Le banquet

On accuse Socrate de corrompre, par son art du dialogue, la jeunesse athénienne. On lui reproche de détourner les jeunes gens des opinions communes et de mettre ainsi en question les pouvoirs traditionnels. Platon raconte dans son Apologie le procès au terme duquel son maître fut condamné à mort. Il rapporte la manière dont celui-ci, refusant de recourir au service d'un professionnel de la persuasion, prit en main lui-même sa défense. En choisissant de faire de sa plaidoirie un plaidoyer pour la philosophie, Socrate savait qu'il se condamnait. Refusant de renier la pratique qui donna sens à toute son existence, il préféra mourir en accord avec lui-même. Cette attitude courageuse marqua les esprits. Elle reste aujourd'hui encore la figure fondatrice qui rappelle au philosophe le sens de sa vocation. S'"il faut se rappeler Socrate", comme l'écrit Merleau-Ponty, c'est pour se souvenir que le choix de penser n'est pas celui, intellectuel, d'acquérir des savoirs, mais celui, éthique, de cheminer librement et d'aller jusqu'au bout d'une quête de sens. --Émilio Balturi

Apologie de Socrate/Criton

Phedre" de Platon. Philosophe grec, eleve de Socrate (427- 347 av JC).

Phèdre

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l'État, ou, La république

"A superb translation that captures the rhetorical brilliance of the Greek. . . . The translation is faithful in the very best sense: it reflects both the meaning and the beauty of the Greek text. . . . The footnotes are always helpful, never obtrusive. A one-page outline is useful since there are no editorial additions to mark major divisions in the dialogue. An appendix containing fragments of early Greek love poetry helps the reader appreciate the rich, and perhaps elusive, meaning of eros. . . . The entire Introduction is crisply written, and the authors' erudition shines throughout, without a trace of pedantry. . . . this is an excellent book that deservedly should find wide circulation for many years to come." --Tim Mahoney, University of Texas at Arlington

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Oeuvres de Platon 1

Pour retrouver la fonction entière du philosophe, il faut se rappeler que même les philosophes-auteurs que nous lisons et que nous sommes n'ont jamais cessé de reconnaître pour patron un homme qui n'écrivait pas, qui n'enseignait pas, du moins dans des chaires d'Etat, qui s'adressait à ceux qu'il rencontrait dans la rue et qui a eu des difficultés avec l'opinion et avec les pouvoirs, il faut se rappeler Socrate.

Apologie de Socrate / Criton / Phédon

L'Alcibiade Majeur

Le Ménexène (en grec ancien Μενέξενος) est un dialogue de Platon contemporain du Gorgias. Il a été probablement écrit un peu après -387, date de la Paix d'Antalcidas, dernier événement historique décrit dans son discours. Un ouvrage homonyme fait partie du Catalogue des œuvres d'Aristote par Diogène Laërce. Tout comme dans La République et le Critias, Platon montre dans le Ménéxène une hostilité pour la représentation anthropomorphique qui accepte la querelle entre les dieux.Socrate récite lui-même une oraison funèbre, qui lui vient de sa maîtresse en rhétorique et en musique, l’hétaïre Aspasie, amante de Périclès. L’oraison forme l’essentiel du dialogue. Ce dialogue est authentique - Aristote l’évoque à plusieurs reprises, et il complète le Gorgias, qui traite d'éloquence politique et judiciaire ; Cicéron cite textuellement un extrait5 du dialogue dans son Traité des devoirs. Dans ce texte, Socrate s’attaque à la rhétorique. Le dialogue commence par une conversation entre Socrate et le jeune Ménexène qui s’apprête à faire ses débuts dans la vie publique. Socrate fait un éloge ironique de l’éloquence d’apparat, et en particulier des épitaphioi6, discours en l’honneur des soldats morts à la guerre.

Le banquet

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