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Les poésies les plus envoûtantes vous attendent...

Ne manquez plus jamais d'inspiration avec les poésies originales. Partagez l'émotion et la beauté des vers avec ceux qui vous entourent.

Poésies+7 000

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Winston Perez

@winstonPerez

L’aventure est d’abord humaine L’aventure est d’abord humaine Océan de vie, océan de paix L’aventure est d’abord humaine Cris de temps passé aux lisières des prés L’aventure est d’abord humaine Comme tous les solstices qui ont précédé L’aventure est d’abord humaine Fleuve d’harmonie, fleuve d’éternité L’aventure est d’abord humaine Alchimie d’amour, désirs d’Absolu L’aventure est d’abord humaine Désespoirs palpables, vifs, jaunes, crus L’aventure est d’abord humaine Désirs d’Olympe paraissant fanés L’aventure est d’abord humaine Riches, pourpres, exilés L’aventure est d’abord humaine Des anciens temps aux nouveaux essors L’aventure est d’abord humaine D’absurde éclipses de sommeils morts L’aventure est d’abord humaine C’est la réalité qu’un jour les Dieux ont convoité L’aventure est d’abord humaine Absence de funambule, de rythmes sots, brusques, ancrés L’aventure est d’abord humaine Dans une église ou bien un Mausolée L’aventure est d’abord humaine Symbôle d’obélisques qui arrachent le ciel L’aventure est d’abord humaine Lames coupantes et dures, face à l’Eternel L’aventure est d’abord humaine Comme si un jour nous obtenions le Feu L’aventure est d’abord humaine Ne restera qu’un chiffre pur, ce sera Deux

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Winston Perez

@winstonPerez

Messagers du nombre Février 47 Treize dix sept Eruption volcanique au Nord d’un Chevalier, Alchimique princesse à tête d’épervier ou Dieu Egyptien sorti de nulle part Force de la magie, du destin du hasard Présent, passé, futur Est-ce une incantation ? Est-ce la dague posée, le calice en fusion, les serpents chimériques de la tentation, la fleur au coeur sublime, rouge, éparse, gelé, Est-ce le souffle de la liberté ?

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Winston Perez

@winstonPerez

Métempsycose Un jour j’ai quitté mon corps pour en rejoindre un autre et j’ai connu l’osmose de la métempsycose J’avais l’oeil ouvert des jours heureux Un parfum de glucose Rose Au creux de mes mains posées sur mon ventre Une forte dose D’opium 27 Mille étaient les cercles Mille étaient les étoiles Mille étaient les soleils Emanations d’ombre dorées de jouissances riches de sensations déjà vécues Osmose de la métempsycose un peu surannée Une renaissance vers l’infinie pureté de caresses buccales en voyage cosmiques d’âmes parfaites Va-et-vient d’extase Allers retours de subtilité Eruptions

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Winston Perez

@winstonPerez

Revers Je suis parti et j’ai pensé : « Qu’ai-je oublié de pur, qu’ai-je oublié de beau ? » En descendant l’escalier qui menait à la cour abritée du vent Obstacle Sensation Revers J’ai compris qu’il fallait atteindre ce soleil que l’on n’atteint pas Penser Ne plus juger Admettre Fuir le cloisonnement Explorer l’abîme et fuir ce continent Résolution Symptôme Absence La fleur n’est plus là Juin 1943 Je suis parti et j’ai pensé Revers

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Winston Perez

@winstonPerez

Sonnet à creus Ô Sculptures pliées par le doigt des Dieux Créations invisibles qu’on n’ose pas toucher Et l’aigle qui vole par dessus l’Enfer et qui se fixe sur l’astre aride craché par la mer Et le vent qui vient chaque jour défier l’horizon puis dessiner ces formes mortes hurlant à l’unisson Et le vent qui souffle son éternel Amour à la Gloire du Vide, et du Silence lourd Chaque pas sur le chemin raconte cette autre histoire Celle qu’on ne raconte pas, par peur de voir le Nous, le Eux, que l’on ne verra plus jamais Et même si on a cru le voir dans un passé lointain Ce sera le chameau qui surgira au bout de la route et le Rhinocéros sèché paraîtra endormi

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Winston Perez

@winstonPerez

Surexpositions dans le désert de Namib Vitesse 250 Perte d’essentiel Trafic d’absurde Je sème mes sonates Et je m’acquitte de la perte De ce luxe De ces trottoirs de républiques tristes Ces entonnoirs livides et perplexes je suis sûr de moi, d’eux, d’elle Et, J’ai brûlé, j’ai senti, j’ai parlé avec la myrrhe, l’oliban, le benjoin Les vagues m’ont vaincu ont englouti mon âme Quand j’ai traversé les dunes du désert de Namib

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Winston Perez

@winstonPerez

Vivre Est-ce qu’il ne vaut mieux pas sentir l’odeur des blés plutôt que de rêver aux pierres et aux tourments Est-ce qu’il ne vaut mieux pas revenir à l’Aurore dès qu’on dessine sa route dans l’infiniment pur Est-ce qu’il ne vaut mieux pas chevaucher une tempête à chaque fois qu’un Autre perd sa foi en l’Azur Est-ce qu’il ne vaut mieux pas revivre chaque instant lorsqu’on perd une flamme qui ne brillera plus Est-ce qu’il ne vaut mieux pas vivre pour une danse lorsque la rose éclos et que nul autre adore Est-ce qu’il ne vaut mieux pas ? Est-ce qu’il ne vaut mieux pas ?

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Wislawa Szymborska

Wislawa Szymborska

@wislawaSzymborska

Ca va sans titre On en est arrivé là : je suis assise sous un arbre, au bord d’une rivière, un matin de soleil. C’est un évènement anodin que ne retiendra pas l’histoire. Ni une bataille, ni un pacte dont on sonde les motivations, ni le meurtre mémorable d’un tyran. Et pourtant me voilà assise, c’est un fait. Et puisque je suis ici, près de la rivière, je serai bien venue ici de quelque part, sans dire qu’auparavant j’aurai séjourné dans pas mal d’autres endroits. Tout comme les grands conquérants avant de monter à bord. Le plus éphémère des instants possède un illustre passé, son d’avant le samedi – vendredi, son d’avant le mois de juin - mois de mai. Ses horizons aussi vrais que dans les jumelles du commandant en chef. L’arbre est un peuplier enraciné depuis des lustres. La rivière s’appelle Raba et ne coule pas d’hier. Le sentier qui traverse les buissons, ne fut pas frayé aujourd’hui. Le vent qui chasse les nuages, les aura amenés par ici. Et bien que rien d’important ne se passe tout autour le monde n’en est pas tout autant plus pauvre en détails, ou privé de fondements, ou plus mal défini, qu’à l’époque où l’emportaient les grandes migrations. Les mystérieux complots n’ont pas l’exclusivité du silence. On voit le cortège des raisons ailleurs qu’aux couronnements. Les dates anniversaires peuvent être elles aussi bien rondes mais pas davantage que ce défilé des cailloux sur le bord du fleuve. Complexe et dense est la broderie des circonstances. Le point de croix de la fourmi dans l’herbe. L’herbe cousue dans la terre. Le motif de la vague tissé par la branche. Ainsi donc, par hasard, je suis et je regarde. Au-dessus, un papillon blanc agite dans les airs, ses ailes qui ne sont et ne seront qu’à lui, et l’ombre qui soudain traverse mes deux mains n’est pas une autre, ni quelconque, mais bien la sienne. Voyant cela, je ne suis jamais sûre que ce qui est important l’est vraiment davantage que ce qui ne l’est pas.

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Wislawa Szymborska

Wislawa Szymborska

@wislawaSzymborska

Certains aiment la poésie Certains – donc pas tout le monde. Même pas la majorité de tout le monde, au contraire. Et sans compter les écoles, où on est bien obligé, ainsi que les poètes eux-mêmes, on n’arrivera pas à plus de deux sur mille. Aiment – mais on aime aussi le petit salé au lentilles, on aime les compliments, et la couleur bleue, on aime cette vieille écharpe, on aime imposer ses vues, on aime caresser le chien. La poésie – seulement qu’est-ce que ça peut bien être ? Plus d’une réponse vacillante fut donnée à cette question. Et moi-même je ne sais pas, et je ne sais pas, et je m’y accroche comme à une rampe salutaire.

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Wislawa Szymborska

Wislawa Szymborska

@wislawaSzymborska

Haine Voyez combien elle reste efficace, combien elle se porte bien en notre siècle, la haine. Avec quel naturel elle prend les plus hauts obstacles. Combien il lui est facile : sauter, saisir. Elle n’est pas comme les autres sentiments. Leur aînée, et pourtant leur cadette. Elle sait engendrer toute seule ce qu’il lui faut pour vivre. Si elle dort, ce n’est pas d’un sommeil éternel. L’insomnie ne lui ôte pas ses forces, au contraire. Peu lui chaut, religion ou pas, pourvu qu’on soit dans les starting blocks. Peu lui chaut, patrie ou pas, pourvu qu’on soit dans la course. La justice n’est pas mal, au départ. Ensuite, elle court toute seule. La haine. La haine. Le visage tordu par l’amoureuse extase. Pouah ! les autres sentiments chétifs et avachis. Depuis quand la fraternité attire –t-elle les foules ? A-t-on vu la miséricorde arriver la première ? Le scrupule soulève combien de prosélytes? Elle seule sait soulever, on ne la lui fait pas. Douée, réceptive, extrêmement bosseuse. Nul besoin d’aligner les chants qu’elle composa. Toutes ces pages d’histoire numérotées par elle. Tous les tapis humains qu’elle a su déployer sur combien de places et de stades. Inutile de se leurrer : elle sait aussi faire du beau. Splendide ses lueurs d’incendie dans la nuit noire. Admirables les déflagrations au petit matin rose. Ses ruines possèdent une majesté indéniable et la colonne robuste qui s’y dresse n’est pas dénuée d’un humour gaillard. En grande virtuose, elle joue du contraste entre le vacarme et le silence entre le vermeil du sang et la blancheur de la neige. Mais s’il est un motif dont elle ne se lasse jamais, c’est bien celui du bourreau propre sur lui penché sur la victime flétrie. Toujours prête à entreprendre un nouvel ouvrage. S’il faut attendre, elle attendra. On la dit aveugle. Elle ? Avec ces yeux de sniper ? Intrépide, elle regarde l’avenir en face. Elle seule.

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Wislawa Szymborska

Wislawa Szymborska

@wislawaSzymborska

Impressions théâtrales Pour moi, de toute la tragédie, rien ne vaut l’acte six. Les morts ressuscitant après la bataille, les perruques repeignées, les robes époussetées, les couteaux arrachés des cœurs, les nœuds coulants desserrés, les morts et les vivants en rangs bien ordonnés, face au public. Saluts individuels et collectifs : main blanche sur le cœur qui saigne, la révérence de la suicidée, le hochement de la tête coupée. Salut par deux : la fureur main dans la main avec la bonté la victime l’œil tendrement plongé dans celui du bourreau le rebelle sans rancune avance près du tyran. La pantoufle dorée piétine l’éternité, moralité pesante qu’on chasse d’un coup de chapeau, le zèle incorrigible de recommencer demain. Les morts en rang par deux qui nous reviennent plus tôt, après le troisième acte, entre les deux derniers. Miraculeux retour d’éternels disparus. La pensée qu’en coulisses ils attendaient leur tour, sans toucher aux costumes, sans effacer le fard, tout cela me bouleverse bien mieux que les tirades. Et le rideau qui tombe est une élévation. Tout ce qu’on entrevoit sous la frange fuyante : la main qui précipitamment saisit la fleur, où l’autre qui s’empare du glaive abandonné. Et c’est alors seulement qu’une troisième main invisible, fait son office me prenant à la gorge.

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Wislawa Szymborska

Wislawa Szymborska

@wislawaSzymborska

Une voix dans la discussion sur la pornographie Il n’est pas de débauche pire que la pensée. C’est une sale graine qui sème à tout vent, sur nos plates-bandes faites pour des marguerites. Il n’y a rien de sacré pour ces coquins qui pensent. Désignations osées des choses par leur nom, licencieuses analyses, grivoises synthèses, chasse dévergondée aux faits tout nus, tripatouillage obscène des sujets délicats, le frai des opinions, voilà ce qui les allume. En plein jour, ou alors sous le couvert de la nuit, accouplements, triolismes, ou alors tous en rond. Peu leur importe l’âge et le sexe des partenaires. Leurs yeux brillent, leurs joues s’enflamment. L’ami entraîne l’ami dans la déchéance. Filles indignes pourrissent leur propre père. La petite sœur jetée dans le stupre par son frère. Ils affectionnent d’autres fruits de l’arbre des connaissances interdites, que les fesses roses qu’on voit dans les magazines, toute cette pornographie simplette, en fin de compte. Les livres qui les excitent ne sont guère illustrés, et pour toute distraction n’arborent que ces phrases très spéciales, marquées à l’ongle, ou au crayon. Pure horreur! Dans quelles positions, avec quelle simplicité scabreuse, un esprit parvient à en féconder un autre ! Jusqu’au Kamasutra qui ignore ces postures. Lors de ces saillies le thé seul est en chaleur. On reste sur sa chaise, en remuant les lèvres. On ne croise jamais que ces deux jambes à soi. De cette manière un pied touche le sol tandis que l’autre ballotte librement dans l’air. De temps à autre seulement quelqu’un se lève et va à la fenêtre, et, par un trou dans le rideau mate la rue.

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Xavier Grall

@xavierGrall

Ballade de la mort lente Et c’est seulement au chevet des mères mourantes Que les fils des hommes accèdent à la connaissance Car il faut les ténèbres à l’illumination du cierge. O mort si lente à venir sur les lèvres exsangues Quand le goutte-à-goutte du sérum scande les heures Dans les veines vitreuses et transparentes Quand Octobre sur la clinique lève un pâle soleil Quand l’infirmier cynique tâte la paupière bleuie Où l’œil maternel aveugle fixe la mort insolente Alors que les fils entourent le corps flétri. O mort si lente à venir, trois jours et trois nuits Dans le blême bousculement des temps Si lente dans les poumons où sifflent Les oiseaux noirs des tombes impatientes Quand l’écume des verts crachats étouffe Le corps maternel râlant luttant souffrant O mort si lente à venir sur la face sainte Qui tend ses joues aux mains filiales effrayées Face sainte brûlante pitoyable et maternelle Fixant déjà le brasier de l’éternelle tendresse Où se consument les âmes selon la promesse de l’Esprit O mort si lente à venir parmi les vieilles Dames Asthmatiques apoplectiques cachexiques Dans l’odeur odieuse de l’éther et des soupes Tandis que sonnent les carillons vulgaires Des batteries de cuisine et que les coqs fiers Annoncent le reniement de la chair Sur les fumiers campagnards Et le corps des mères crie de s’arracher Aux enfants de la terre Marguerite David ma mère royalement nommée Fût en la paroisse de Ploudiry Sur le chemin des grandes fermes parentales Joyeusement couronnée de genêts et de lilas Et les agapes au Kerhuella avaient goût de chevreuil Sous le tiède vent rural des hautes cheminées Et l’homme du Bréou son père lui avait donné rêve et bonté Et telle est ma genèse au pays des collines Et telle est mon ascendance parmi les troncs et les feuilles O mort si lente à venir sur les lèvres exsangues Alors que de la jeune fille d’antan avait surgi dix fois la vie De sa bouche humiliée ne sort nulle parole O mort si lente à venir, trois jours et trois nuits Mort à pas de louve aux gencives malades Marchant dans les allées des reines et des châtelaines C’est que les bois Mesdames cèlent les chiens meurtriers Et la mort à gueule d’hiver va tuer tous vos printemps Et la douleur atroce cogne dans les bronches déchirées Mère aveugle voici vos fils enfin lucides et voyants A l’heure même où votre trépas dans l’absence les plonge Mère enfin aimée exactement au temps exact de la rupture Alors que le fossoyeur inspecte le caveau abject Sous la torche lancinante du buis O sépultures, mangeuses des corps des clans et des siècles Et le cœur de Marguerite David craque et cède à la mort lente Son âme déjà voyage en quête des grands pays Et les fils sédentaires, la peine pressant leurs dents Regardent le souffle doucement s’éteindre sur les lèvres blanches Et la dernière larme sur la ride maternelle Lentement glisse et crucifie la chair de sa chair Dix fois multipliée et la paix lisse déjà pâlit ses traits Et les fils embrassent le front bien-aimé Et l’infirmier cynique débranchant le sérum cruellement Annonce comme un guetteur que la bataille est finie O mort si lente si lente à venir.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Dans le grondement du feu La nuit s’enfonce Crache une lune ébréchée.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Un ciel sans couleur Rejoint La mer couleur de cendres.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Quelques éclats de lune Viennent frapper La clochette à vent.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Ciel sans nuage Elle marche à grands pas La lune.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Chaumière Neige qui tombe Neige qui s’accumule.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Ce soir je dors Aux côtés de ma Mère Ma Mère qui vient de mourir.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Pissenlits, pissenlits Sur la plage Le printemps ouvre les yeux.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Grippé La force me glisse Entre les doigts.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Ma tasse Intacte si longtemps J’ai quarante ans.

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Yamaguchi Seishi

@yamaguchiSeishi

Titre inconnu Croire au Bouddha À la vérité bleue Des épis de blé.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Rien ne bouge Que le ciel d’été Lichen sur les pins.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Pêcheurs d’allonger Un requin Dans la neige.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu J’aperçois un renard Un jour c’est moi qui de lui Serai vu.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Dans le feu finira Cette fourmi Qui marche qui marche.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Que j’ôte mon chapeau Et se déploie la nuit bleue Du ciel d’hiver.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Insecte endormi J’aimerais que la mort Ait ce visage.

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Yamaguchi Sodo

@yamaguchiSodo

Titre inconnu Sur ce tableau de bombe atomique Comme moi, les morts ouvrent la bouche J’ai froid.

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