La veridique histoire de andre darrigade

L'année 1954 s'achevait dans la désespérance. La nature s'en était mêlée. La saison d'été avait été désastreuse. Le mauvais temps n'avait pas connu de fin, ruisselant de pluies mornes qui fouettaient le visage jour après jour. Aucune province n'avait été épargnée... Le mois de décembre venait de pointer le bout de ses jours austères et il ne fallait rien attendre de cette atmosphère funèbre, surtout pas qu'elle s'agrémentât d'un petit rayon de soleil. Dans les différents hôpitaux de France, les religieuses de l'ordre de la Sagesse, venues du couvent de Provenchères, soignaient sans relâche une multitude de catarrheux. Certains médecins évoquaient devant elles un hiver " infectieux ".
Ils ne pensaient pas si bien dire... Le début de l'année allait révéler le travail sournois de celle que l'on croyait définitivement éradiquée... la variole.

Les dragons de Dieu

Champion du monde sur route en 1965, vainqueur de Paris - Nice (1966), du tour de Lombardie (1965), de Milan - San Remo (1964), de Bordeaux - Paris (1963), premier Britannique à porter le maillot jaune du Tour de France, Tom Simpson reste malheureusement présent dans l'esprit du grand public moins pour son palmarès sportif qu'en raison de sa mort dramatique au mont Ventoux le 13 juillet 1967. Qui ne se souvient des derniers mètres parcourus par le coureur ? Simpson, qui n'est plus lucide, tangue d'un bord à l'autre de la route ; il s'écroule sur le bas-côté, les spectateurs le remettent en selle, mais il finit par s'effondrer, sans connaissance. On découvre dans les poches du champion des tubes pharmaceutiques... Des produits stimulants. L'accident tragique de Tom Simpson prend dès lors un parfum de scandale. L'autopsie se prononce pour un décès par collapsus cardiaque dû à une déshydratation excessive, plutôt que par overdose ; pourtant le mal est fait. Et à la fin des années 90, lorsque les affaires de dopage accapareront l'actualité cycliste, c'est bien au cas Simpson qu'il sera immédiatement et systématiquement fait référence, comme exemple précurseur de dopage. Tom Simpson, héros déchu de l'histoire du cyclisme, n'en fut pas moins un champion d'exception, élégant, résistant, un rien désinvolte, et plein de charme.

Tom Simpson. Un Champion Dans La Tourmente

En 1943, comme dans toute la France, le mécontentement gronde à Grenoble-la-Résistante, contre l'occupant nazi.Le 11 novembre, deux jeunes sportifs grenoblois, Bernard Gauthier et Emile Baffert, participent à la manifestation patriotique. Soudain des véhicules militaires allemands débouchent des rues adjacentes. Les mailles du filet se referment.Embarqués via Compiègne vers l'Allemagne, Bernard Gauthier et ses amis Baffert et Coureno sautent du train au petit jour peu avant la frontière et regagnent Grenoble.Toute la combativité et la volonté de Bernard Gauthier s'expriment déjà dans cet épisode. Sa classe de rouleur aidant, remarqué par René Vietto, il obtient sa sélection pour le Tour de France, rêve de tout jeune routier,qu'il disputera au sein de l'équipe du Sud-est, puis en équipe de France dès 1949.Equipier modèle, attaquant-né, rouleur puissant mais aussi vainqueur de l'Aubisque en 1948, maillot jaune en 1950, Bernard Gauthier a épaulé ou affronté dans le Tour de France de grands champions : Louison Bobet, Raphaël Géminiani, René Vietto, Fausto Coppi, Gino Bartali, Ferdi Kubler, Jean Robic, Hugo Koblet, Charly Gaul, Jacques Anquetil et Roger Rivière.Mais c'est en 1951 que naît la légende qui personnifie Bernard Gauthier, « Monsieur Bordeaux-Paris », avec la première victoire dans le « Derby de la Route » devant Wim Van Est. Suivront pour le poulain d'Antonin Magne, dans le sillage d'Hugo Lorenzetti, trois nouveaux et éclatants succès : en 1954 (toujours devant Van Est), en 1956 (année où il décroche le titre de champion de France) et 1957, enfin, où son succès demeure le plus beau fleuron de cette épreuve à caractère démoniaque.

Bernard gauthier

Un beau livre en hommage à tous les porteurs illustres ou peu connus du célèbre et mythique maillot jaune. Cette passionnante histoire est écrite par le spécialiste incontesté du Tour de France Jean-Paul Ollivier. Il y raconte la petite et la grande histoire du Tour et de son maillot emblématique, et propose de retrouver au fil des pages tous les souvenirs émouvants qui y sont attachés. Ce très bel album est préfacé par Eddy Merckx, l'un des quatre champions à avoir gagné 5 fois le Tour de France, avec Jacques Anquetil, Bernard Hinault et Miguel Indurain. Un livre richement illustré de nombreuses photos d'époque en noir et blanc et plus récentes, en couleurs. Un livre richement illustré de nombreuses photos d'époque en noir et blanc et plus récentes, en couleurs.

Maillot jaune

Découvrez ou redécouvrez l'itinéraire d'un homme d'exception : pour plonger au coeur de l'histoire et découvrir les aspects les plus intimes de la vie du général de Gaulle, cet ouvrage propose plus de 100 photos et près de 40 fac-similés exceptionnels.

Charles de Gaulle - Un destin pour la France

Entre fiction et document, ce livre signé Jean-Paul Ollivier nous entraîne dans une aventure à la fois maritime, autobiographique et littéraire. Le Georges Philippar, bateau qui porte le nom du président de la Compagnie des Messageries Maritimes de son époque, n'acheva jamais son premier voyage. Il s'embrasa au large du cap Gardafui, là où l'océan Indien et la mer Rouge se rencontrent. À son bord, se trouvait Albert Londres, le célèbre reporter, de retour de Chine, se préparant à faire des révélations percutantes sur la guerre sino-japonaise. Nous sommes en mai 1932. Le circuit électrique du bateau a-t-il été saboté pour faire taire le grand reporter ?

Mon père, Albert Londres et le Georges Philippar

Adolescent, personne ne souhaitait qu'il devienne coureur cycliste. Sa petite taille, sa frêle complexion prêtaient à sourire. Plutôt qu'un vélo, sa mère insistait pour lui offrir un accordéon. Mais sa carrière musicale tournait court. Le sport cycliste peuplait son univers de songes. Il insista, persista et, soudain, la lumière fut.
Après avoir manifesté de belles aptitudes lors des « Trophées Peugeot », il connaît les honneurs de la sélection au Tour de France 1948. Il apprend beaucoup malgré un cinglant échec.
Au Tour de France 1949, il mystifie tous les « As », déjoue toutes les prévisions et s'empare du Maillot jaune, lors de la 4e étape. « Notre ô Perruche ö se transforme en canari », écrit Jacques Goddet dans l'Equipe. Le sobriquet lui restera.
Il terminera finalement 3e et 1er Français du Tour du France 1949, derrière les intouchables Coppi et Bartali.
A la fin de sa carrière sportive, il devient un homme d'affaires avisé et prospère à la tête de ses magasins d'électro-ménager et reçoit le Prix de l'Académie des Sports pour la meilleure reconversion des sportifs de niveau international.
Ses qualités de gestionnaire contribuent à le porter à la tête de la mairie de Melun, en 1989 puis en 1995. Son but : « Faire de Melun une ville moderne sans cesser d'être une ville fraternelle. » La rhétorique du cyclisme l'a repris dès son premier conseil municipal : « Je serai, a-t-il dit, le premier du peloton, mais sans vous je ne gagnerai pas la course. » Un Maillot jaune à perpétuité, en somme...
Jean-Paul Ollivier est grand reporter à France-Télévision. Son autorité est entière dans le monde du cyclisme, d'hier et d'aujourd'hui. Jean-Paul Ollivier, également romancier, historien, auteur de plus de quarante ouvrages, signe ici, avec Jacques Marinelli, le vingtième volume de la Véridique Histoire.

La veridique histoire de andre darrigade

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