Assise, dix ans apres (1986-1996)

Nicee ii 787-1987

Sainte Anne: Histoire et représentations

L'ouvrage présente l'oeuvre du peintre Arcabas à Saint-Hugues de Chartreuse (70 représentations couleurs), et un choix de peintures récentes de l'artiste (38 reproductions). Saint-Hugues de Chartreuse, près de Saint-Pierre de Chartreuse, à 30 kilomètres de Grenoble, est un petit hameau situé au coeur du massif, à 900 mètres d'altitude, au milieu des forêts. L'ensemble d'art sacré qui remplit désormais l'église de Saint-Hugues a été commencé en 1952, et achevé en 1986 : c'est la plus importante des oeuvres monumentales d'Arcabas. Elle a fait l'objet d'une donation au Département de l'Isère, dans le cadre du Patrimoine. Sa renommée attire chaque année, parfois de très loin, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

Arcabas - Saint-Hugues-de-Chartreuse

Deux mondes, deux conceptions chrétiennes de l'art religieux et de la représentation de Dieu. Le christianisme oriental, byzantin et orthodoxe, et le christianisme occidental, en particulier le monde catholique. L'art chrétien s'est divisé entre Orient et Occident. Comment ? Pourquoi ? Le présent ouvrage se propose de faire à la fois un diagnostic et une prospective en trois grandes étapes : dépasser les idées reçues qui confinent à la caricature ; mettre le doigt sur les véritables points de désaccord entre les visions de l'image religieuse ; et enfin dresser un état des lieux actuel. Cet essai audacieux et illustré, réveille, à partir d'une solide documentation théologique et historique, un débat fondateur qui apparaît aujourd'hui d'une grande actualité.

Dieu entre Orient et Occident - Le conflit des images : mythes et réalités

Né en 1945, François Boespflug a opté subitement, au cours de sa scolarité l'Ecole Nationale des Mines de Saint-Etienne, pour la vie religieuse au sein de l'Ordre des dominicains, en 1965. Pourquoi ? Il l'a quittée cinquante ans plus tard, en 2015. Pourquoi ? Il s'en explique ici. Il ne vise pas d'abord à accuser ni à dénoncer, mais raconte ce qui lui est arrivé, et réfléchit à partir de son expérience.Car il se pourrait que ce parcours soit un condensé de problèmes des communautés chrétiennes d'aujourd'hui : individualisme chronique et homosexualité militante de certains clercs, en particulier parmi ceux qui ont quelque pouvoir, laisser-aller dans la préparation des homélies, manque d'estime des milieux catholiques pour la réflexion théologique, absence de débat sur des questions comme le célibat obligé des prêtres et le rôle des femmes dans l'Eglise, etc.Autant de problèmes qui mettent trop souvent les jeunes qui s'engagent dans les Ordres en situation de double vie, double langage, et finalement de mensonge. Mais l'auteur s'interroge aussi, sans tricher ni se donner le beau rôle, sur son itinéraire intérieur, son rapport à la prière, à Dieu, à l'amour, à la sexualité… Son livre n'est pas un brûlot, mais plutôt une bouteille à la mer, publié dans l'espoir d'alimenter ou de réveiller le débat sur des questions qui intéressent, au-delà du catholicisme en France, la vie de la société et la laïcité elle-même.

Pourquoi j’ai quitté l’Ordre... et comment il m’a quitté

Dieu dans l'art a la fin du moyen age

Libert et audace : pour ce qui est de reprsenter Dieu, sujet rput " irreprsentable ", l'art du Moyen Age occidental n'a pas son quivalent. Les douze chapitres du prsent volume portent pour l'essentiel sur la figure de Dieu dans l'art mdival, avec quelques dbordements ncessaires en amont, vers l'art de l'Antiquit chrtienne, et en aval vers celui de la Renaissance. Aprs un article mthodologique en ouverture, portant sur les principes mmes de la reprsentation artistique de l'Invisible, les chapitres se regroupent autour de trois centres d'intrt : la figure du Pre, les images de la Trinit et enfin des types iconographiques permettant d'observer le phnomne complexe, indissociablement artistique et spirituel, de la " sortie du Moyen Age ". Ce livre de Franois Boespflug, spcialiste de la reprsentation du Dieu chrtien dons les beaux-arts, renvoie au prcdent titre de la mme collection sur Les Thophanies bibliques dans l'art mdival d'Orient et d'Occident. Ces deux livres font une paire et comblent opportunment une lacune. Ils sont comme les deux rives d'o observer un mme puissant fleuve pictural, la rive de la peinture des interventions de Dieu dans l'histoire et celle de la constitution d'un lexique atemporel (les motifs) et d'une grammaire (les types) du divin chrtien.

Dieu dans l'art a la fin du Moyen Âge

Guy de Chaunac-Lanzac (Dom Robert) est né dans le Poitou le 15 décembre 1907. Après ses études aux Arts décoratifs puis son service militaire au Maroc où il développe sa technique de l'aquarelle qui fournira la matière à une exposition chez Bernheim Jeune, il entre à l'abbaye d'En Calcat en septembre 1930. Il est ordonné prêtre en 1937. Lorsque Jean Lurçat, de passage à l'abbaye bénédictine d'En Calcat dans le Tarn en 1941, découvre les aquarelles et enluminures de Dom Robert, il est touché par la puissance et l'originalité de ces oeuvres et le fait découvrir au monde de l'art. Il rencontre immédiatement le succès et devient un des cartonniers les plus féconds et les plus admirés du xxe siècle. Dom Robert a centré toute son oeuvre sur la nature : les chevaux, les fleurs, les poules, les herbes, les canards ... C'est particulièrement son travail sur les saisons (printemps, été, automne) que l'ouvrage met en lumière en présentant une cinquantaine de tapisseries auxquelles sont associées dessins préparatoires, aquarelles, cartons.

Assise, dix ans apres (1986-1996)

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