envers toutes Celles
Qui se surpassaient
Pour tenter d'appartenir
A ton prétendu rang!
Ô sentiment d'absolue impuissance
Face à ce chaos
Dénué de sens;
Finiras-tu par m'emporter
Dans l'antre-même
De cette infernale Folie;
Au gré des flots amers,
Tourmentés,
De ces déceptions
Si intenses;
Lorsque chavire mon Coeur
Dans cet Océan nommé
« Tristesse infinie »?
" Face à ce chaos insensé"
Copyright Joh Hope, 2012
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Femme essentielle Même au creux de la nuit,
Dans ce sommeil
Sans cesse chahuté;
Tandis que résonne en moi
L'écho strident
De tes éclats de rire;
L'océan de ton regard
M'éclaire
De cette inégalable intensité;
Puisque ton incommensurable Aura
Fit renaître
Ce puissant désir;
De m'abandonner
Entièrement nue
Dans ces vagues en rage;
Sans aucune crainte
De m'y noyer
Tout en défaillant de plaisir;
Malgré les empreintes indélébiles
Laissées par ces foudroyants orages!
Ô Toi,
La Source Intarissable
De mon inspiration;
Comprends-tu
Que je puisse t'aimer
A n'en plus finir;
Bien que je m'efforce,
En vain,
Inlassablement
De contenir
Cette infinie Passion
Jaillie de ce Coeur
Délivré de ses émotions?
Ô désormais,
Tu as rendu Vie
A cette Femme Essentielle;
Qui de ton Eau Limpide
S'abreuve,
Sans restriction,
Avec délectation,
Afin d'atteindre la cime
Du plus scintillant des Arcs-en -ciel !
"Femme essentielle"
Copyright Joh Hope, 22.10.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Flamme éternelle Et ce Monument,
Lézardé par le temps
Implose en silence;
Malgré cette souffrance,
Incommensurable,
Qui le tenaille;
Tout en conservant,
Dignement,
La maîtrise de son Existence;
Afin de demeurer
Fidèle à lui-même
Lors de son ultime bataille!
Ainsi,
Bien que fièrement érigé
Au centre de ce tapis de décombres;
Le souffle de ce Vent Géant emportera
Toute la sensibilité insoupçonnée
Liée à son Ame;
Lors de l'extinction définitive
De cette pénible et longue nuit,
Si sombre;
Vers ces contrées lointaines
Où brillera à jamais
La plus incandescentes des Flammes;
Parmi ces milliers d'étoiles mentholées
Auxquelles secrètement elle rêvait;
Et qui sur Elle,
Discrètement,
N'ont jamais cessé de veiller!
Aujourd'hui,
Submergé par d'intenses émotions;
Ce mystérieux Coeur rebelle
De poète bohème;
Se laisse guider
Par la puissance de ses pulsations;
Pour lui déclarer,
Pudiquement,
Son strident:
" Parrain, je t'aime"!!!!
"Flamme éternelle"
Copyright Joh Hope, 21.09.2011
il y a 9 mois
J
Joh Hope
@johHope
Furtif instant Sous la Lueur magnétique
De ce mystérieux Astre Incandescent
S'ouvrirent les pétales
De cette Rose flétrie
Par cet inéluctable Temps
Qui soudainement
Se gorgèrent
De cette couleur sanguine passionnelle
Afin d'en délivrer
L'embryon torturé,
Figé,
Glacé,
De ce coeur
Ô combien palpitant
Avide de se laisser combler,
Sereinement,
Par la pureté
De ces caresses essentielles
Prodiguées avec tant de ferveur
Qu'elles en firent oublier
Ce Fulgurant Foudroiement
Pour enfin cheminer
En toute confiance
Vers la candeur
De cet Amour Inconditionnel !!!!
Ainsi,
De cet instant furtif
Mais si intense
Naquit
Ce sentiment d'allégresse
Enfoui en latence
Dans l'Ame
De la plus rebelle des Tigresses!
"Furtif instant"
Copyright Joh Hope, 15.04.2012