Prononcée à Naples durant le carême de 1273, cette prédication est l'une des premières à inscrire le décalogue comme base de la catéchèse.

Sermons sur les Dix Commandements (Collationes de decem perceptis)

Voici, écrit par Thomas d'Aquin, alors jeune processeur, un cours inaugural, tiré de sa recherche personnelle, et qui répond à une crise du savoir provoquée par l'apparition d'un corpus philosophique qui vient troubler l'ordre ancien. Qu'en a-t-il été, à l'épreuve de la pensée, de la redécouverte d'Aristote? "Sur la vérité" constitue un modèle pour qui veut saisir l'acculturation à laquelle l'Occident médiéval fut confronté. Une question, douze articles, un texte déroutant, des arguments d'école en forme de dispute, une exposition des transcendantaux et une doctrine du jugement devenues classiques, mais aussi cette définition, appelée à être plus que débattue par la postérité, "adaequatio rei et intellectus": en compagnie de Thomas, c'est tout le cheminement de cette enquête fondatrice que nous fait refaire, avec profondeur et talent, Gilles-Jérémie Ceausescu.

Sur la vérité

Opera omnia - tome 45 sentencia libri de anima

" Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone. "

Somme théologique ; la grâce ; 2a-ae, questions 109-114 (3e édition)

Cathédrale du savoir, synthèse totale, la Somme théologique de Thomas d'Aquin est sans nul doute le plus beau produit humain d'une foi maîtresse d'elle-même. Publiée en 4 volumes, ce monument de l'intelligence et de la foi reste le joyau de la Tradition de l'Eglise. Tome I Cette synthèse totale est celle d'un homme, Thomas d'Aquin (1225-1274), tout incorporé à l'antique chrétienté du Moyen Age, à la Tradition vécue de l'Eglise, à sa foi, mais qui a, plus qu'il ne le pensait ou le voulait, pris la tête et montré le chemin d'une mutation intellectuelle caractéristique de l'Occident. Opus perfectionnis rationis, selon sa propre expression, oeuvre accomplie de la raison sous l'emprise de la foi, qui prétend, comme toute vraie pensée, à dépasser les contingences d'une époque et d'une culture par l'universalité même de sa visée. La Somme théologique n'est donc pas seulement une oeuvre intérieure à la religion chrétienne, mais une grande entreprise de l'esprit humain, une construction intellectuelle qu'un souffle puissant anime, non seulement celui d'une âme, d'une volonté, mais d'une pensée unifiée et unifiante. Par la clarté même te la portée de ses prises de position en tous les domaines, la pensée de Thomas d'Aquin s'y offre à la discussion, à la critique, voire à l'opposition. Pas au dédain ni à la prétérition. Un monument !

Somme théologique Tome 1

Traité de la pierre philosophale ; traité de l'art de l'alchimie

Sermons / Saint Thomas d'Aquin

Les questions 75 et 76 de la Somme de théologie (première partie) rassemblent l'essentiel de la conception de Thomas d'Aquin (m. 1274) sur l'essence de l'âme humaine et son rapport au corps. Ce texte majeur de l'histoire de la pensée est aux croisements de la philosophie et de la théologie et constitue l'aboutissement d'une longue élaboration de sa doctrine, où Aristote et la Bible sont censés se rejoindre. D'un côté, Thomas d'Aquin veut établir l'unité ontologique du composé corruptible qu'est la personne humaine. De l'autre, il doit sauver l'immortalité de l'âme. La solution réside dans la notion-clé de l'anthropologie thomasienne : celle de l'âme comme forme à la fois substantielle et subsistante. Etait-ce cohérent d'un point de vue théorique ? Etait-ce conceptuellement tenable ? Voilà l'enjeu.

L'âme et le corps - Somme de théologie Première partie, questions 75 et 76

En dehors de ses grandes oeuvres, saint Thomas a eu l'occasion de composer des ouvrages plus courts. On lit parmi eux des réponses à des questions qui lui avaient été envoyées (Les Mouvements du coeur, Le Mélange des éléments, L'Usure) ; d'autres sont des éléments de discussions polémiques, soit de portée philosophique (L'Unité de l'intellect, L'Eternité du monde), soit de défense des religieux mendiants (La Perfection de la vie spirituelle) ; d'autres encore des traités proprement dits (L'Etre et l'Essence, Les Principes de la nature). La tradition y a joint des ouvrages plus importants mais demeurés inachevés (Abrégé de théologie, Les Substances spirituelles, Le Gouvernement royal). Ces ouvrages, de taille très variable, sont souvent d'un intérêt considérable sur le plan théologique, philosophique ou historique (éd. H. -F. DONDAINE).

Sermons sur les Dix Commandements (Collationes de decem perceptis)

Résumé

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