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Minod Alain

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Poésies

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    Minod Alain

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    Ephemere - Eternel - Brume et Lumiere Le papillon envoûtant notre silence Cache sa vie brève En cascadant de Fleur en fleur Et allume La sagesse roulant dans l'éphémère Là Pendant que les neiges éternelles Se calfeutrent sous un drap De lumière et De brume Là Le soleil allume les couleurs Tout en bridant le galop Des nuages : Ces lustres d'argent vagabondant Dans l'atmosphère moite L'azur en est tacheté par Leurs clignotements Qui bavent de Chaleur Et l'air remue à peine Caressant les oiseaux piailleurs Et glissant sur nos corps Comme une peau De soie

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    L'égal dans l'ombre ou la lumiere L'égal : ombre ou lumière Touche toutes les différences Qui clignotent dans la pensée De chaque être libre Les regards s'en éclairent Sous l'arbre au savoir Et – dans le songe - Lui volent ses Oiseaux Quand le ciel s'obscurcit Jusqu'à se ramasser En une seule Nuée Nous nous apprêtons A la chaleur de L'accueil Nous en témoignons contre L'orage à venir Mais si jamais l'azur s'étend Comme peau neuve sur Nos soucis Nous ouvrons nos bras Pour saisir L'horizon Là … : Dans les montagnes dévêtues Cela : l'égalité sous Le soleil Se retrouve dans La large nuit Sous des myriades D'étoiles Nous frémissons dans le vent en rafales ! N'être pas feuille morte Mais ce soupir qui Les accompagne ? Or l'arbre au savoir Se déshabillera Et nous mettra au défi De ne jamais oublier Sa renaissance Et toutes les couleurs qui le tapissent Jusqu'à meubler la terre Rentreront dans Nos âmes

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    La ville surprise par Avril qui a prise sur l'humaine condition Le merle a lancé ses trilles...Mais la ville est encore lourde de nouveautés à venir. Le ciel le sait, lui qui pavoise en blanc à l'aurore, comme pour nous faire signe d'attendre . Les premiers véhicules mugissent ; ils montrent des yeux en éclairs. Gardons leurs regards et leurs bruits de fauves...Leur vitesse nous apprend à être lestes, sauvages. Cependant ces allures pressées par le travail nous dictent paix, tendresse, patience. Le jour venu fait entendre des sirènes hurlantes qui assomment toutes rêveries sur les bouches des avenues et au carrefour . La terre dans la ville passe dans les arbres qui verdoient. La pierre en périphérie a les couleurs des nuées ; elle ne sourit pas dans ses milles paupières fermées . Tordu, serré par un écran blanc, l'azur semble condamné à être noyé sans traces. Le fil d'avril a passé les fleurs !...Le vent a pleuré fort hier et … Aujourd'hui … Le matin restera-t-il froid et blême . Nous ne nous sommes découverts, mais... Une barre de platine s'est déposée au lointain, derrière les arbres ; elle s'élargit, elle remonte la place et l'horizon demeure impassiblement blanc comme neige. Alors le vent lance ses coups sur le drapeau qui se tord, sur l'auvent qui s'agite. Viennent les troupeaux de voitures serrées de près par les feux du carrefour … Bientôt neuf heures. Le temps se bâtit comme il peut sur cette terre d'humains. Les enfants croisent dessous les nuées qui ...S'écartent … C'est aussi l'heure où le savoir appelle. Ainsi le hasard se plie aux rythmes nouveaux de la saison …. Alors insiste le droit d'aimer pour ces résurrections de l'azur sur fond blafard . La terre remue le monde des humains qui voudraient ne plus rester à genoux … Devant le destin fuyant … On sautera contre les fenêtres lourdes d'une liberté fauve et grise ; on les ouvrira. Notre liberté fera voler en éclats la feinte égalité des portes en périphérie urbaine . Elle sera vive hors des poussières de Promesse , hors du fatum des temps actuels . Elle sera une et forte des scissions de l'horizon, pour les miséreux errants sans toits, pour les exilés parqués puis refoulés comme pour tous les humains qui passent en courant presque, enfiévrés qu'ils sont par un travail qui enferme le savoir, son droit et son choix, tous laminés par le règne inconditionnel du trafic qui ne voit rien, ni ne sait arrêter sa machine infernale...Un travail qui apprend du soleil à être lumière pour tous et réel enrichissement de l'âme et du corps ; un travail qui compose son propre temps , jusques avec la pluie printanière, jusqu'à faire lever tous les germes du renouveau … Voilà que des rayons d'argent puis de cuivre et d'or entrent dans les bouches des carrefours !... Mais les « pèlerins » du matin laborieux sont entrés comme dans un gouffre, ces bouches qui les avalent … Pourvu que le soir rayonne encore pour les accueillir et renforcer leur petit espoir : La veille a besoin de cette aura pour gagner des rencontres pour des anges rebelles !!!

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    Cristallisation de l'indicible L'ennui est un magistère Dont l'office est à l'écran épais de nuées Qui font monter de la terre Toutes les essences d'herbes qui ont sué On guette l'apparition D'une vraie lueur assainissant nos humeurs Ce serait chair pour passion Si elle se dressait jusqu'à notre demeure Le vide sur la vallée Derrière l'écran la tient encore invisible Des amis nous font aller Vers de doux chemins cristallisant l'indicible... Près de la tendre inconnue : La fée levant par sa magie le pâle ennui... : Si sauvage mise à nu Qu'à Mélancolie Grâce vient et nous unit

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    De la nuit a l'aurore en Paris qu'une muse accompagne Doucement la nuit court sa parole A l'intérieur d'un promontoire urbain Illuminé sous des globes lunaires … Des voix qui puisent en la compagnie De quoi attraper les sources où Se distillent les mots Comme ébriété De la veille Comme Une éternité chahutant avec Rires et sourires … Il y eut auparavant : Cette douceur dans les filets Couvrant l'azur : Vous : Muse Au creux de la solaire épiphanie - Penchée vers le futur Avec la grâce de L'instant hasardé Au partage .. Ici : il y a maintenant Tout l'accent des Cités dont Des êtres ont franchi Les barrières jusqu'à l'en commun Qui me reconduit A ma jeunesse Que j'expose aujourd'hui A votre propre mémoire Encore si vivante O Muse ! Tendresse de compagnie A la tête et au cœur En liberté ! Vous qui – du sentiment - Bâtissez et rebâtissez Tant de sens Qu'ici - : Dans le brouhahas d'un monde - Je reprends au chaos L'harmonie Secrète D'une errance soutenue Par les feux de La ville jusqu'à ceux qui Filent vers le chez-soi : Cet horizon Imprenable Mais ils brûlent : les chemins Sortis des antres Des cités Vous me le soufflez – O Muse : Ils vont et sont bientôt En confidences Partagées ! Ils chantent la distance Qui saute et prennent Le va-tout de Chacun Vers L'entente sans rien d'autre Que l'attente des Accords Et c'est cette prise calfeutrée Au creux d'un monde Qui les fait filer Au plus loin de La liberté où La nuit Se réinvente le long Cours du désir ! Et vous ! O Muse ! Vous me l'avez déjà soufflé Sous le soleil jaloux : Ce hasard vif Des rencontres tentées Met de la lumière Au milieu des Ombres et Instruit d'un savoir Indestructible de ce qui passe Dans nos différences-mêmes Le vent se lève et fait respirer Les arbres comme Nous respirons Avec nos Silences La musique accorde Dans nos veines Les allées et Venues de L'instant En cette nuit – les amants ont attrapé Les secrets où vibre la chaîne D'arpenteurs pour se lancer Vers la plus lointaine Des ententes Et la vitesse a cédé sur les fils de sa toile … Elle est risible sous les pulsations Des voix qui disent L'ému des mots Ainsi – ô Muse - Le va et vient des rêves Et des espoirs Traverse La nuit comme une Seule lampe et … J'ai entendu L'inattendu … J'ai vu l'invisible Avec votre Regard si clair De vie simple et … Avec votre voix Demeurant Attentive au poème Ici : tous les accents de la compagnie Et toutes ces paroles qui Semblaient étrangères Me laissent à La bouche Un chant suave pour Moduler sans entrave Le cri d'une Présence – celle qui fait Disparaître la distance Et je butine – bourdonnant - Le cœur d'une Humanité Aventurée au creux profond De la nuit enlevée A l'espace de L'horloge … Même la misère n'aura pas Sonné en vain sur La fièvre de Cette nuit ! Le poème ne tient ni pour Déchéance – ni pour Perdition : l'émulsion des sens Et des sentiments dans La durée de l'instant : L'ailleurs est ici Avec la seule Promesse de L'espoir Combattant Passant la brise glacée Je m'en vais tâter Le pouls de L'aube … Vite les lueurs mauves du ciel Pâlissent … Quelques miséreux mal couverts Gardent dehors la clef Du jour qui vient Ils rentreront A l'heure Dans ce que l'on prend Pour « la forêt des Humains » A petits pas tranquilles Quelques petits travailleurs étrangers « Infatigables » en appellent A l'aurore qui – déjà – fait Rougir cet horizon Demeuré fauve avec sa crinière De brume urbaine Et j'entends vos appels aux rêves O Muse qui semblez les peindre Du velours royal Dans le ciel par-dessus Les toits Je m'en vais harponner Le silence dans La clairière Des humains amoureux De l'Humanité - Là – terminant ma nuit Au café-croissant A deux pas D'ouvriers qui me souhaitent La bienvenue alors que Je plonge dans mes derniers mots

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    Du silence des hauteurs aux chants des mutins J'accroche les voix au silence des hauteurs Elles s' rassemblent sans un atome de violence L'électron libre – le poème – entre en leurs cœurs Et fabrique un vertige où roule la patience Une musique magnétique nous y tient Toute la maisonnée en remue et résonne De tous ce bien secret s'arraisonne en un lien Qui comme une mue encore là nous façonne Voix ! Vous aimez pavoiser avec les lutins Sortant des forêts pour aller toucher les cimes Vous les rencontrez ici leurs chants de mutins Sauf à vous emprisonner dans des murs intimes Dans toutes les trames où traînent les nuées S'aventure sur rocs et neiges la lumière Qui trace des futurs au sein des trouées Où chaque accent de nos voix au monde s'éclaire Qu'importe vitesse ! Qu'importent les courants ! Qu'importe l'évanouissement des blancs marbres ! L'air se piquera encore au chant des errants Pour – du savoir – alimenter nos moindres arbres

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    Le printemps frappe déja aux portes de la ville La parole du vent hurle la rumeur qui souffle le soleil... Son rayon pousse la liberté avec le remue-ménage dans le ciel à la peau pâle qui pèle ; sa lueur cligne...Hésite...Elle tient. Ce stylo sautille puis glisse sur la feuille trempée de lumière... La douceur semble vouloir s'installer... Les nuages – à grands coups de peigne – effilent l'azur au-dessus de l'encre des toits... Tout le flan gauche du boulevard laisse épancher sa crème qui bave sur le trottoir... A l'horizon brillant mouchettent les mouettes qui fouettent l'air avec leurs ailes. Les arbres au corps de candélabres ont déjà lancé leurs filets aux murs. Soleil ! Tu files derrière des remparts ! Drapeau attristé ! Tu te roules, comme en berne, dans la fraîcheur ! Ruée des automobiles...Une rue dans la vitre remue... La ville se secoue...Ses fleuves s'ébrouent . Consonances des langues qui ouvrent au soir ! On tangue dans leurs flots...On entre dans leurs visages qui sourient de l'accueil. La ville est un océan qui se mesure au monde et...Le ciel d'anges-nuages la couvent . Les passants qui ont filé l'horizon lumineux de la pierre, jusqu'ici, se sont évanouis au coin des rues Et les toits, les fenêtres, sur le flan droit du boulevard, étincellent avant de se fondre dans le gris qui libère les chuchotis du vent . 17h30

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    Le temps a battu son plein... la nuit s'en va Le temps a battu son plein ... la nuit s'en va La tête prise par mille feux qui enrubannent le boulevard , On se laisse porter dans la ville qui se réveille avant le jour . Quelques fenêtres diamantent dans des hauteurs obscures ; Elles retiennent de l'errance du regard . L'horizon , rampe de la nuit serrée par les étoiles des lampadaires , Se soulève en couleur mauve . Tout un théâtre de vie veillée par la Marianne noire , est encadré Par les enseignes qui l'ensanglantent . Une bise glacée sous l'auvent ; elle embrasse l'éveil … Bleu plafond de la nuit qui décline … Les liens de moins en moins lâches des silhouettes grises Qui courent , courent , S'augmentent Des files serrées de fauves aveuglants . Tête rentrée dans la lèvre du boulevard , On est pris maintenant Par l'accélération Du rythme de La circulation … Les mots sont soufflés dans le gris du jour qui vient Et la pierre pâle , hirsute , des immeubles Ne nous laisse plus distinguer Les lueurs des fenêtres . L'horizon est aux filets noirs des arbres Fondus dans un harnachement blanc Du ciel … Plus d'étoiles fixes … Plus de feux roulants … Plus de files serrées de fauves aveuglants . Quelques passants se précipitent … La première heure du jour est là , coïncidant avec la première affluence passée, appelée Par le travail .

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    Les murs cachent la tendresse Si derrière les murs se cache la tendresse Le charme de ta voix les outrepasse tous Je le prends avec moi et trouve la hardiesse De tirer du lointain ta proximité douce Et tant de voluptueux désirs m'y arriment Que je vois voler les tiens dessus la fenêtre Oui ! Mes beaux rêves seraient sans raison ni rime Si je ne les accordais à ton si bel être J'ouvre donc bien grands les battants de ta présence Une rose magique appelle ta musique Elle se pose dans mes mains et c'est ton essence Que je te renvoie pour ton jardin exotique Là où se cueillent les silences des baisers Les tiens qui me font danser dans mon humble nid Ainsi – les recueillant – je me permets d'oser Passer dans ton grand cœur – sans aucun déni Ville vibrant au charme de cet horizon Garde précieusement ce regard de basalte Qui perce tes murailles avec sa raison Pour que la veille s'éclaire de sa belle halte

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    Nature et poésie Nature et Poésie Sur le sentier de la vie Se marient D'où nos pas Sillonnent au bord du vide Pour attraper L'infini Car même si le monde est fermé Et que les montagnes Semblent Le borner Tous ceux qui tombent Rejoignent le grand moule Où s'enroule Le monde Et il n'est pas de borne A Nature Chaque être qui naît En reforme Le futur Qu'un autre avait appelé Pour garder Son legs Du plus haut sommet endormi Par les nuées Jusqu'aux Nids Des vallées L'histoire des humains Regorge dans Son miroir De lendemains de résistance Où se forge le lointain De toute existence Enfance ! Dis tes rêves Quand tu te lèves ! Vois l'infini : Il assainit Tes souffrances Aussi longtemps qu'on entendra S'ébattre le chœur des voix Le temps battra Comme dans Le cœur de La joie Tant-pis si les guerres tonnent La terre – elle – résonne Des pas qui avancent Sans autre cadence Que celle mesurée Par la tendresse Jusqu'au plus Haut seuil de La vieillesse

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    Que la vie sonne en son sourire ! Envers et contre tout accepter de la vie Que sans cesse et partout elle sonne en son sourire Contre – toujours – la borne aux beautés du désir Qui – pures – nous étonnent sans cette pauvre envie Où nous pourrions perdre la raison du bonheur ! Que toute passion ne soit l'horizon d'un leurre ! Qu'elle ne nous hante mais porte le drapeau De tout ce qui enchante et passe dans la peau ! Et tous les jours d'amour vraiment recommencés Demeureront recours à tous les artifices Où nous pourrions tomber comme en un précipice... Que jamais au rabais nous tenions le passé Car nous l'enfermerions dans des palais en ruines Où nous l'exploserions comme en un champ de mines Si la nécrose guette cueillons donc nos roses Tout en grisant nos têtes cet accueil les arrose !

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    Soleil en bandoulière nous entrons dans la nuit Soleil en bandoulière nous entrons dans la nuit Soleil mou – plat et blanc comme vin Chaleur tendre et douce dans l'assiette du ciel gris Rivière clairsemée de poissons fauves Entre rives murales A crème brûlée Ce festin qu'elle attendrait A la barbe rousse d'un arbre Secoue l'estomac De la ville Il creuse mes entrailles Puisque je l'ai épousée... Or la jeunesse est absente Mais là où elle trempe Le soleil s'ouvre Ici il vient se faisant écho brillant De ce qui commence... Le printemps Ne peut s'user à le reconnaître On prend son temps Pour dévoiler dessous leurs masques Les tueurs de ce qui s'épanouit Nous ne sommes plus au temps Des menuets de cour Scherzo bat Le mouvement... Le soleil – de voile en voile - Descend sur notre Table dégarnie Le festin est nu Et le vent lui souffle dessus... Il se lève – couronnant La fin d'un jour De travail Le travail ! Sans tête ni voix Que celle des princes S'émiette et Siffle quand il se perd Voici le merle gambadant vers nous Il accrochera peut-être Un trille à L'ouverture de la partie pour La ville sans dessein Qui voit se lever un soir étincelant Pour le désordre amoureux Contre l'ordre fou Des lois Le festin est nu Le travail est à nu Mais les loups des princes dansants Sont ôtés ! Et l'on voit Des monstres En vigie Passer dans des rues sans fin Avec des yeux injectés Du sang de La haine On n'attend plus dans la veille Les monstres sont à nu... Il est tard déjà... Dans son dernier sourire L'astre flambant neuf Nous lance un Dernier regard Et nous chevauchons déjà L'ombre âcre et amère Et nous nous dégageons De l'âpre guerre des places Et des sièges où ruminent Les fantassins des Princes Notre vent dans nos voiles Secoue tous les puissants Dont nous sommes Pourtant séparés

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    Souffle ta partition O misère Souffle ta partition O misère !! La misère est apocryphe Mais elle peut écrire sur les fenêtres du monde Sa grande partition de lumière La misère est singulière Elle ne s'autorise d'aucune promesse Quand elle monte au créneau Des révoltes Ce Rien où elle se déploie Rappelle l'errance à son air Qu'elle fait fuguer Des racines Perdues Au nulle-part La misère creuse Un horizon universel A l'Humanité qui Se cherche Ses pas de plus en plus nombreux Couvrent de grands espaces Que nul guide ne peut plus Intégrer aux chemins de La fortune impériale La misère est à l'étroit Dans ce monde de rapines si rapides Où les rats des riches Prétendent l'enterrer Comme en leurs Grands trous A notre sol Soit-disant faits de « Notre sang pur » Il y a encore derrière eux : Des suceurs de sang qui Traînent partout Leurs dents de guerre et de chaos Ainsi – ô Misère ! On te dit : Invisible Sauvage Malpropre ou Rangée Dans l'ordre hygiénique Et bien visible Des faisceaux et des fantassins Impériaux et « nationalement Nôtres » Ainsi – ô Misère – Si tu n'es pas attachée A nos « flonflons » militaires Ni à nos oriflammes Tu ne rassembles Que pustules Putréfiées !!! Tu n'es identifiable autrement Que comme marchandises Et esclaves bons A presser Et – bien sûr on te renvoie – en notre nom Ad patres – ad infernum Là d'où tu viens Si tu n'es pas estampillé par les saigneurs de chair Qui font la loi de guerre O Misère aux mille fleurs de pensée Tu es déniée ou piétinée Ou rejetée Mais la tyrannie comme la terreur Ne sauraient prendre pied Dans nos têtes et Dans nos cœurs Pacifiques et accueillants ! Les va-t-en-guerres peuvent jouer Une partie d'échec pour les rois Qui sont toujours vainqueurs ! Mais si toi Misère tu n'écoutes la prophétie Des barbares civilisés Ou de ceux qui Se targuent D'une nouvelle pour leur paradis Pour leur terre d'éden Toutes celles criminelles qui Se veulent supérieures A l'Humanité Alors les vendeurs de guerres Et de cataclysme T'apparaîtront Comme des rois nus Ces trônes – ces palais – ces châteaux – ces trésors Ne pourront longtemps appeler Justice : Ce chaos de sang et de famine Si vous miséreux Vous vous transformez en joueurs de flûte Pour faire sortir les rats et les vampires Du monde-chaos qu'ils Réservent à L'Humain Qu'on t'entende rugir ! O Misère Sur l'échiquier des rois Qu'ils soient Sans voix Tous ces prétendus prophètes ! Que terreur – tyrannie Et fantassins de Tout royaume Et empire S'inclinent devant ton bon droit Que leur opulence et leur chantages Deviennent clairement Faits de guerre Contre le bon droit et Apparaissent Pour ce qu'ils sont : Des chaînes pour l'esclavage de pays entiers et Maintenant du nôtre A travers toi ! O Misère ! O Misère d'ici et de partout L'incendie gronde Et prétend t'enrôler comme Pompier pyromane En ses flammes Qui regorgent de prophéties nouvelles Qu'ils rengorgent leur haine Ceux qui font et défont Le monde à leurs Désirs de Toute puissance et de paradis Ton bon droit est ta raison Qu'on l'entende Ici Dans ce qui demeure Un empire pour La fortune Dressée contre toi Et que ton invisibilité apparente Ton anonymat – ton errance Nous fassent respirer D'un nouveau Souffle Capable de mener un long combat Pour la liberté de l'égal En toute paix et Humanité Dans la force de nos différences !

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    Un nouveau départ Décachetée : la lettre de la paix Au silence – dans le vent - Sur cette rue-fleuve Où l'on attend L'ondée Et L'on boit au soleil Clignotant dans les yeux... Silence ouvert Sur la rapidité d'un monde bruissant sans départ Et roulant indifférent – sans fin autre Que dans les feux qui se veulent Durables et intermittents O Silence ! Tu as fait ce pas de côté Près de l'arbre roux qui a jeté Ses fleurs et … S'enrobe dans l'ombre D'un grand mur Oui ! Silence – tu suis son savoir Installé là et … : Toujours neuf Et secret Dans la ville où nous nous ruons le matin Où nous cheminons le soir... Nous aimons – ô Silence – tirer le vif D'un monde par toi suspendu Et...Comme l'azur Est beau quand Il y plonge ! Nous n'attendons rien des pourquoi Qui ne sont incisifs Qu'à t'interrompre O Toi Pour un monde de divagations Qui te sont étrangères Bruyantes et.. Sans âme Réelle Mais...Tout un courant Nous porte encore là A espérer dans L'éclat de la lumière qui y rayonne - Là – pour porter une plume Aux pas fervents dans un hasard rebelle... Elle s'y inscrit à ton appel - O Silence - Dans toutes les rencontres avec la nouveauté Dans l'amour déployé ! Oui ! Silence- tu vas et pénètres Le sang de toutes les paroles naissantes Qui ne veulent s'éteindre Sous les coups forcés des jeux bavards de la fortune Un pas vers le désespéré S'ajoute à celui qui disloque ce jeu ! O Pensée des ensembles bleus où Se disloquent les nuées... Il y a cette harmonie - Elle aussi : rebelle et inscrite Dans les ruptures instantanées d'avec Le chaos tendu vers D'obscurs calculs D'alignements Probables Des éclairs sur quelle fin autre Que celle d'une accumulation - Toujours vaine - D'un plus à valoir sur Le temps qui travaille ! Or ce temps passe alors à l'orage Tonitruant dans le silence Mais le relançant A chaque coup Porté par Le vent Dans ce flux des nuées Indifférentes à celui D'artifices Sonnant et tonnant En vains tintamarres ! Et voilà qu'il y a eu cette parole Explosant sous toutes ondées En appelant encore Une autre puis Une autre Dans l'aujourd'hui qui n'attend rien ! Il y a eu ce moment entraînant Avec lui : la plus belle Rencontre : Celle de la vie neuve sans plus bruit Que celui de la levée de Nouvelles harmonies En disharmonie Entre son vent Et ce flux du fictif si sonore Jeté contre elle qui – pourtant Est bien ville qui défile Défiant toute Fluctuation Autre que L’irrémédiable tempête Où elle s'est avancée... Le temps de passer maintenant Outre les jeux du Prétendu hasard qui n'est que Celui de l'oubli de l'oubli Où ceux-ci S'abandonnent comme Dans un grand miroir Trouble où ne vient pourtant se perdre La force de La parole vive et sa musique Drainant avec elle Le profond Silence Et celui-ci est là – alerté par le chant D'un merle avalant le chaos Où s'abandonne Le fleuve cursif de toute circulation - Et buvant à l'eau du ciel Abandonnée là Sur l'arbre Qui goutte cristallin dans la lumière Où le soleil insiste Un instant Devant l'ombre du grand mur ! O Foules irruptives ! Vous l'avez avec vous Ce silence et ce chant Et...Quelque soient Les incertitudes du temps... Vous l'avez remonté Avec votre houle Ce courant Des pourquoi perdus dans les fleuves Du grand monde et l''avez Interrompu ! Et l'écho de vos pas fébriles Rentre dans l'alerte silencieuse Où se rejoignent Aujourd'hui Les solitudes dispersées Là où – érigées en peuple- s'inventent Les soubresauts nouveaux D'un orchestre ! Et voilà la musique ! Elle s'enfile dans Tous les rameaux d'une paix Sortant des tensions Et des fracas Vides Parce que pleins des faire-valoir En avoirs accumulés Au détriment Affirmé de l'être-même Qui se cherche Dans chaque soleil de la pensée En chaque pas Que tu fais O Silence - dans le tintamarre et le chaos Où insiste ce pauvre monde ! Que compte ce pas où s'est engouffrée La musique des singuliers Dans la foule levée de Leur anonymat Rejeté sans amour et dans L'oubli de l'humaine Condition par Tous ces faux apôtres bruyants Du « labeur » Oui tout travail ne vaudrait Qu'abandonné à La vitesse et à l'intensité Des peines allant Jusqu'à sa perte et son rejet-même Jusqu'à la guerre qui En serait Son affirmation « volontaire » ! Ainsi tonitruent les « faiseurs » et Les « constructeurs » ! Ils détruisent – guerroient ! Mais même la patience du bœuf - sans dents ! Est morte ! Oui ! Il y a ce pas Qui compte tous Nos silences Et les relève maintenant Hors du voile épais Jeté sur eux et Lisible comme dans la grande lettre Décachetée de Notre paix Par un art neuf En chemin !

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    Vous avez souleve les questions O freres assassines ! Changer la vie – l'habiter … Toujours penser la blessure des jours quand ont été rayés des corps De la carte du tendre – avec la vitesse habituelle à la terreur La panser avec le baume de l'instant jamais livide Au creux alors palpable du temps Ne pas escamoter ce vide Qui se couche dans les draps des morts et monte au fanal de l'Histoire Comme l'insondable miroir de la promesse sans chair ni os Que « la guerre totale » nous traverse De nouveau et nous atteint Oui ! Que le vide paisse dans l'armoire aux médailles Vous lui direz votre vérité O Les obscurs  Pour qu'elle ne s'en aille pas Avec les revenants Oui ! Ils nous font marcher au pas des honneurs bâtis Dans la fausse gloire des héritages morts Au dernier printemps de la splendeur Candide mais révoltée Et qui maintenant pérore d'amour sage et de paix en nous-mêmes Pour appuyer là où ça fait mal : cette blessure Ressentie pour la mort de frères Et maintenant ne prions plus Dans l'absence au monde ! L'exception est aujourd'hui la règle et la mesure de nos temps Embourbés dans le suif de tous Pouvoirs Qui coule en courbe raide Du banal érigé En vertu... Jusqu'à cet air vicié où s'étalent des amours intimes Avec leurs têtes si laides et si protubérantes Sur le faîte de tous nos espoirs Qu'ils assaillent le sentiment Serré aux bras des vaillants Coursiers de l'impossible : Ce bien réel et infini univers de l'amour Faisant fi de tout prétexte à resserrer Les fers de la domination ! Le mensonge s'érige en règle de nos songes Pour paraître immunisé de toute passion Exceptée celle du Pouvoir qui sait Récupérer tous nos frères Assassinés par la terreur Pour faire taire les voix Fraternelles et libres Il faut être raisonnable sans raison ni pourquoi Il faudrait s'aligner sur le « qu'en dira-t-on » Ne pas hausser le ton sauf si c'est Pour tonner avec narcissiques Accents contre toute Radicale question … De celles visant à désengager le flux même du sang versé De tout trafic chaotique – mobile – guerrier Et si mortifère qu'il nous laisse Que la survie Ne pas mourir donc comme si l'éternité dans l'instant Devait toujours nous être promise et … Ainsi abandonner notre pays A la célérité d'exception Comme règle hors-droit De notre survie : Ce pouvoir sur Nos vies !!! Oui ! Le vide est là propice à toute question essentielle ! Nous pouvons gagner la chair de nos âmes En soulevant l'instant où ne bavardent Que ces rhéteurs importuns Pressés par l'autre guerre Qu'ils nous font … Changer la vie en la mesurant à l'aune de toute aube Où voyager de la nuit au jour sans craindre Ce moment gris où tout ciel Semble se confondre Avec notre terre … Puis … Nous la rattachons cette terre à la diagonale De la lumière naissante – pensant l'être vivace D'un temps levé pour réaliser Tant de rêves ... Qu'ils aient été de simples étoiles filantes avec Ces vœux du pouvoir lancés à la cantonade D'en finir avec notre désir De changer la vie … Oui ! Du vide nous les mesurons ces vies outrepassées A la plénitude de l'instant libéré Par nos chairs liées aux Âmes disparues Nous rappelant Leur liberté Mais quelqu'un peut-il effacer – assassiner le soleil pour tous ? Et si nous ne donnons ni dans «  la guerre totale » Ni dans tout ce qui ressemble Au « Viva la Muerte ! » Nous saurons faire vivre la paix même si elle est guettée Par l'infâme – le vide – le banal et l'exception... Changer la vie ne doit être sacrifié Sur l'autel de la « Sécurité » Le silence auquel on nous oblige ne saurait être avalé Par notre désir solaire de voir briller La justice – la paix – nos droits A vivre autrement que Dans ce monde qui Va à notre perte ! Nous ne négocions pas notre aspiration au bonheur Nous ne négocions aucun Pouvoir Ils sont morts ou blessés Ces êtres libres ! Nous leur laissons notre dernier mot : Qui est aussi le leur : « La liberté on ne L'assassine pas » Et «  Que la terreur qui vous a touchés de plein fouet N'accouche pas ici de la tyrannie » Vous seriez affligés De savoir Que nous n'avons rien appris de la fraternité

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