Du provençal pitassa = becqueter, manger par petits coups de bec qui laissent des marques caractéristiques sur les fruits.S’emploie d’abord pour désigner les petites marques faites par la rouille ou encore les érosions due au sable sur les chromes d’une voiture par exemple, ou les cloques dues à l’humidité sur les murs.Ex:Pité de rouille . Un glissement sémantique s’est opéré pour dire qu’on mange très peu, par manque d’appétit ou de temps Ex: Comme j’étais à la bourre j’ai eu juste le temps de piter à midi .Lorsque le poisson grignote l’appât sans vraiment mordre à l’hameçon on dit qu’il pite .On l’emploie enfin comme équivalent à picorer lorsqu’à l’apéritif on prend différents amuses-gueules dans plusieurs plats, lors d’un buffet, d’un brunch aussi.Comme toujours à Marseille on l’emploie aussi par antiphrase lorsque quelqu’un au régime par exemple, mange beaucoup mais en prenant de petites quantités à chaque fois, on dit qu’il (elle) n’arrête pas de piter, les enfants aussi qui pour éviter de se faire remarquer reprennent souvent de petites quantités de friandises.