Du provençal balès qui désigne une forme grotesque, Frédéric Mistral l’indique comme étant une façon de s’apostropher à Marseille : Comment ça va balès ? qu’on peut traduire par Comment vas tu mon gros ? Les dictionnaires d’argot ont repéré que ce sont les auteurs Albert Simonin et Auguste Le Breton qui ont fait passer cette expression dans l’argot national. Le sens du mot balès aujourd’hui serait plutôt costaud ou dur en parlant de quelqu’un mais aussi d’un objet ou une situation, un problème difficile, auquel on est confronté.