Francis Bacon ou le portrait de l'homme désespécé

Publié par Seuil, le 05 février 2004

86 pages

Résumé

Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible. L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, In press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'oeuvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'oeuvre romanesque de Beckett et l'oeuvre théorique du psychanalyste Bion.

Le psychologue dans la cité

Le moi-peau

Beckett

Le travail de l'Inconscient - Textes choisis, présentés et annotés par René Kaës

L'épiderme nomade et la peau psychique

Le psychologue dans la cité - Actes du 2e Congrès national des psychologues organisé par le Syndicat national des psychologues praticiens diplômés, S.N.P.P.D., Lyon, 9-10 janvier 1971

Une peau pour les pensées ; entretiens avec Gilbert Tarrab

Beckett

Critiques