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Le procès de Gracchus Babeuf, devant la Haute Cour de Vendôme ou la vertu coupable
Publié par L'Harmattan, le 09 octobre 1999
175 pages
Simone Weil dans ses écrits politiques parle pour notre temps. A l'oppression capitaliste, à l'écrasement totalitaire, au crime d'Etat, elle oppose une pensée libre. Ce qui veut dire qu'échapper à la servitude, c'est d'abord se refuser aux mots vides de sens, aux abstractions majuscules : Etat, peuple, nation, crise. Cette pensée libre nous manque aujourd'hui plus que jadis ; car nous en sommes revenus au besoin craintif de croyance, et nous sommes submergés de doute. Qui encore ose croire au Progrès ? Mais nous croyons à la fatalité du mal, à celui que nous portons en nous. Aussi sommes-nous résignés au marché, aux entreprises, à la compétition - beaucoup en sont dégoûtés : ils craignent de le penser. Simone Weil nous parle du bien et du mal. Elle nous apprend qu'il n'est pas de perfection à attendre en ce monde. Elle crut en son temps à combattre ces croyances que nous rejetons aujourd'hui. Mais ce ne fut jamais pour accepter le relativisme des valeurs, le pragmatisme érigé en doctrine de la démocratie efficace. A l'illusion de la société parfaite ne s'oppose pas la dureté de la force, mais le désir de vérité.
Le procès de Gracchus Babeuf, devant la Haute Cour de Vendôme ou la vertu coupable
Penser le divin en nous
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La Révolution française dans l'infortune de la finance
Le procès de Gracchus Babeuf, devant la Haute Cour de Vendôme ou la vertu coupable
La pensée libre : Essai sur les écrits politiques de Simone Weil
Déchiffrer 1848
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